Hommage à une belle d’âme

Tu es restée deux ans sans voix
Maintenant c’est nous que tu laisses sans voix
Avant d’être Maurane tu étais Claudine
Et nous sommes quelques unes à pleurer notre copine.

“L’objet profond de l’artiste est de donner plus qu’il ne possède.”
Tu nous as tant donné …. à commencer par ton amitié .

Le petit ours polaire sur la banquise

Un petit ours polaire inquiet demande à son père :

– Papa, suis-je un vrai ours polaire et pourquoi j’aime l’eau?

-Bien sûr mon fils que tu es un ours polaire et tu aimes l’eau parce que

les atomes forment des liens entre eux

en échangeant ou en partageant des électrons.

Ils forment alors une molécule.

Or, le monde étant injuste jusque dans l’infiniment petit,

le partage d’électrons n’est pas toujours équitable…

Certains atomes sont plus électronégatifs que d’autres, c’est-à-dire

qu’ils ont une plus forte capacité à attirer et à conserver les électrons.

Lorsque des atomes partagent des électrons pour former une molécule,

les électrons partagés passent plus de temps avec l’atome le plus électronégatif,

qui les retient davantage…

Donc, l’atome plus électronégatif a une charge partielle négative

puisque les électrons sont plus souvent de son côté.

Donc, l’atome moins électronégatif a une charge partielle positive.

Ce qui veut dire que même dans une molécule électriquement nulle,

on peut apercevoir une polarité.

L’eau, par exemple, est une molécule polaire, et le plus commun des solvants.

Donc, un solvant polaire.

Et les solutés polaires se dissolvent parfaitement dans les solvants polaires.

En toute vraisemblance le petit ours polaire n’a rien pigé compris, je vous rassure moi non plus.

Alors il demande à son père : – Oui mais qu’est-ce qu’un ours polaire ?

-C’est tout simplement un ours cartésien qui a changé de coordonnées…

lui répond son père.

Pas convaincu le petit ours polaire demande à sa mère :

– Maman suis-je un ours polaire ?

– Mais bien sûr petit, tu es un vrai ours polaire. Je suis un vrai ours-polaire

et ton papa est un vrai ours polaire donc, toi qui est notre petit,

tu es un vrai ours polaire! »

Le petit ours polaire, encore inquiet, va voir sa grand-mère mamie

et lui pose la même question. La grand-maman mamie ours polaire lui répond :

–  Mais oui, petit nigaud naîf, tu es un vrai ours polaire car je suis un vrai ours polaire et ton

grand-père papy aussi, nos enfants sont de vrais ours polaires et les enfants de nos enfants

sont de vrais ours polaires aussi …mais pourquoi me poses-tu cette question?

Le petit ours polaire lui répond :

–  Parce que j’ai froid quand je sors de l’eau !

Voici ma participation au défi 205 pour les Croqueurs de Môts

revue et corrigée, parce que Jazzy avait dit point de G (lipogramme)

sauf pour l’explication du papa .

Allez donc expliquer à un ours cartésien ce qu’est un lipogramme 😉

 

 

Ah le joli mois de mai …

Hier c’était le 1er Mai, jour de glande nationale,

Comme je suis de nature obéissante, j’ai fait ce qu’on nous demande,

J’ai glandé et pas que ce jour… ça vous l’aurez remarqué 😉

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous demandait de poétiser sur le joli moi de mai

Comme je suis fauchée …

A défaut de muguet je vous offre un pavé .

Et moi j’ai profité de celui de la voisine dans le coin de sa fenêtre …

Du muguet pas du pavé 😉

Le plus beau symbole du peuple ……. Le Pavé ….!!!

…. on lui marche dessus jusqu’à ce que vous vous le preniez sur la gueule …!!!

