Edmond et le détecteur de mensonges !!!

Edmond Le père de Flavien

Dit de son fils qu’il est un bon à rien

A tel point qu’il songe

D’acheter un détecteur de mensonge

C’est un beau matin

Qu’il couronne la tête du gamin

D’un tout petit robot

Qui gifle ceux qui mentent de trop

C’est au petit déjeuner

Qu’il est décidé de le tester

» Où vas-tu aujourd’hui Flavien? »

A l’école papa, répond le fils

« Pas bien Flavien »

Et voilà qu’il prend sa première gifle

« Ok , je vais voir « Le Crapaud et le Maître d’Ecole » chez un ami »

« Pas bien Flavien »

Et hop une deuxième gifle

« Ok dit-il en regardant ses chaussures , c’est un film porno »

Edmond levant les yeux au ciel et très énervé

Dit qu’à son âge jamais il n’aurait osé

Et voilà qu’il prend à son tour une gifle

« Tel père tel fils » coquerique comme un coq la mère

Et voilà que c’est elle qui prend la gifle.

Morale de l’histoire

Vous voyez bien

Que mentir ne sert à rien!!!

-dimdamdom-

Pour le défi 195 chez les Croqueurs de Môts

Josette nous demande de raconter une histoire courte avec les mots imposés :

Ciel, chaussure, coq, couronne et crapaud

A partir de ce tableau (vu dans une brocante)

Je tricote ma vie …

Petit à petit

Je tricote ma vie

Je prends du fil noir et gris

Pour tricoter mon désespoir et mes cris

Je me nourris de poésies

Le regard plongé dans le ciel infini

Je prends du fil bleu

Et je remets un peu d’espoir dans mes yeux

J’écris de la poésie

En écoutant des douces mélodies

Je ne suis ni Verlaine, ni Rimbaud,

Mais mes poésies sont juste de l’amour et des mots

Petit à petit

Je tricote ma vie

Je prends du fil rouge et rose

Pour tricoter plein de tendresse et de belles choses

Je ne rêve pas de luxe et de palace

Mais d’une vie simple sans strass

Mon fil n’est pas assez long

Pour tricoter tous mes pardons

Je le sais je ne suis pas une sainte

Et tricote mal mes plaintes

Mais il y a tant de place dans mon coeur

Et suffisamment de couleurs

Pour tricoter à ceux que j’aime

Un joli arc en ciel sans blême

Je laisse les couleurs de la rancoeur et de la haine

Et j’oublie les rares amis qui m’ont fait de la peine

J’offre le restant de ma laine

A ceux qui veulent apprendre à me connaître quand même.

 

Ce magnifique poème ne m’appartient pas

Je l’ai cherché à travers le net, pour exprimer quelques sentiments.

Et je remercie deux personnes qui m’ont permis

De le publier ici!!! 

Merci à Laurelyne     link

Mais aussi à Pauleys Poésie   link

Des blogs aujourd’hui fermés !!!

 

Suis sûre que vous vous posez la question

« Mais où veut-elle encore en venir  Dimdamdom? »

Et bien c’est très simple

C’est que depuis que je suis dans ce monde

Je suis devenue accroc.

Ce billet n’est pas anodin

Vous savez au combien mon esprit était torturé

Ces derniers temps

Et j’ai cherché une issue

Et je l’ai trouvée enfin

C’est fou comme ça tricote dans ma tête

Et comme je ne tricote pas trop bien la laine

Et que je préfère tricoter les mots

Ceux qui me passent par la tête

Ou ceux qu’on me prête

Je vous ai fait un tricot de mots que j’ai empruntés

Afin d’en recouvrir la planète

Celle de l’amitié sans frontière

Pour laquelle je suis toute prête!!!

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie

mené par Josette (La cachette à Josette)

chez les Croqueurs de môts

sur le thème « couleur »

 

 

Le lac des cygnes

Auparavant mon frère était dans les affaires,

plus particulièrement dans le spectacle,

Un homme très doué disait-on dans son entourage.

il n’avait de cesse de progresser dans son métier.

Il partait souvent en tournée dans tous les pays du monde,

faisant des aller-retour incessants, jusqu’au jour où….

