Hier je cherchais mille excuses pour ma participation au défi 256 mené en toute
simplicité par notre Québecoise préférée, chez les Croqueurs de Mots,
et ça m’a turlupiné toute la nuit.
Puis j’ai pensé à ce poème retrouvé dans mon grenier ,
que j’avais commencé à écrire pour un concours
auquel je m’étais inscrite et auquel finalement je n’ai jamais participé
par manque de temps.
Pour l’occasion j’y avais ajouté trois paragraphes…
Je devais faire un texte de minimum 6000 caractères,
il m’en manque encore environ 3500 😆
Je ne suis pas certaine d’y arriver, mais je suis très heureuse
de chaque fois y ajouter un nouveau paragraphe en hommage
à des artistes trop tôt disparus ou un peu oubliés.
Je trouve que ce poème colle parfaitement au thème du défi
proposé par Colette.qui nous demandait d’assembler des phrases
pour en faire un texte cohérent, à partir de phrases de chansons
sur le thème de l’automne ou celui de notre choix,
&&&&&&&&
Ce matin en me levant
J’avais une folle envie
De m’envoyer en l’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois hôtesse de l’air
Comme le dit dans la chanson
Le si léger Jacques Dutronc
Qui n’a rien d’une diva
Mais tout d’un Casanova
Ce matin il faisait beau temps
J’avais très envie
De rester dans mon rocking chair
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois voluptuaire
Comme l’était Emmanuelle
Aussi belle qu’une demoiselle
Qui les dimanche sur sa balançoire
Montrait ses jambes sous son jupon noir
Ce matin pas un souffle de vent
Pourtant j’avais bien envie
D’aller prendre un bol d’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois pompeuse d’air
Comme l’était Liz Taylor
Dont les disputes valaient de l’or
Avec son célèbre Richard Burton
Qu’elle rendait furibond
Ce matin derrière mon paravent
Je n’avais aucune envie
D’avoir les fesses à l’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je sois nonne au couvent
Comme l’était Soeur Sourire
Qui n’est pas morte de rire
Mais d’avoir tout quitté
Pour une femme qu’elle a aimée
Ce matin les cheveux au vent
Je n’avais qu’une envie
D’aller à la montagne prendre l’air
Ne croyez pas cependant
Que je n’aime pas les vacances balnéaires
Comme le disait Jean Ferrat
Qui n’habitait pas le Cap Ferrat
Que la montagne est belle,
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles,
Que l’automne vient d’arriver ?
Ce matin tempête et vent
J’avais très envie
De sortir de ma bulle d’air
Ne croyez pas cependant
Que dans la vie
Je manque d’air
Comme Mam’selle Bulle
Qui comme un funambule
Avait rêvé de s’envoler
De s’envoler pour tout quitter.
Ce matin tapis blanc
J’avais très envie
D’enfiler un mohair
En sortant j’ai eu peur cependant
De glisser sur mon derrière
Comme Jacques Higelin
Retombé en enfance au pied du grand sapin
Tombé comme un météore
Dans les poches de Balthazar, Gaspard, Melchior
Ce matin voilà le printemps
J’avais très envie
De respirer le bon air
Il faut savoir cependant
Qu’en ville c’est la galère
Comme le disait Michel Fugain
Dans un de ses refrains
Regarde les rues de la grande ville,
Regarde les murs de la grande ville
Ce matin malgré le vent
J’avais très envie
D’aller prendre l’air
J’ai entendu cependant
Que pour notre survie
Il fallait éviter la pollution de l’air
Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton
Je pense sincèrement que la pollution
Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…
C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.
Ce matin sale temps
J’ai eu une furieuse envie
De tout envoyer en l’air
Ne croyez pas cependant
Que je fasse une crise de nerfs
Comme le disait Serge Lama
Parlant de sa Falbala
Depuis qu’elle a sa crise de nerfs
Elle ira à Cannes cet hiver
Ce matin avec mes grands airs
J’espérais faire mon grand numéro
Ne croyez pas cependant
Que je sois aussi costaud
Que le dit Alice Donna
J’ai l’air comm’ça
Costaud et tout
Genre qui pleure pas
Genre qui s’en fout
Depuis tout un temps je vis en dehors du temps
Voilà pourquoi ce matin je n’avais pas envie
D’aller prendre un bol d’air
J’ai peur cependant
De manquer d’air
Comme le dis Manom D’Inverness
Dans ses chansons pleines d’ivresse
Dans c’qui forme mon univers et tout ce qui diffère
J’ai peur à mes repères, j’ai peur de manquer d’air
-dimdamdom-
Volubile.. extraordinaire..
Mais je te dirai que la peur n’évite pas le danger..
Bisous amie !
Bravo Dômi, pile poil dans le thème.
Bises
C’est excellent, Domi. Grand merci à toi. Bonne poursuite de ce mardi ! Bisous♥
Un poème de 6000 mots ça commence à faire.
Que d’envies de bon matin ! Comment les satisfaire en une seule journée ? Voilà pourquoi tu vis hors du temps. Bises
Eh bé dis donc tu en as des envies 🙂 mais non tu ne manques pas d’air au sens figuré s’entend !
bisous
j’ai bien aimé tous ces mots nous rappelant des gens d’avant. Bises
Bonjour,
comme je ne sais pas si tu vas recevoir ma newsletters je passe faire un coucou au revoir pour quelque temps voir article https://envie2.be/information-importante/
Bisous bien amicaux, Renée
Bonsoir,
Tu souhaites une publication un autre jour que le lundi 6 décembre ? Cela me semblait cadrer avec nos habitudes. Merci de me dire ce que tu souhaites.
Bises
Bonjour madame Dim Dom
voici le mot choisi par les Cabardouche : « pétrichor » pour la lettre de Noël. Nous pourrons sans doute intercaler quelques défis du lundi si Santa Mama nous laisse la place !
Bonne journée, amicalement .
Bonjour madame Dim Dom vous noterez que nous n’avons pas pu participé au défi de ce lundi …. mais nous serons présents pour le prochain . Bises des Cabardouche