Je passais par ici, pour vous dire ….

Dans mon petit nid

Je reprends goût à la vie

Loin de tout confort

Je trouve le réconfort

De ma liberté je jouis

Je découvre des plaisirs enfouis

Je ris autant que je respire

Avec ceux qui me font sourire.

-dimdamdom-

A bientôt vous tous!!!

 

Et voilà ma Pomponnette qui savoure avec sa maîtresse

des grands moments de liberté, c’est que du bonheur 😀

Le rideau est tombé

Aujourd’hui était pour moi un jour important

Aussi beau qu’un jour de printemps

Je reviens d’un long voyage

A bord de mon petit nuage

Je suis allée cueillir quelques fleurs

Pour vous faire un bouquet de bonheur

Un bouquet qu’il vous faudra entretenir

Pour ne pas le laisser mourir

Le printemps c’est douceur

Le printemps c’est couleur

Je vous le souhaite porteur

De toutes ces saveurs.

-dimdamdom-

Merci Denis, Oriane, So Ft, Elisa, Mélina, Bérengère, Silvia, Marie, Isaline, Camille

pour ce que vous m’avez apporté tout au long de cette année, grâce à vous j’ai retrouvé

confiance en moi et ça fait un bien fou 😍

Voici ma dernière participation de la saison chez les Croqueurs de Môts

Je vous retrouve en septembre pour de nouveaux défis

en espérant vous retrouver nombreux 😀

A très bientôt.

Bises amirales.

Dômi.

Lettre à Mathieu

Pour ce défi 206 chez les Croqueurs de Môts

Asfree nous demande d’imaginer qu’un personnage fictif rencontré

à travers un roman ou un film nous écrive ?

A moins que se soit nous qui ayons quelque chose à lui dire.

Alors voilà, comme je n’ai guère de temps en cette fin de saison

je me suis inspirée d’un ancien défi , j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

Bonjour Mathieu,

Je pose à l’instant  le roman de Clémentine Célarié

dans lequel tu joues le personnage principal.

J’avoue que je me suis empressée d’en commencer la lecture

afin de pouvoir répondre à un défi chez les Croqueurs de Môts 

“On s’aimera” ce livre, au titre emprunté à un célèbre chanteur

raconte l’histoire d’une famille engluée dans sa richesse matérielle,

smartphone, écrans divers, et autres symboles du progrès de la technologie

et  se retrouve soudain bloquée dans sa luxueuse maison

par une violente tempête de neige ….

Je suis admirative, Mathieu, devant ta détermination

de vouloir réunir cette famille de “geek” complètement à l’Ouest.

i'm accroJe ne sais encore si tu es parvenu à leur réapprendre à se parler,

à s’écouter, à se regarder, à se toucher, à s’aimer

mais j’apprécie ta persévérance et le ton enjoué que tu as utilisé pour y arriver.

Alors il faut que je te dise pourquoi j’ai choisi cette lecture.

Tout comme toi Mathieu je me retrouve bloquée par une violente tempête dans ma vie.

Avant j’étais engluée dans une ambiance, métro, boulot, dodo, famille,

quand un tsunami a tout fait basculer.

Alors je me suis réfugiée derrière des écrans divers ,

chaque matin je me levais en mettant mes statuts à jour

puis je faisais le tour de mes contacts virtuels.

Après la pause café je commentais le statut ou l’article

de Pierre, Jacques ou Paul, puis voila cool j’avais un nouvel ami.

Avant midi j’allais vite voir si l’un ou l’autre

avait commenté mon dernier article et …. rien.

Je me suis retrouvée désarmée avec le sentiment

que mes amis me délaissaient parce qu’il n’avaient

que faire de mes états d’âme.

Maintenant j’aimerais tant qu’un petit gars comme toi Mathieu

m’aide à retrouver ma vie d’avant .

Du coup, tu vois,  je me suis posée quelques questions afin de comprendre

pourquoi je suis tombée dans cet engrenage.

Pour se faire je me suis inspirée d’un article dans un magazine

Que j’ai un peu tourné à ma sauce!!!