Je sens que vous allez ricaner 🙂

Son beau-père lui demandait de mettre en scène un ballet célèbre

 » Le lac des Cygnes »

pour la coopérative de volailles dont il était le PDG.

Mon frère voulant surprendre ce beau-père exigeant

organisa cela en main de maître.

Tout était prêt pour la représentation,

de nombreux tracts furent imprimés et distribués,

la salle était remplie quand soudain une personne s’esclaffait dans le public …

tout en lisant son prospectus à voix haute

sur lequel on pouvait voir en grand titre

« Le lac des dindes ».

le lac des dindes

Depuis mon frère ne s’en remet pas

Je lui dirais bien ceci …

Les difficultés commencent : c’est le signe de la réussite.

Le Schpountz (1938)

-Marcel Pagnol-

mais je crains que ce soit foutu 🙄 

je l’ai vu errer le long de la chaussée

en pleine circulation …

Voici ma participation au défi 194

chez les Croqueurs de Môts

mené par Lénaïg

 

Signé Macron …

J’ai cherché une photo poétique d’Emmanuel Macron

et je n’ai trouvé que celle-ci .

Cela dit dit, j’adore les ânes 🙂

Pour ce premier jeudi poésie du défi 194 mené par Lénaïg

chez les Croqueurs de Môts, j’ai choisi un poème

auquel personne ne s’attendait et certainement pas le peuple Français …

Après avoir reçu un poème écrit par une jeune Britannique de 13 ans,

le président Emmanuel Macron a répondu en signant à son tour

un poème en anglais.

Lorsque Sophie, une Britannique de 13 ans, a écrit un poème

au président de la République française, elle ne s’attendait sans doute

pas à recevoir une réponse, encore moins des vers rédigés…

par Emmanuel Macron lui-même.

Et pourtant, d’après le compte Twitter de l’Ambassade de France

en Grande-Bretagne, c’est bien ce qui s’est passé.

L’Ambassade a diffusé plusieurs messages sur le réseau

social, pour souhaiter un bon anniversaire à la jeune fille,

accompagnés de la réponse présidentielle.

(C’était mon anniversaire aujourd’hui et j’ai reçu énormément de messages…

et pourtant … j’ai attendu, attendu …. il n’est jamais venu 🙁 )

Sophie avait rédigé un poème dédié à la Tour Eiffel.

Emmanuel Macron lui a répondu par quelques vers dans la langue

de Shakespeare, qu’il utilise régulièrement, comme lors de son voyage

à New York en septembre, durant lequel il s’était exprimé en anglais

lors d’un entretien sur CNN.

Voici le texte du poème écrit par Emmanuel Macron,

dans lequel il fait dialoguer le célèbre monument surplombant

le champ de Mars avec son interlocutrice :

On a trip to Paris one day, little Sophie

Met a giant lady lighting up the night sky

« What’s your name, you magical monster? »

« My many visitors call me the Eiffel Tower. »

« In all your attire, don’t your sometimes tire

Of being seen only as a humdrum tower?

You, a dragon, a fairy watching over Paris,

An Olympic torch held aloft in grey skies? »

« How you flatter me! So few poets these days

Ever sing the praises of my Parisian soul,

As did Cocteau, Aragon, Cendrars,

Trénet and Apollinaire… Since you’re so good

At seeing beneath the surface, you could

-If you like, when you’re back from France-

Take up your pen and write down

Why you like me -it would be nice and fun! »

« You can count on me! There’s so much to say!

I’ll write twenty lines… but who will read them? »

« Well, I know a man who’ll read your verse. »

« Really? Who? »

« The President of France »

Voici la traduction approximative du poème :

Un jour en voyage à Paris, la petite Sophie

A rencontré une grande dame illuminant la nuit

« Quel est ton nom, ô monstre magique? »

« Mes nombreux visiteurs m’appellent Tour Eiffel »

« Dans votre accoutrement, ne vous lassez vous jamais

De n’être vue que comme une banale tour?

Vous, un dragon, une fée, qui veille sur Paris,

Une flamme olympique qui flotte dans le ciel gris?