V’la tout d’abord le 1er mai

La jolie fête du saint boulot

Ceux qui en ont baisent toute la journée

Vont à la pêche, lavent leurs autos

Oui, c’est l’ bonheur, c’est les vacances

Y’a pas à dire, c’est l’ paradis

On en oublie ceux qu’ont pas d’ chance

Les RMIstes, les sans-abri

Quel jour joli, le 1er mai

C’est chômé, sauf pour les chômeurs

Ceux là, ils vendent des brins d’ muguet

Vu qu’il paraît qu’ ça porte bonheur

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes  … , si j’en avais

Tous les cinq ans, au mois de mai

On joue au jour des élections

On nous dit qu’ tout va s’arranger

Sauf le racisme et l’exclusion

Alors on part à la campagne

Electorale de préférence

Mais pas question d’ faire dans l’ social

Y’a des limites dans les finances

Tous les cinq ans, joli mois d’ mai

L’taulier d’ l’Etat fait l’amnistie

Toutes les bagnoles peuvent se vautrer

Vu qu’ ces années là, c’est gratuit

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli moi de mai

Ah ! Le joli mois de mes…

Le 8, il faut bien y penser

On commémore la fin d’ la guerre

Grâce aux nazis, c’est jour férié

On fait la fête aux militaires

On processionne et on défile

Même si l’ fascisme est toujours là

Ce genre de fête, c’est bien utile

Pour oublier qu’on marche au pas

Quel jour joli que le 8 mai

On l’a promis, c’est la dernière

Mais dès qu’ c’est question d’ bombarder

Il paraît qu’ c’est d’ l’humanitaire

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes…, si j’en avais

Et puis c’est l’ printemps au mois d’ mai

Au moins ça, ça remonte le moral

Ils sont en fleurs les brins d’ muguet

Il a éclos l’ front national

C’est vrai qu’ maintenant, on fête Jeanne d’Arc

Il y en a qui sont très inventifs

On peut voir fleurir les matraques

D’ ceux qui font saigner les manifs

Joli soit l’ printemps du mois d’ mai

On défile sur les coquelicots

C’est l’ temps des cerises écrasées

On s’en va cueillir du bicot

Ah ! Le joli moi de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois d’ mes…., si j’en avais

Il y a la Pentecôte au mois de mai

Et puis aussi la fête des mères

D’un côté, le jour des curés

De l’autre, l’idée d’un militaire

Et puis l’ mois d’ mai, c’est 68

Un grand coup d’ gueule qui s’est perdu

En y pensant, on s’ roule un stick

Puis on r’ tourne pointer au chômedu

Joli soit-il, le mois de mai

Toutes ces fêtes, tous ces souvenirs

Moi, j’ai pas d’ larmes à vous chialer

Juste un peu d’ rage à vous offrir

Ah ! Le joli mois de mai

Le joli mois de mai

Ah ! Le joli mois de mes … , si j’en avais……

-Agnès Bihl-

 Bravo, Melle Bihl. Vous êtes une belle artiste.

 Une chanteuse à texte comme on n’en fait plus beaucoup.

Ca grince, ça touche là où ça fait mal, la où ça fait rire aussi.

Parce qu’en plus, vous avez un joli grain de folie.

Et on sent bien que cette époque vous insupporte,

Avec ses wagons de paradoxes.

Bonne fête petit Robert

Aujourd’hui 3 avril, nous fêtons les Robert

et Zaza nous demande pour le défi 204

chez les Croqueurs de Môts

de vous parler de Robert célèbres ou pas

du Petit Robert, de la ville de Robert …

Pour se faire

J’ai épluché le célèbre dictionnaire

et j’ai découvert

la nouvelle version du Petit Robert.

 

Aides internationales : Aides payées par les pauvres des pays riches

pour aider les riches des pays pauvres.

Archipel : Outil pour creuser des archi trous

Autobus : Véhicule qui roule deux fois plus vite quand on court après

que quand on est assis dedans.

Blonde : Concept pour faire croire que les autres femmes sont intelligentes.

Carla Bruni : Blanche-neige moderne ayant eu une préférence

pour un des sept nains : Grincheux.

Carte bleue : Viagra féminin.

Cellulite : Couche graisseuse qui enveloppe souvent les femmes

mais emballe rarement les hommes.

Cravate : Accessoire servant à indiquer la direction du cerveau de l’homme.

Etat : Système mafieux le mieux organisé de tous les temps.

Etre au bout du rouleau : Situation très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.

Egalité des sexes : Nouveau concept créé par les hommes

pour ne plus payer le restaurant.

Facebook : Le seul endroit où tu parles à un mur sans être ridicule.

Femme : C’est comme le café, au début ça excite mais rapidement ça énerve

Femme facile : Femme ayant les même besoins sexuels qu’un homme

GPS : Seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.

