Beaucoup d’entre vous auront peut-être déjà lu ce billet
Puisque je l’avais publié sur mon blog
Et sur Facebook en son temps
Parce que oui, moi aussi je suis addict!!!
Mais pas qu’à Facebook
Je le suis pour le virtuel en général!!!
C’est grave docteur???
Je me lève,
Et je mets à jour, mon statut
Puis je jette un coup d’oeil
Juste avant la pause café
Comme d’habitude
Je commente le statut
De Pierre, Jacques ou Paul
Puis voilà, c’est trop cool
J’ai un nouvel ami
Comme d’habitude
J’y retourne vite
Avant la cantine
Voir si Véro a commenté
Mon dernier article
Comme d’habitude
Elle n’a pas répondu
Cette fois je suis foutue
Les amis me délaissent
Ils n’ont que faire de mes états d’âmes
Comme d’habitude
Demain, c’est promis
Je ne viendrais plus
Même plus voir mes points cool
Car on ne m’en offre pas assez
Comme d’habitude
Comme d’haaaabituu u de………
Pour vous expliquer comment et pourquoi
Je suis tombée dans cet engrenage
Je me suis inspirée d’un article
Dans le magazine « Flair »
Que j’ai un peu tourné à ma sauce!!!
Voici ce qu’il nous dit :
Pourquoi sommes nous addict aux réseaux sociaux
Simplement, enfin c’est pas si simple,
Parce qu’on se façonne une vie parallèle
On a besoin de reconnaissance,
Mais on ne la trouve pas dans la vie réelle.
Alors que sur les réseaux sociaux, blogs y compris
On a l’impression d’être une super star
Parce qu’on a des centaines d’amis
Même des grandes stars
Qu’on ne connait, ni d’Eve, ni d’Adam
Enfin parfois on les connait
Ce qui m’a valu un coup de gueule hier
Sur mon compte privé de FB
On nous taggue un peu partout
On réagit à notre statut,
On s’extasie qu’on puisse se lever le matin
La gueule enfarinée
On nous oblige à aimer et commenter
Ne pas aimer, est une chose impossible
On s’expose sur les photos,
De nos vacances, de nos soirées
On expose,
Nos amours nouveaux ou déchus.
Bref on fait notre People
En nous fabricant une image.
Et le comble, c’est qu’on adore ça
Et on en redemande!!!
On y cherche aussi un psy
A moindre coût
On utilise les réseaux sociaux
Comme thérapie.
Ils sont notre confessionnal.
On n’est pas face à la personne à qui l’on se confie.
Il n’y a ni pleurs, ni cris, ni silences, ni regards
Qui en disent long.
Juste des mots et des smileys.
Et ça fait tellement de bien de « PARLER »
Que finalement, dès qu’il nous arrive
Le moindre évènement,
On envoie un message à l’un de nos contacts
Et on attend impatiemment
Derrière son écran une réaction.
D’ailleurs il me tarde de voir vos commentaires
Comme d’habitude!!!!