Scène hivernale

Pour ce premier jeudi poésie de la saison

chez les Croqueurs de Môts

ABC (Jardin des Môts) nous demande

une publication d’une photo poétique.

En fouillant dans mon grenier,

j’ai trouvé ces deux photos

sur lesquelles j’avais apposé ma petite griffe 😉

 

C’était en janvier 2013 …

 Nous recevions quelques amis à notre table

Voilà que ce matin tout est rangé

Et nous voilà prêts pour passer une belle journée

 Que je vous souhaite agréable!!!

 

Non le Père Noël n’est pas une ordure …

En ce lendemain de fête où quelques grognons

s’apprêtent à renvoyer leurs cadeaux

pourris au Père Noël, je vous propose un petit défi en N comme Noël.

Alors voici 🎅🎅🎅

Le Père-Noël s’en est allé

Au volant de sa 4X4 Nissan

Laissant derrière lui un nuage ….

Non pas d’étoiles mais de Co2

Qui vous asphyxie les poumons.

Mais il en faut plus que ça pour décevoir les petits enfants sages

Qui ont reçu de leur idole la Nintendo de leurs rêves

Le Nounours bionique

Les Nike dernier cri

Fabriqués à Nanping ou Nantong

Non je ne vous parle pas de ping-pong

Ni d’une ville de Nouvelle-Zélande

Mais de la Chine qui exploite de jeunes enfants

Pour jeter de la poudre aux yeux

De nos petits enfants tout innocents

A qui l’on donne des prénoms à coucher dehors

Comme Narcisse ou Nabuchodonosor

Et qui demandent comme animal de compagnie

Un Nasique parce que  ça fait plus in qu’un toutou ou un minou.

Alors moi je vous dis

Non le Père-Noël n’est pas une ordure

Ce sont les grands enfants qui ont cassé le mythe!!!

-dimdamdom-

Ayant fermé l’Annuaire pour les Nuls

Il m’arrivera de temps en temps de ramener ici

quelques défis de là bas 😉

 

Chaise musicale …

Il m’invita à prendre une chaise

Pour manger un chocolat à l’aise.

Nous eûmes trois petites chaises

Jusqu’à ce que Marie-Thérèse

Un jour ramène sa fraise

Et ….  nous biaise.

Remarquant que nous étions assis entre deux chaises

Elle usa de son regard de braise 😈

Pendant un temps musicales furent nos chaises

Nous plongeant dans un grand malaise.

Mais c’est avec beaucoup d’aise

Que je l’ai fait tomber de la chaise

Et la voilà obligée de filer à l’anglaise

-dimdamdom-

Conclusion : La vie c’est comme une boîte de chocolats,

on ne sait jamais sur quoi on tombe 😆 

Voici notre amie Fanfan à la barre des « Croqueurs de Môts « 

pour ce Défi N°197

chez les Croqueurs de Môts

Elle nous propose donc de  dire ce que nous inspirent ces chaises  .

(En espérant qu’elles nous inspirent )

Pourquoi sont-elles là ?

Que font-elles là ?

Qu’attendent-elles ?

Qu’ont-elles vu ?

Etc …

Et pour corser le tout, elle  nous demande juste de glisser

deux fois le mot « chocolat » dans votre texte en vers ou en prose.

Ca attendra demain …

…  c’est passer 10 minutes à choisir le bon stylo pour travailler

Procrastination c’est faire une tasse de thé

Procrastination, c’est trouver la façon la plus difficile de faire quelque chose

C’est passer d’une idée à une autre

C’est vérifier ses emails

Ecrire des emails

Procrastination c’est refaire une tasse de thé

Procrastiner c’est regarder par la fenêtre

Regarder les voisins

C’est regarder la télé

C’est être incapable d’arrêter de regarder la télé

C’est fumer une cigarette

C’est faire la vaisselle

Procrastination c’est ranger son bureau

C’est créer un plan d’évacuation

Procrastination c’est déménager ses meubles

C’est jouer à des jeux vidéos

C’est jouer à des jeux imaginaires avec ses meubles

Procrastination c’est mettre ses chaussettes par paire

C’est écrire des lettres de remerciement

C’est ne pas écrire des lettres de remerciement

Procrastination

C’est rêver la journée

Procrastination c’est caresser quelque chose

C’est arroser une plante

C’est griffonner

Procrastination c’est essayer de faire pousser des moustaches

C’est chasser une mouche

C’est tapoter avec son crayon

C’est faire mille choses en même temps et ne rien finir

Procrastination c’est faire une sieste

Procrastination c’est devenir ivre

C’est se gratter

Se re refaire une tasse de thé

C’est se couper le doigt aux rayons d’un vélo

C’est se mettre les doigts dans le nez

C’est attendre le facteur

C’est essayer d’éviter l’inévitable

Procrastination c’est écrire une liste

C’est avoir peur de finir quelque chose

Et vous savez quoi

J’ai très peur d’en être atteinte

Puisque cet article m’a occupée

Toute cette sainte journée

Rien que pour trouver l’inspiration

.Et pourtant j’avais de grands projets ce matin en me levant

Ranger ma maison avant le week-end

Faire du nettoyage, décorer ma maison

Remercier tous ceux qui me font le plaisir

De venir me lire

Venir vous lire

Etc, etc….