« Comme tu me flattes! Si rares sont les poètes

Qui chantent les louanges de mon âme parisienne

Comme l’ont fait Cocteau, Aragon, Cendrars,

Trénet et Apollinaire… Comme tu es si douée

Pour voir sous la surface, tu pourrais

-Si tu veux, quand tu seras rentrée de France-

Prendre ton stylo et écrire

Pourquoi tu m’apprécies -ce serait gentil et amusant! »

« Vous pouvez compter sur moi! Il y a tant à dire

J’écrirais vingt lignes… mais qui les lira? »

« Eh bien je connais un homme qui lira ton poème. »

« Vraiment? Qui? »

« Le président de la France. »

Le temps c’est de l’amour ….

Image (35)« Le temps passe et repasse mais les souvenirs restent à la place »

OLYMPUS DIGITAL CAMERA« La jeunesse est chose si légère, cueillons quand il est temps cette

fleur passagère. »

Pour ce défi 192 chez les Croqueurs de Môts

Jeanne Fadosi

nous demande de raconter ou inventer les temps forts

d’une heure de notre vie en un minimum de mots.

Pour toi Jeanne j’ai fait encore plus fort …

45 ans se sont écoulés entre les deux clichés

Je n’ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens

enfin oui … juste ce petit poème

 

Nous n’étions pas différents

Juste pas les mêmes parents

Nous avons partagé le même nid

Croyant que ce serait pour la vie

Nous sommes retournés chez nos parents

Nous leurs manquions tellement

De force avons quitté le nid

Cela s’est fait sans bruit

Peut-on leur en vouloir

Même si bien souvent nous pleurions dans le noir

Tort ou raison?

A chacun sa raison

Avons fait notre chemin

Parfois caha, parfois cahin

Avons laissé s’écouler le temps

Tellement longtemps

Qu’aujourd’hui nous nous retrouvons

Et voilà que nous bredouillons

Tant de choses à dire

Tant de choses à se souvenir

-dimdamdom-

 

Image (23)Pour le moment je n’ai guère de temps

pas plus d’inspiration,

voilà pourquoi je fais un tour

dans ma machine à remonter le temps

j’espère que vous ne m’en voudrez pas 😉

Se tuer à la tâche …

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce défi 191 chez les Croqueurs de Môts

Jill-Bill nous propose une illustration titrée :

« Se tuer à la tâche » ,  de broder un texte autour,

et rajouter en imposé ces bons mots de Pierre Doris

« Je me suis engagé dans la marine le jour où mon père a dit

qu’on était sur terre pour travailler dur !  »

Je sens que vous allez m’en vouloir pour cette histoire interminable

Mais vous verrez ça va vous tenir en haleine jusqu’à la fin.

 

 

A la caserne arrivée de nouvelles recrues.

Le caporal fait mettre les hommes au garde-à-vous.

– Vos noms et vos prénoms ?

Les recrues répondent

– Vous venez de quelle région ?

– Niveau d’études

– Profession ?

– Boulanger !

– Excellent ! affecté aux cuisines

– Facteur !

– Excellent ! il nous manque un vaguemestre …

– Glutier !

– Grutier, c’est très bien cela, grutier !

– Non pas Grutier, Caporal, Glutier !

Le caporal ne voit pas très bien ce que c’est mais ne veut pas perdre la face

– Glutier, ah oui bien sûr Glutier… c’est excellent cela !

Le caporal décide quand même d’en référer à l’adjudant

– Mon adjudant je vous signale que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !

– Un grutier, oui et alors ?

– Non pas Grutier mon Adjudant, Glutier !

L’adjudant ne voit pas du tout ce que ça peut être

– Glutier, ah oui bien sur Glutier… c’est très très bien cela !

L’adjudant en réfère alors au capitaine

– Mon capitaine je tiens à vous informer que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !

– Nous avons donc un grutier, la belle affaire !

– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !

Le capitaine ne voit pas du tout ce que peut être ce métier bizarre

– Glutier, ah oui bien sur Glutier… voilà qui n’est pas commun de nos jours !

Le capitaine en réfère alors au colonel

– Mon colonel , j’ai le devoir de vous informer présentement de la présence

Parmi nous d’une nouvelle recrue dont le métier serait glutier.

– Un grutier sans doute ?

– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !

