POÈME MATHÉMATIQUE:
6 7 1 9
7 1 13 & 3
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7 1 10 20 PLAISIR
2 100 SERVIR
À LIRE DOUCEMENT..
Et pour finir l’histoire d’un petit
Que j’ai trouvée en parcourant le net
Là, sur ce banc, ce tout rond et tout poilu, c’est moi!
Je suis malmené, utilisé à mauvais escient, victime de billevesées et de coquecigrues,
Hué, vilipendé, accusé de maints maux et de moult vilénies…
Pourquoi tant de haine à mon égard?
Alors, j’ai cherché à comprendre et je vous livre, ici, l’histoire de ma vie.
J’ai appris que mon origine phénicienne qof (non, non, pas le Jean-Pierre!)
A donné en grec ancien la lettre koppa (sans bana!)
J’ai découvert aussi que les Étrusques m’avaient utilisé
Pour écrire un de leurs sons qui était une consonne dentale aspirée.
Pas banal, pour un !
Et les Latins?
Pour aucun des sons de leur langue morte, bien vivante à l’époque,
Ils n’avaient besoin de moi: pas d’bol!
Mais comme j’étais le pur descendant de la koppa grecque,
Ils m’ont utilisé pour écrire leur [kw] différent du [k]…
Mais cela, à une seule condition:
Je devais être suivi en permanence par un V (autrement dit un U pointu derrière le Q!) …
Vous me suivez? Oui? Non? Tant pis, je continue!
Par la suite, à l’époque où les hommes s’exprimaient en ancien français,
On me traita, hélas, de lettre inutile! Oui, Messieurs-Dames!
Et comme si cela ne suffisait pas,
On eut l’outrecuidance de me remplacer systématiquement par un C ou par un K …
Ce qui fait que les mots savants d’origine latine
Commençant par qua, que, qui, quo se familiarisèrent,
Se vulgarisèrent en débutant par ca, ke, ki ou co…
Disparu, le joli petit !
Heureusement, les humanistes de la Renaissance
Décidèrent de réserver la lettre « k » aux cas des mots grecs…
De plus, ces braves penseurs me firent, de nouveau, une belle place dans la langue écrite:
« Vive le ! »
Hélas, je n’avais pas de nom et il fallait bien m’appeler…
« Cé », c’était déjà pris!
« Ké », qu’est-ce que c’est que ce truc-là?
« Esse », il est complètement tordu, celui-là!
Et moi, alors?
C’est un certain Pierre de La Ramée (1515-1572)
Dit Petrus Ramus (il est né à Cuts dans l’Oise, c’est rigolo, pas vrai?)
Qui proposa de donner aux lettres des noms en rapport avec leurs origines:
– le « ké » devint donc « ka » à cause de la lettre grecque « kappa » ,
– et moi, on me baptisa « cu » (c’est cucu, comme nom, je sais!)
A cause du « u » collé au « » des Latins…
Cette proposition très logique fut jugée impudique,
Très impudique par les gens dits de bonnes mœurs!
Ce pauvre Ramus, on le jeta presque dans un cul-de-basse-fosse
Pour m’avoir donné un nom si impertinent et un grammairien catholique (avec un !)
L’assassina au cours du massacre de la Saint-Barthélémy.
Je ne pense pas que ce soit à cause de mon histoire de « « …
Aujourd’hui, je fais toujours rire quand on m’appelle ou quand on épèle,
Je fais toujours sourire les enfants qui récitent l’alphabet
Et on me trouve souvent dans des lieux incongrus et dans des histoires salaces…
Mais tant pis si les gens se moquent de moi et me ridiculisent
Car je suis sans doute la lettre qu’ils préfèrent :
Tout le monde aime raconter et entendre des histoires de !
Je vous invite à découvrir ce blog sans tarder c’est une vraie malle à trésors!!!
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Bon voilà comment se termine mon histoire de
Et j’espère que vous serez nombreux à venir admirer mon
Moi je file faire mes valises!!!