Et bien, vu l’heure tardive

Il ne me reste plus qu’à vous dire à demain

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie

mené par Fanfan chez les Croqueurs de Môts

sur le thème de l’attente.

Pas de pitié pour Lubin …

Lubin jeune plombier

D’une trentaine d’année

Décède de façon inopinée.

Quand il arrive dans l’au-delà

Il agite frénétiquement les bras

Parce qu’il ne comprend pas

Pourquoi lui qui faisait gentiment son turbin

Dans les salles de bain

Du matin au soir et du soir au matin

Etait appelé si tôt.

« Ho ho ho

Comment ça si tôt »

Lui répond Saint Pierre sans ménagement.

D’après les heures que tu factures à tes clients

Tu as au moins quatre vingts ans.

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill BillChère M’dame Jill Bill

Je vous prie d’excuser mon gamin

pour son retard, mais voyez vous

son métier ne lui donne guère de temps.

Je lui avais dit pourtant

qu’à se donner sans compter

il finirait par se perdre 😉

 

Le jour où je me suis aimé pour de vrai …

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle authenticité

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de vouloir une vie différente,
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue
à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation,
ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien
que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts,
et que ce n’est pas le moment.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire :
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle amour-propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire des grands plans.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, j’appelle ça simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert l’humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
Elle devient un allié très précieux.

Charlie Chaplin

Il y a longtemps que j’attendais ce jour,

J’ai conscience que j’ai encore du chemin à faire

Mais je suis sur la bonne voie.

Merci à vous pour votre belle écoute.

Voici ma participation au second jeudi poésie

pour le défi 196 mené en toute simplicité par Colette

chez les Croqueurs de Môts.

Jour, nuit … Défi 196 chez les Croqueurs de Mots

Le jour a des yeux, la nuit des oreilles. (proverbe persan)

Voici ma participation en toute simplicité

pour le défi 196 mené par Colette

pour les Croqueurs de Môts.

JOUR

NUIT

En cliquant sur les photos vous aurez un meilleur aperçu 😉

 

 

Nuit d’enfer …

Cinq heures du mat, je sors des urgences

De la Clinique Notre Dame de Bonne Espérance

Je longe l’avenue

Je me sens nue

Je passe à la banque

Le courage me manque

Mon compte est vide

Je deviens livide

Je tente de détourner

Le regard du banquier

Qui n’est pas dupe

Voyant sous ma jupe

Mes jambes bandées comme une momie

Sur mes poignets la trace d’une phlébotomie

Je me regarde dans les vitres des voitures

Je ne peux plus me voir en peinture

Je me dirige vers le pont Saint Pierre

Qui surplombe la rivière

J’enjambe le parapet

Prête à déraper

De ma vie je recherche les séquences

Mon acte sera t-il sans conséquence?

Que s’est-il donc passé avant cette nuit aux urgences

De la Clinique Notre Dame de Bonne Espérance?

-dimdamdom-

Je vous rassure, ce texte n’est que pure fiction 😉

Je l’avais publié en 2013, je participais à un défi

sur des mots imposés.

Ca n’a pas été facile de placer le mot phlébotomie ,

ça gâche un peu le côté poétique 😛 

Ceci est ma participation au premier jeudi poésie

mené par Colette chez les Croqueurs de Môts sur le thème « Nuit »

Edmond et le détecteur de mensonges !!!

Edmond Le père de Flavien

Dit de son fils qu’il est un bon à rien

A tel point qu’il songe

D’acheter un détecteur de mensonge

C’est un beau matin

Qu’il couronne la tête du gamin

D’un tout petit robot

Qui gifle ceux qui mentent de trop

C’est au petit déjeuner

Qu’il est décidé de le tester

» Où vas-tu aujourd’hui Flavien? »

A l’école papa, répond le fils

« Pas bien Flavien »

Et voilà qu’il prend sa première gifle

« Ok , je vais voir « Le Crapaud et le Maître d’Ecole » chez un ami »

« Pas bien Flavien »

Et hop une deuxième gifle

« Ok dit-il en regardant ses chaussures , c’est un film porno »

Edmond levant les yeux au ciel et très énervé

Dit qu’à son âge jamais il n’aurait osé

Et voilà qu’il prend à son tour une gifle

« Tel père tel fils » coquerique comme un coq la mère

Et voilà que c’est elle qui prend la gifle.

Morale de l’histoire

Vous voyez bien

Que mentir ne sert à rien!!!

-dimdamdom-

Pour le défi 195 chez les Croqueurs de Môts

Josette nous demande de raconter une histoire courte avec les mots imposés :

Ciel, chaussure, coq, couronne et crapaud

A partir de ce tableau (vu dans une brocante)