Le colonel n’a jamais entendu parler de cette profession

– Glutier, ah oui bien sur Glutier… voilà qui est un honneur pour notre régiment,

Je vous remercie capitaine de m’en avoir informé !

Le colonel se précipite vers son téléphone et tente de joindre son général

(ici on peut encore prolonger l’histoire… il n’arrive pas à joindre le général tout de suite etc.)

– Mon général, je suis désolé de vous déranger à cette heure

Mais je tiens à vous signaler que nous avons recruté un glutier !

– Un grutier, pour quoi faire la caserne est en travaux ?

– Non mon général, la caserne n’est pas en travaux, et il ne s’agit pas d’un grutier, mais d’ un glutier !

– C’est cela oui ! Mais c’est extraordinaire cela, vous avez bien fait de m’en aviser.

Le Général téléphone alors au chef d’état major de l’armée de Terre

(ici on peut encore prolonger l’histoire… il n’arrive pas à joindre le général tout de suite etc)

– Mon général, on vient de me faire remonter une information que je pense importante,

car l’information c’est que … à la caserne de Mazamet, ils ont recruté un glutier

– Pardon, vous êtes en train de me téléphoner en pleine réunion d’état major

pour me dire qu’il y a un grutier à Mazamet ?

– Non mon général, un glutier, pas un grutier !

– Un glutier ? Ah oui un glutier !

Vous avez fort bien fait de m’en avertir vous aurez des instructions dans quelques temps.

Le chef d’état major des armées est bien embarrassé,

on vient de lui faire-part d’une nouvelle qui paraît importante,

et il ne sait pas comment la traiter.

Il décide donc d’en aviser le ministère.

(Prolongation de l’histoire, on peut faire intervenir plusieurs niveaux de responsabilité

au ministère avant d’arriver au ministre lui-même)

– Un glutier ! Un glutier me dites-vous ?

Le ministre ne voit pas trop ce que ça peut-être et réserve sa réponse,

il cherche dans des tas de dictionnaires, d’encyclopédies, sur Internet,

demande à sa maîtresse, téléphone aux renseignements mais pas de réponse…

Et pourtant ça doit être un truc super important.

Quelques jours après il convoque son chef de cabinet :

– Bon il faut absolument laisser travailler ce type,

allouez-lui un budget quotidien de 100 euros.

Qu’il commande ce dont il a besoin, qu’on le dispense de toute instruction militaire.

Mais qu’on me tienne au courant de ses travaux ! Je veux un point dans … disons un mois…

L’information redescend donc, le chef de cabinet du ministère en informe son chef de service

qui joint le chef d’état major de l’armée de terre

qui joint le général commandant la région militaire sud

qui à son tour contacte le colonel responsable de la caserne de Mazamet.

Celui ci fait descendre l’information jusqu’au glutier.

Le glutier se met donc immédiatement à utiliser son budget.

Il commence par commander de quoi se faire une baraque préfabriquée

en plein milieu de la cour de la caserne, puis il commande des meubles,

une chaîne hi-fi, la télé, un magnétoscope, un ordinateur, un bar.

Une fois installé, il commande spécialement ses repas chez un traiteur,

fait venir pleins de bouteilles, mais aussi des cassettes vidéos, des CD,

et commence à mener grande vie allant jusqu’à faire venir de temps à autres des call-girls.

Au bout d’un mois, le colonel demande au capitaine de faire un rapport sur ses activités.

Le capitaine demande donc à l’adjudant qui demande au caporal qui rédige un rapport.

Le rapport remonte donc par la voie hiérarchique et finit par atterrir chez le ministre.

– Un canapé, le traiteur ? des filles ? j’ai soudain des doutes !!!

Que l’on demande à ce glutier la raison de ces dépenses insolites

qui ne me paraissent pas avoir un rapport direct avec l’activité d’un glutier .

(en disant cela le ministre est conscient de prendre des risques, mais on est ministre ou on ne l’est pas…)

La réponse redescend, toujours aussi hiérarchiquement jusqu’au Caporal

– Glutier, l’adjudant voudrait savoir la raison pour laquelle toutes ces dépenses ont été engagées,

Alors qu’a priori elle n’ont pas grand chose à voir avec l’activité d’un glutier .

