Petit oiseau est devenu grand !

Aujourd’hui

Est un jour ou j’oublie tout

Les cons

Les moins cons

Les gentils

Les moins gentils

Parce qu’aujourd’hui

J’ai retrouvé mon petit

Il est enfin revenu

D’un pays inconnu

Où il se sentait nu

Nu de ses parents

Nu de ses amis

Nu de son nid

Et puis zut

Même si cela ne rime plus

Moi je m’en fiche

Suis trop contente

De retrouver mon petit!!!

-dimdamdom-

Ca c’était en 2010, mon grand garçon avait 21 ans

il se prenait un peu le melon 😛 , aujourd’hui il a 32 ans

et à son tour il a construit son nid 😛

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

avec ABC à la barre, le thème est le Nid .

Les Croqueurs de Môts, côté jardin !

ABC  a subi une attaque en règle

par des Motivores  (mangeurs de mots)

Elle profite d’être à la barre du navire des Croqueurs de Môts

pour lancer un SOS et demander une recette simple et efficace

pour réparer les dégâts !

 

C’était en mars 2020 …

Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.

Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait,

les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu,

le matin arrivait plus tôt.

C’était en Avril 2020 …

Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,

les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.

Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

C’était en mai 2020 …

Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents,

familles et enfants.

Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle

et les jours se ressemblaient.

Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri,

les feuilles ont poussé.

Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, 

chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même,

ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés

sur d’autres valeurs.

Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde

qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits,

les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

 

Pour ma part, j’ai profité de cette longue pause pour me mettre au jardinage
J’ai semé salades, haricots, pommes de terre, concombres, tomates, potirons,
poivrons, carottes, persil, coriandre, menthe, oignons etc …

 

En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin.
Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces,
mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles. (Khalil Gibran)

 

Nous sommes en mars 2021

Rien n’a vraiment changé , mais nous sommes vivants !!!

Et le printemps ne sait toujours pas …

 

 

 

 

Au jardin des Môts

Aujourd’hui est un jour important

Comme un avant goût de printemps

Je reviens d’un long voyage

A bord de mon petit nuage

Je suis allée cueillir quelques fleurs

Pour vous faire un bouquet de bonheur

Un bouquet qu’il vous faudra entretenir

Pour ne pas le laisser mourir

Le printemps c’est douceur

Le printemps c’est couleur

Je vous le souhaite porteur

De toutes ces saveurs.

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

ABC, nous demande de refleurir son jardin de Môts.

Voici quelques mots que je partage volontiers avec vous tous.

L’hiver plus la pandémie, nous ont passablement fatigués

il est temps que nous puissions retrouver un peu je joie

et de sérénité dans nos vies.

 

Souvenirs, souvenirs !

En ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts, je profite

du thème « Souvenirs » proposé par Fanfan, pour vous souhaiter

une bonne et meilleure année que celle que nous venons de passer.

Qu’il était long le chemin

Mais tellement bon

Que mon coeur en fait des bonds

Je garderai de ces instants

Des souvenirs latents

De rencontres et retrouvailles

D’instants canailles

Avec vous mes amis je suis prête

A faire de chaque jour, un jour de fête

A faire et refaire le tour du monde

Du moment que la joie m’inonde

Voilà ma façon de vous dire

Que ma vie avec vous n’est que sourire

Et que vivre au Nord

Ou au Sud, votre seule amitié m’honore

-dimdamdom-

Je dédie mon petit poème

à tous ceux de ce monde virtuel

que j’ai eu le grand plaisir de rencontrer

dans ma vie de blogueuse et sur le chemin de Compostelle .

Certains sont restés des amis sincères

d’autres j’ai perdu de vue

avec certains le courant n’est pas passé…

Mais je garde au fond de moi

un souvenir ému de chaque rencontre 😛

De souris des villes à souris des champs!!!

Sur mon tracteur de l’an mille neuf cent neuf,

Je parcours les champs

De souris des villes

Je deviens souris des champs

Devant moi la nature défile

Du haut de mon tracteur je suis à la teuf!!!

