Je me berce dans l’illusion d’un jour pouvoir écrire aussi bien qu’un écrivain,
En attendant je me contente de m’exercer en créant des histoires
A partir de mots récoltés par Olivia Billington,
Olivia, que j’ai eu le très grand plaisir de rencontrer Samedi 2 juin,
Lors d’une séance de dédicace.
Ce fut un grand moment d’émotion pour moi,
Je pense qu’Olivia s’en est rendue compte, tant mes mains tremblaient.
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Aussi, j’ai pensé à vous en demandant à Olivia de dédicacer son livre
« Elle, une autre »
A ceux qui participent régulièrement au jeu
« Des mots, une histoire »
Plus particulièrement Antonio Elcanardo, Ceriat, Cistu et OncleDan
Ce dernier que j’ai oublié de nommer, en espérant qu’il ne m’en voudra pas
Car l’émotion était à son comble
Ainsi qu’aux lecteurs de mon blog.
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Je la remercie aussi d’avoir dédicacé, mon exemplaire que je garde précieusement.
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Alors passons sans tarder à ces mots, cette histoire dont les mots récoltés sont :
versatile – hétaïre – uniforme – vêtement – cloque – jaunissant – démagogue
– manne – goguenard – tablette – illusion – forteresse – confident – griser
– manchette – occupation – orée – sonnette
Comme je vous le disais plus haut, je me berce dans l’illusion d’un jour
Pouvoir écrire aussi bien qu’un grand écrivain.
Je me suis toujours demandé d’où me venait cet amour des mots .
Et c’est en fouillant dans une vieille manne de ma forteresse secrète
Que j’ai trouvé une photo de mes grand-parents.
On y voit mon grand-père dans son uniforme de Général ,
Un petit homme à la moustache frétillante et l’oeil goguenard
Plongeant droit dans le décolleté affriolant de ma grand-mère.
Malgré sa petite taille , il n’en était pas moins démagogue,
Il était très fort pour gagner de la popularité.
On le disait aussi très versatile.
Ma grand-mère, malgré son vêtement léger pour l’époque
N’avait rien d’une hétaïre de la Grèce Antique,
Elle avait le regard doux, un peu absent .
En regardant plus loin je trouvais sur une tablette poussiéreuse
A côté d’un bouton de manchette de mon grand-père,
Un petit carnet au papier jaunissant.
Il était en quelque sorte son confident.
Quand son époux partait griser les foules
Elle aimait s’asseoire sur la mousse tendre
A l’orée du bois pour y déposer ses maux.
C’est ainsi que j’appris que mon grand-père pendant l’occupation,
Avait fauté en mettant en cloque une jeune infirmière
Qui l’avait soigné dans un hôpital de guerre.
Je comprenais désormais mieux le regard lointain de ma grand-mère.
C’est pourquoi aujourd’hui il m’arrive d’écrire quelques poèmes,
Sans avoir la prétention d’être poète, juste que j’aime les jolis mots,
Ceux qui expriment nos maux.
Est poète aussi celui qui vous donne l’envie d’aimer la poésie
En partageant des mots jolis empruntés à autrui,
Ce que je fais dans le
« Coin de ma poésie »
En pratiquant cet art qui plane sur nos vies,
Chaque jour devient alors poésie.
Je remercie ma grand-mère de m’avoir légué cet amour des mots.
-dimdamdom-
Heu, je viens d’entendre la sonnette
Peut-être le facteur…