Voici ce qu’il nous dit :

Pourquoi sommes nous addicts aux réseaux sociaux et pas que

Simplement, enfin c’est pas si simple,

parce qu’on se façonne une vie parallèle.

On a besoin de reconnaissance,

mais on ne la trouve pas dans la vie réelle.

Alors que sur les réseaux sociaux, blogs y compris

on a l’impression d’être une super star

parce qu’on a des centaines d’amis même des grandes stars

Qu’on ne connait, ni d’Eve, ni d’Adam enfin parfois on les connait

Ce qui m’a valu un coup de gueule un jour sur mon compte privé de FB

On nous tague un peu partout, on réagit à notre statut,

On s’extasie qu’on puisse se lever le matin

Prendre son bain, manger aller aux toilettes …

On nous oblige à aimer et commenter

Ne pas aimer, est une chose impossible

On s’expose sur les photos, de nos vacances, de nos soirées

On expose, nos amours nouveaux ou déchus.

Bref on fait notre People en nous fabricant une image.

Et le comble, c’est qu’on adore ça et on en redemande!!!

On y cherche aussi un psy à moindre coût

On  utilise les blogs et les réseaux sociaux comme thérapie.

Ils sont notre confessionnal.

On n’est pas face à la personne à qui l’on se confie.

Il n’y a ni pleurs, ni cris, ni silences, ni regards

Qui en disent long,  juste des mots et des smileys.

Et ça fait tellement de bien de “PARLER”

Que finalement, dès qu’il nous arrive le moindre évènement,

On envoie un message à l’un de nos contacts

Et on attend impatiemment derrière son écran une réaction.

D’ailleurs il me tarde de voir vos commentaires 😉

J’aime beaucoup le livre de Clémentine Célarié qui nous ouvre les yeux

sur une virtualité devenu hélas tellement réalité.

 

Hommage à une belle d’âme

Tu es restée deux ans sans voix
Maintenant c’est nous que tu laisses sans voix
Avant d’être Maurane tu étais Claudine
Et nous sommes quelques unes à pleurer notre copine.

“L’objet profond de l’artiste est de donner plus qu’il ne possède.”
Tu nous as tant donné …. à commencer par ton amitié .

Le petit ours polaire sur la banquise

Un petit ours polaire inquiet demande à son père :

– Papa, suis-je un vrai ours polaire et pourquoi j’aime l’eau?

-Bien sûr mon fils que tu es un ours polaire et tu aimes l’eau parce que

les atomes forment des liens entre eux

en échangeant ou en partageant des électrons.

Ils forment alors une molécule.

Or, le monde étant injuste jusque dans l’infiniment petit,

le partage d’électrons n’est pas toujours équitable…

Certains atomes sont plus électronégatifs que d’autres, c’est-à-dire

qu’ils ont une plus forte capacité à attirer et à conserver les électrons.

Lorsque des atomes partagent des électrons pour former une molécule,

les électrons partagés passent plus de temps avec l’atome le plus électronégatif,

qui les retient davantage…

Donc, l’atome plus électronégatif a une charge partielle négative

puisque les électrons sont plus souvent de son côté.

Donc, l’atome moins électronégatif a une charge partielle positive.

Ce qui veut dire que même dans une molécule électriquement nulle,

on peut apercevoir une polarité.

L’eau, par exemple, est une molécule polaire, et le plus commun des solvants.

Donc, un solvant polaire.

Et les solutés polaires se dissolvent parfaitement dans les solvants polaires.

En toute vraisemblance le petit ours polaire n’a rien pigé compris, je vous rassure moi non plus.

Alors il demande à son père : – Oui mais qu’est-ce qu’un ours polaire ?

-C’est tout simplement un ours cartésien qui a changé de coordonnées…

lui répond son père.

Pas convaincu le petit ours polaire demande à sa mère :

– Maman suis-je un ours polaire ?