Dans ma vieille teuf teuf

Je suis toute la journée dans les files

De souris des champs

Je redeviens souris des villes

Je cherche la clé des champs

Dans ma vieille teuf teuf je ne suis plus à la teuf!!!

-dimdamdom-

Encore une revisite pour ce jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené par Josette en direct de sa cachette 🙂

Je ne sais pas pourquoi, en ce moment je suis un peu nostalgique

mais je vous rassure ça fait partie de mes meilleurs souvenirs.

 

Etrange présence …

Le prédateur

 N’a pas de coeur

 Ce n’est pas par hasard

 Qu’il entre chez vous sans crier gare

 Il parle de tout

 Parle de vous partout

 Il est beau parleur

Souvent enjôleur

Il dit de sa vie

Qu’elle n’est que mépris

Il fait en sorte

Que vous lui ouvriez votre porte

 Il vous amadoue pour ensuite

Prendre la fuite

Et ressort de chez vous sans égard

En vous laissant ballant sur le quai d’une gare

Avant que vous compreniez

 Qu’il a une vie dérangée,

 C’est trop tard il a ouvert votre coeur

-dimdamdom-

Voici ma participation au second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

avec Colette à la barre, sur le thème « Présence »

Colette a dit « pas d’a » !!!

Un peu loufoque

Quelque fois plein d’ émoi

C’est encore moi

Quelques coups de gueule

Ce sont eux qui le veulent

De l’humour

Je possède toujours

Mes @mours

Ils sont dans le four

De l’@mitié

Je distribue de bon gré

Chez moi poésie

C’est juste pour rimer avec zizi

Rien de pire

Que de ne vouloir sourire

-dimd@mdom-

Pour le défi 243 chez les Croqueurs de Môts

Colette nous dit « pas d’à » !

C@ tombe bien, j’@v@is ce petit texte sous le br@s 😛

 

Je m’ennuie

 

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette,

le thème est : l’ennui.

Chez moi , l’ennui et le manque d’inspiration

sont devenus récurrents , alors

je m’isole dans mon coin et je lis …

 

Je n’ai point d’envie

Pas plus de fantaisie

Que de poésie !

C’est bien ça le pire

Quand je manque de sourire

Et de mots à écrire

C’est comme un jour de pluie

Je m’ennuie

Même si au dehors le soleil luit .

Alors je cherche

Qu’on me tende une perche

Et qu’on cherche

A me redonner l’envie

De poésie

Et de fantaisie !

-dimdamdom-

 

 

Vous avez dit Hexakosioihexekontahexaphobie …

Nous étions le 6/6/66

Nous habitions au 66 avenue du 6 juin 1944 dans le 66 (Pyrénées orientales)

Cette année on accueillait pour la première fois

notre futur beau-fils pour qui j’avais voulu me surpasser

en préparant un plat local ancestral :

“Daube de pieuvre à la sauce diable et aux petits blancs de Paris ”.

Lorsque le plat fumant arriva sur la table,

il avait pris une couleur inquiétante.

Je ne sais si c’était par politesse ou par gourmandise

Mais le prétendant de ma fille l’engloutit en deux coups de cuiller à pot.

Très vite ses cheveux se dressèrent sur le sommet du crâne

qui le faisaient ressembler au diable.

Des flammèches sortaient de ses oreilles.

C’était époustouflant

Il se leva et courut pour se mettre en retraite dans les water closed .

On aurait dit Andromaque au galop

Son teint était aussi blanc que la cuvette.

C’est avec tambour et trompette que nous appelions les pompiers.

A peine arrivé à l’hôpital un médecin le prit en charge

sans se soucier de la portière de l’ambulance

qui retomba sur les doigts de l’infortuné .

Le voir se tordre de la sorte ne rassurait guère le corps médical

ni moi qui commençais à avoir des doutes sur les champignons

que j’avais cueillis la veille, qui se confondaient à s’y méprendre

à l’entolome livide, une espèce de champignons toxiques.