– Caporal si je fais toutes ces dépenses c’est pour conserver le moral

qui me permettra d’aboutir dans ma tâche !

Le caporal retransmet la réponse à l’adjudant….jusqu’au ministre

– Monsieur le ministre, il nous est répondu que les dépenses du glutier ont pour motif

que celui-ci tient à conserver un excellent moral afin de finaliser sa production !

– Ouf me voici rassuré !

Que l’on me refasse un point dans un mois !

Le mois suivant, même rapport

– Bon ça commence à être long !

Trouvez le moyen de voir le résultat de son travail le plus tôt possible

La réponse redescend jusqu’au général de région qui tenant à sa réputation appelle le colonel

– Je me rendrais dans 8 jours en visite dans votre caserne, et ce jour là je saluerai le glutier.

J’espère voir enfin le résultat de son travail.

Le colonel fait donner des ordres pour savoir si le glutier sera prêt,

Mais apparemment il ne le sera pas.

Il se déplace donc lui-même, le type est en train d’écouter une musique d’enfer

en fumant un énorme cigare sur son canapé en cuir et en sirotant un excellent whisky.

– Quel honneur Co co co colonel ?

– Vous m’avez l’air dans un drôle d’état !

– Un whisky ?

– Non-merci ! Un glutier ca fait quoi ?

– Un glutier, ça fait des gluts !

– Et vous avez fait combien de gluts depuis que vous êtes là ?

– Aucun !

– Comment aucun ?

– C’est très long, et il faut beaucoup de préparation psychologique !

– Et vous avez l’intention d’en finir un pour quand ?

– Bientôt, bientôt !

– Ca ne va pas je veux une date (puis saisi d’une idée subite),

De toute façon le général viendra visiter notre caserne la semaine prochaine,

Il m’a fait savoir qu’il serait particulièrement honoré si vous consentiez à lui offrir un glut !

– Offrir un glut au Général, pas de problème, mais 8 jours ça fait trop court !

– Combien alors ?

– 15 jours !

Le colonel doit alors user des trésors de diplomatie pour retarder la visite du Général,

Une nouvelle date est fixée et quelques jours après le colonel revient voir le glutier

– Alors c’est prêt le glut ?

– Pas vraiment, j’ai eu des difficultés de dernières minutes, il me faut 8 jours de plus !

répond le glutier qui est dans un état lamentable.

– Le colonel est vert, il essaye de renégocier la date avec le colonel qui vocifère !

– Il n’en est pas question !

Je suis pressé par l’état-major et par le ministère, donnez lui 24 heures supplémentaires mais c’est tout.

Le colonel en avise le glutier et la veille de la visite

Il vient s’assurer que le glut destiné a être offert au général est prêt,

C’est complètement angoissé qu’il rend visite au glutier.

– J’ai presque fini, plus que 2 ou 3 détails a régler, le glut sera prêt pour la visite du général

Bien sur le colonel ne dort pas de la nuit rongé par l’appréhension.

Et le matin, le général arrive, le colonel essaye de temporiser.

– Mon général, je vous propose de visiter la caserne et d’assister à quelques exercices,

et nous rendrons visite au glutier qu’a la fin de votre visite

– Pas question j’ai trop attendu, avec tous ces reports, allons tout de suite chez le glutier.

Le colonel est livide, et les 2 hommes se rendent chez le glutier.

Ce dernier est apparemment en pleine forme

– Alors glutier, nous venons voir le résultat de votre travail !

– Ah bien justement je viens de finir un glut, mais je me proposais de l’offrir à mon général !

Soulagement des 2 militaires, et le glutier s’en va quelques instants pour revenir avec un paquet cadeau

Assez petit de la taille d’un œuf entouré d’un joli ruban rouge.

– Quelle attention délicate, de vouloir m’offrir un glut, je vais donc l’ouvrir…

Faites venir du champagne pour fêter l’évènement

– Mon général, je suis désolé ça ne servirait à rien…

Le glut ne peut fonctionner qu’en pleine campagne !.

– Qu’a cela ne tienne mon garçon, je l’ouvrirai ce week-end

quand nous irons à la campagne avec mon épouse !

– Mais mon général il faut que je sois là pour le faire fonctionner !