– Mais bien sûr petit, tu es un vrai ours polaire. Je suis un vrai ours-polaire

et ton papa est un vrai ours polaire donc, toi qui est notre petit,

tu es un vrai ours polaire! »

Le petit ours polaire, encore inquiet, va voir sa grand-mère mamie

et lui pose la même question. La grand-maman mamie ours polaire lui répond :

–  Mais oui, petit nigaud naîf, tu es un vrai ours polaire car je suis un vrai ours polaire et ton

grand-père papy aussi, nos enfants sont de vrais ours polaires et les enfants de nos enfants

sont de vrais ours polaires aussi …mais pourquoi me poses-tu cette question?

Le petit ours polaire lui répond :

–  Parce que j’ai froid quand je sors de l’eau !

Voici ma participation au défi 205 pour les Croqueurs de Môts

revue et corrigée, parce que Jazzy avait dit point de G (lipogramme)

sauf pour l’explication du papa .

Allez donc expliquer à un ours cartésien ce qu’est un lipogramme 😉

 

 

Ernest le fantastique …

C’est l’histoire d’un homme qui est né avec trois testicules.

Il s’appelait Ernest.

Toute sa vie durant, le pauvre Ernest

Alimentait un complexe grandissant au sujet du nombre de ses testicules.

À l’école déjà, tous ses petits camarades se payaient quotidiennement sa tête

En l’appelant ‘sapin de Noël’ faisant preuve d’un imaginaire

Surdimentionné en rapport avec sa glande surnuméraire.

Puis  l’armée, où les moqueries encore se répètent

En le surnommant  “triple bille’.

Son complexe commençait à prendre une importance démesurée.

Pour que son malheur soit complet, les quelques filles à qui il a pu exhiber

Sa particulière anatomie se sont toutes sauvées … vraiment pas sympa les filles!

Ou alors elles s’esclaffaient à tel point qu’elles en souffraient à en faire une hernie.

Au bord du suicide, Ernest décide de consulter des “chats” sur la toile,

Et par pur hasard, sur un forum d’échange classé cinq étoiles

Il lit une personne fort sympathique à qui il explique son souci d’androgénie.

Celui-ci lui recommande d’aller voir un psy

Ernest, étant un peu un cyberplouc sur les bords et ne comprenant pas grand chose

Aux subtilités du net, décide d’aller parler de son anamorphose.

Il va donc voir le psy…

 Vous comprenez docteur, avec mes trois testicules, ma vie n’a pas de sens…

Mais bien au contraire jeune homme,

Imaginez-vous la chance que vous avez d’être un surhomme!!!

 UNE FOIS ET DEMIE un homme normal!!! lui dit le psy avec beaucoup de bon sens.

Bref, vous êtes un surhomme, c’est fantastique !

 Mais c’est vrai ça!’ dit Ernest qui rebondit

En sortant du cabinet sans même dire au revoir au psy..

Quelques mètres plus loin, il monte dans un bus avec la démarche typique

Du super-homme qu’il est, style Aldo Maccione, mais en moins ridicule

Il s’assied à côté d’un monsieur et l’accoste de façon inopportune.

Savez vous monsieur qu’à nous deux nous avons cinq testicules?

Et voilà que le monsieur lui répond d’un air incrédule,

Ah bon? Vous en avez qu’une?

-dimdamdom-

Inutile de vous dire que c’est une petite histoire

Que j’ai trouvée sur le net

Et que j’ai mis en rime pour participer au premier jeudi poésie

mené par Jazzy chez les Croqueurs de Môts, défi 205

sur le thème « le fantastique »  en chanson ou en poème ou thème  libre.

N’est-il pas fantastique Ernest dans tous les sens du terme 🙂

 

Grain de folie …

Un peu loufoque
Parfois plein d’ émoi
C’est aussi moi
Quelques coups de gueule
Ce sont eux qui le veulent
De l’humour
J’en ai eu toujours
Mes amours
Ils sont dans le four
De l’amitié
Je distribue à volonté
De la poésie
C’est juste pour rimer avec zizi
Rien de pire
Que de ne pas sourire
-dimdamdom-

Tout ça pour vous dire merci

d’être toujours là pour me lire

entendre mes peines et mes délires.