La salle d’attente était bondée.

Malgré un homme au complet marron prêt à chicaner,

on le fit passer devant tout le monde.

Pardonnez moi de ne point finasser

Mais entre ses doigts qu’on venait d’écraser

et le derrière envahi d’une collection d’hémorroïdes fulgurante

qui l’empêchait de s’asseoir,

le jeunot se trouvait en bien mauvaise posture

et me voyait surtout navrée d’avoir voulu tester cette spécialité culinaire.

Après quelques analgésiques le malheureux fut soulagé.

On lui prescrit une cure de tisane d’Harpagophytum procumbens

(Griffe du Diable)

ce qui le rendit complètement apathique.

Quelle chance cela m’a évité d’être invectivée .

Selon l’usage, une enquête fut menée et il s’avéra

que l’infortuné n’avait nullement été empoisonné par sa future belle-mère,

en l’occurrence moi, mais était atteint d’Hexakosioihexekontahexaphobie

(peur du nombre 666)

Cette histoire burlesque me fait penser à une petite blague …

Un gars rentre dans un bar :

– Je voudrais une chwirzderkilmaskichtmeurk à la menthe.

Et le barman :

– Une chwirzderkilmaskichtmeurk à la quoi ? 😆

 

Ceci était ma participation au défi 242 chez les Croqueurs de Môts

mené par Jill Bill à qui je souhaite un prompt rétablissement

et un retour rapide à la maison.

Le thème du défi étant …

Un dimanche d’automne

Marilyn et vous allez en forêt profonde

Ni vus, ni connus,

En quête d’un, vénéneux

Avec derrière la tête, une invitation à dîner, fatale !

Petits blancs de Paris et dedans de l’entolome livide, à confondre.

Au menu, traficoté…

Potage forestier

Omelette forestière

Côte de porc forestière et,

Vraie truffe pâtissière, si encore en vie… !

Racontez-nous ce repas « faussement » partagé,

Comme dans tout bon roman policier !

Projet réussi ou foiré… !?

Mais nan, mais non, impossible pas français… ^^

Un p’tit mot intello en imposé cependant: «Hexakosioihexekontahexaphobie »

PS : Avis au Croqueurs de Môts, j’ajouterai vos liens demain sur le blog

de la communauté en espérant que la newsletter sera à nouveau opérationnelle.

Je vous prie de m’excuser pour le désagrément 😐

L’importun

Toi le philosophe

Qui m’apostrophe

Chaque nuit tu vagabondes

Dans mon monde

Comme un fantôme diaphane

Dans une vielle cabane.

De derrière ta psyché

Bien caché

En toute transparence

Tu joues de mon innocence

Tu me demandes d’être honnête

Mais la vérité tu n’acceptes

J’aimais pourtant quand ta poésie

Rimait avec fantaisie

Mais tu viens de lever le voile

Sur ce que tu représentes sur ma toile

Tes mots savants

Sont devenus pour moi insignifiants

Tu parles dans le brouillard

Tu joues à colin-maillard

Derrière un foulard de dentelle

Dans une lumière artificielle

Je te crains moins lorsque tu es visible

Que lorsque tu te fais invisible

Ta nouvelle politique

Prend des goûts de vomique

Tu cherches à briller

Mais le cristal est usé

Ton énigme est introuvable

Parce qu’elle est déplorable

Avec toi mon vin s’est transformé en eau

Il est devenu aussi insipide

Que toi tu es devenu schizoïde

Ton lagon je n’ai fait que traverser

Je ne veux plus m’y arrêter

ADIEU

-dimdamdom-

Pour ma participation au premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené par Jill Bill sur le thème « L’importun »

J’ai choisi ce poème que je réédite souvent

parce qu’il me parle toujours autant, même si cet importun

ne fait plus partie de ma vie depuis longtemps.