– Ah ! bon écoutez colonel, préparez une escorte en tenue camouflée,

et dans une heure direction la campagne avec le glutier !

– A vos ordres mon général !

– Une heure après une petite troupe prend la direction de la campagne en convoi militaire,

elle s’arrête à l’orée d’une forêt, la troupe descend et pénètre dans la forêt.

Une centaine de mètres ayant été franchis, le général donne l’ordre de stopper

et s’apprête à ouvrir son paquet cadeau.

– Mon général, ça ne marchera pas,

il faut que nous soyons près d’un cours d’eau ou à défaut d’un étang .

On s’inquiète donc de la présence d’un étang dans le coin,

il y n’y en a pas, on retourne donc aux camions

et on se dirige vers un autre endroit ou il y a une petite rivière.

La troupe se rapproche de la rivière et le général interrogatif se tourne vers le glutier :

– Je peux y aller maintenant ?

– Bien sur mon général !

Le général défait son paquet cadeau,

Et dévoile un objet assez laid rassemblant vaguement

A une boite d’allumettes criblées de trous ovales.

– Ah ! Voici donc un glut !

Pouvez vous me rappeler comment cela fonctionne,

car il y a des années que je n’en ai point vu.

Le glutier prend alors le glut, le pose sur la surface de l’eau,

Le glut semble hésiter à flotter, puis se met rapidement à couler en émettant un petit bruit

– Glut Glut Glut !

Voilà comment …

Je me suis engagé dans la marine le jour où mon père a dit

qu’on était sur terre pour travailler dur !

Bon si vous m’avez lue jusqu’au bout ….

On reste amis ???

Et si Jésus naissait de nos jours …

Et si JESUS naissait de nos jours…

Cela donnerait la «une» suivante dans tous les journaux télévisés :

«Hier le 24 décembre, un «nouveau-né» a été trouvé dans une étable.

La police s’est rendue immédiatement sur les lieux et a fait appel au SAMU.

Un charpentier et une mineure (vraisemblablement la mère)

ont été placés en garde à vue.

Ce matin très tôt, les autorités ont été avisées par un citoyen

de la banlieue de Bethléem, qu’une famille de S.D.F

s’était installée dans son étable.

À son arrivée sur les lieux, la police a découvert un nouveau-né

enveloppé dans des morceaux de tissu sans précaution d’hygiène

et dormant sur une litière de paille.

Le charpentier, identifié plus tard, Joseph (de Nazareth),

s’est opposé à ce que les autorités emmènent l’enfant afin de le mettre en lieu sûr.

Il était aidé de plusieurs bergers ainsi que de trois étrangers sans papiers.

Ces trois étrangers, se présentant comme mages, ont été arrêtés.

Ils sont passibles de reconstitution de secte dissoute.

Le ministère de l’Intérieur s’interroge sur l’origine de ces trois hommes

probablement en route vers Calais.

Le préfet a confirmé qu’ils n’avaient pas de papiers d’identité

mais qu’ils détenaient de l’or ainsi que des produits suspects et illicites.

Ils prétendent que Dieu leur a dit de ne pas répondre aux questions…

Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse.

Le lieu où le nouveau-né se trouve actuellement n’a pas été communiqué.

D’après le service social en charge de l’affaire, le père avoisinerait la cinquantaine

tandis que la mère n’est certainement pas majeure.

On vérifie pour le moment la relation entre les deux.

Mais à défaut de soupçon de pédophilie, le détournement de mineure est très suspecté…

La mère se trouve pour l’instant à l’hôpital universitaire de Bethléem

pour des examens médicaux et psychiatriques.

Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de Dieu.

Si son état mental le permet, elle sera mise en examen pour non-assistance

à personne en danger.

La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les trois étrangers,

doit sans doute être prise en compte dans cette affaire.

Des prélèvements et des prises de sang ont d’ailleurs été faits en vue de retrouver

les empreintes d’ADN nécessaires à l’enquête.

Aux dernières nouvelles on apprend que les bergers présents sur les lieux

affirment avoir vu un grand homme, tout de blanc vêtu, qui leur a ordonné

de se rendre à l’étable, avant de s’envoler mystérieusement.