Sachez que même si je me fais plus rare

rien ne pourrait m’arrêter de penser à vous,

vous êtes mon leitmotiv dans cette vie parfois difficile.

Ah le joli mois de mai …

Hier c’était le 1er Mai, jour de glande nationale,

Comme je suis de nature obéissante, j’ai fait ce qu’on nous demande,

J’ai glandé et pas que ce jour… ça vous l’aurez remarqué 😉

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous demandait de poétiser sur le joli moi de mai

Comme je suis fauchée …

A défaut de muguet je vous offre un pavé .

Et moi j’ai profité de celui de la voisine dans le coin de sa fenêtre …

Du muguet pas du pavé 😉

Le plus beau symbole du peuple ……. Le Pavé ….!!!

…. on lui marche dessus jusqu’à ce que vous vous le preniez sur la gueule …!!!

V’la tout d’abord le 1er mai

La jolie fête du saint boulot

Ceux qui en ont baisent toute la journée

Vont à la pêche, lavent leurs autos

Oui, c’est l’ bonheur, c’est les vacances

Y’a pas à dire, c’est l’ paradis

On en oublie ceux qu’ont pas d’ chance

Les RMIstes, les sans-abri

Quel jour joli, le 1er mai

C’est chômé, sauf pour les chômeurs

Ceux là, ils vendent des brins d’ muguet

Vu qu’il paraît qu’ ça porte bonheur

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes  … , si j’en avais

Tous les cinq ans, au mois de mai

On joue au jour des élections

On nous dit qu’ tout va s’arranger

Sauf le racisme et l’exclusion

Alors on part à la campagne

Electorale de préférence

Mais pas question d’ faire dans l’ social

Y’a des limites dans les finances

Tous les cinq ans, joli mois d’ mai

L’taulier d’ l’Etat fait l’amnistie

Toutes les bagnoles peuvent se vautrer

Vu qu’ ces années là, c’est gratuit

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli moi de mai

Ah ! Le joli mois de mes…

Le 8, il faut bien y penser

On commémore la fin d’ la guerre

Grâce aux nazis, c’est jour férié

On fait la fête aux militaires

On processionne et on défile

Même si l’ fascisme est toujours là

Ce genre de fête, c’est bien utile

Pour oublier qu’on marche au pas

Quel jour joli que le 8 mai

On l’a promis, c’est la dernière

Mais dès qu’ c’est question d’ bombarder

Il paraît qu’ c’est d’ l’humanitaire

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes…, si j’en avais

Et puis c’est l’ printemps au mois d’ mai

Au moins ça, ça remonte le moral

Ils sont en fleurs les brins d’ muguet

Il a éclos l’ front national

C’est vrai qu’ maintenant, on fête Jeanne d’Arc

Il y en a qui sont très inventifs

On peut voir fleurir les matraques

D’ ceux qui font saigner les manifs

Joli soit l’ printemps du mois d’ mai

On défile sur les coquelicots

C’est l’ temps des cerises écrasées

On s’en va cueillir du bicot

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois d’ mes…., si j’en avais

Il y a la Pentecôte au mois de mai

Et puis aussi la fête des mères

D’un côté, le jour des curés

De l’autre, l’idée d’un militaire

Et puis l’ mois d’ mai, c’est 68

Un grand coup d’ gueule qui s’est perdu

En y pensant, on s’ roule un stick

Puis on r’ tourne pointer au chômedu

Joli soit-il, le mois de mai

Toutes ces fêtes, tous ces souvenirs

Moi, j’ai pas d’ larmes à vous chialer

Juste un peu d’ rage à vous offrir

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes … , si j’en avais……

-Agnès Bihl-

 Bravo, Melle Bihl. Vous êtes une belle artiste.

 Une chanteuse à texte comme on n’en fait plus beaucoup.

Ca grince, ça touche là où ça fait mal, la où ça fait rire aussi.

Parce qu’en plus, vous avez un joli grain de folie.

Et on sent bien que cette époque vous insupporte,

Avec ses wagons de paradoxes.