Aucune hypothèse n’est écartée, comme celle d’embarquement à bord d’un OVNI

qui n’est pas exclure…

L’opposition s’est indignée que le gouvernement ne mettent pas en place

les moyens de protection suffisante pour éviter que n’importe quel OVNI

puisse survoler notre espace aérien.

Ils demandent une enquête parlementaire

Les verts rappellent que faire un feu de bois dans une étable est source de pollution…

Le parti de la Marine dénonce l’absence de contrôles aux frontières

qui permettent aux étrangers de venir accoucher en France

pour bénéficier des allocations familiales.

L’extrême gauche dénonce ce capitalisme sauvage qui augmente les loyers

et empêche les familles modestes d’avoir un logement décent.

Le président déclare que depuis son élection le gouvernement a ouvert

de nombreuses nouvelles places d’accueils pour éviter de laisser des familles

à la rue alors que son prédécesseur en avait supprimées.

Une cellule de crise a été installée sous la direction du préfet Hérode,

l’autorité craignant un complot dont les rumeurs avaient persisté ces derniers temps.

On pourra également suivre les images en direct sur BFM télé…

et à 17h30 « C’est à vous » organisera un débat sur le thème

« Peut encore accoucher dans une étable de nos jours ? »

en présence de plusieurs invités :

notre confrère de libération auteur d’une enquête sur « la rue pour toute vie « ,

d’un sociologue enseignant à l’Institut d’Etude Politique,

spécialiste de la précarité sociale ,

de l’écrivain Hugo Victor qui a écrit » les Misérables »

et de M. Pilate Ponce représentant le gouvernement

Et pour conclure, après examen médical, la fille mineure

ayant effectivement été reconnue vierge, le couple a été placé

en garde a vue pour rapt d’enfant…..!!!

Voici ma participation au défi 190

chez les Croqueurs de Môts

sur le thème : Et si Jésus naissait de nos jours…

Ce texte ne m’appartient pas … dommage 😉

J’adore cet humour un peu décalé !!!

 

 

Voyage …

 » Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors ; voire et quand je me promène

solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences

étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade,

au verger, à la douceur de cette solitude , et à moi. »

(Montaigne)

Voici ma première participation de la saison

aux « jeudi poésie » chez les Croqueurs de Môts

sur le thème du voyage.

Personnellement cette citation de Montaigne

interprète parfaitement ce que j’ai ressentii

lors de mon dernier voyage … sur le chemin

de Saint Jacques de Compostelle.

Dis Papa ….

Pour ce défi 188 « hommage à Henri »

chez les Croqueurs de Môts

voici mon humble participation.

Désolée Henri, je ne sais pas écrire en Alexandrins

pas plus en Haïkus, mais j’aime en lire et je respecte

ceux qui s’expriment de cette façon.

Toi tu étais le champion, tu nous gâtais chaque quinzaine.

Pour cet hommage, j’ai voulu présenter à beaucoup

l’homme poli, gentil et affable que tu étais

comme un papa pour nous .

Pour toi j’ai cherché dans mon grenier

et j’ai trouvé ce petit poème désuet

j’espère que tu apprécieras.

Où que tu sois cher Henri

sache que nous ne t’oublierons pas.

Ton nom est inscrit au Panthéon des Croqueurs de Môts.

Bises amirales.

Dômi.

Dis papa c’est vrai que la politesse

 C’est de ne pas montrer ses fesses

 Tu n’as pas tort

 Mais encore!!!

 La politesse

 C’est rendre avec délicatesse

 Des mots de tendresse

 A ceux qui te les adressent

 Dis papa , un égoïste, tu crois

 Que c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi

 Tu n’as pas tort

 Mais encore

 Un égoïste n’est épanoui

 Que si on ne pense qu’à lui

 Il dort la nuit

 Le monde peut s’écrouler autour de lui

 Dis papa, c’est vrai qu’un blog

 Est un endroit où l’on dialogue

 Tu n’as pas tort

 Mais encore

 Un blog est un endroit de partage

 Où de page en page

 Il s’en dégage

 Des sentiments sages

 Alors papa suis-je assez sage

 Pour commencer ce partage

 Oui si tu respectes les mots

 Que je t’ai dits plus haut

 Et si tes mots

 Jamais ne sonnent faux

 -dimdamdom-