Grand amour : Expression datant du 15ème siècle,

lorsque l’espérance de vie était de 35 ans.

Homme riche : Celui qui gagne plus d’argent que ce que sa femme n’en dépense

Jardiland : Seul endroit ou si tu prends trois râteaux tu as une pelle offerte.

Je me suis fait un bleu : Expression couramment utilisée par Zahia.

La beauté intérieure : Concept inventé par les moches pour pouvoir se reproduire.

L’amour : C’est comme un jeu de cartes, si tu n’as pas un bon partenaire,

il vaut mieux avoir une bonne main.

Le coiffeur : Le Gospel : C’est quand ton gamin a pris un coup de soleil

Les ex : C’est comme la prison, si tu y retournes c’est que tu n’as pas compris la leçon

Les ciseaux à bois : Les chiens aussi.

Maison Blanche : Actuellement Barack noire.

Masochisme : Concept proche de la politesse : frapper avant d’entrer

Monter un meuble Ikea : Expression moderne signifiant « passer un week-end de merde ».

Mozart : Célèbre compositeur que l’on écoute le plus souvent

dans les pizzerias car on sent bien que mozzarella.

Orteil : Appendice servant a détecter les coins de portes.

Où est donc mon Ricard : Conjonction de coordination

Oui chérie : Gain de temps.

Oui-Oui : Fils illégitime de Sissi

Péniche : C’est oune zizi portugaiche.

Pharmacie : Confiserie pour vieux

Porte-clefs : Invention très pratique qui permet de perdre toutes ses clefs

d’un coup au lieu de les perdre une par une.

Soutien-gorge : Synonyme de flamby. Tu tires la languette et tout tombe.

Sudoku : Qui a le nord en face.

Taser : Instrument utilisé afin de mieux faire passer le courant

entre la police et la jeunesse.

Titeuf : Ce qui sort de la TitePoule.

Sentiments partagés : Quand votre belle-mère est en train de reculer

dans le ravin avec votre voiture toute neuve.

Suppositoire : Invention qui restera dans les annale

Un meurtre de sang froid : Un ice crime

Voiture : Invention ingénieuse, permettant de contenir 110 chevaux

dans le moteur et un âne au volant.

Printemps

Aujourd’hui est un jour important

Voici enfin le printemps

Je reviens d’un long voyage

A bord de mon petit nuage

Je suis allée cueillir quelques fleurs

Pour vous faire un bouquet de bonheur

Un bouquet qu’il vous faudra entretenir

Pour ne pas le laisser mourir

Le printemps c’est douceur

Le printemps c’est couleur

Je vous le souhaite porteur

De toutes ces saveurs.

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie du défi 204

mené par Zaza pour les Croqueurs de Môts

 

Ma partici »passion » pour Laura Vanel Coytte chez les Croqueurs de Môts

Si longtemps que nous nous étions perdues de vue

Qu’un beau matin l’envie m’est venue

De m’envoler pour te retrouver.

Pour toi j’ai tout quitté

Dès mon arrivée autour de moi tu t’es lovée

Inlassablement nous avons flirté

Je garderai de ce beau voyage

Le témoignage du ciel et des nuages

Il est déjà temps pour moi de partir

Mais je te promets de revenir

Chaque fois que le besoin se présentera

Je viendrai me blottir dans tes bras.

Même si dans mon pays d’en haut

Il n’y a pas d’aussi beaux bateaux

Je ferai en sorte de les transporter

Afin que mon bonheur soit complet.

Désormais avec toi c’est une certitude

Plus jamais je ne craindrai la solitude.

-dimdamdom-

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DSC_0193Pour ce deuxième jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Laura nous demande de thématiser …

 » Les paysages, ceux que vous aimez ou pas,

en vrai, en peinture, photo ou poésie etc… »

Je ne suis pas originale, car ce poème vous le connaissez

Mais voilà, c’était mon plus beau voyage.

Tu viens d’incendier la bibliothèque ?

A qui la faute ?

 Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?

 – Oui.

J’ai mis le feu là.

 – Mais c’est un crime inouï !

Crime commis par toi contre toi-même, infâme !

Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !

C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !

Ce que ta rage impie et folle ose brûler,

C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage

Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.

Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.

Une bibliothèque est un acte de foi

Des générations ténébreuses encore

Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.

Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,

Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,

Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,

Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,

Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,

Dans ce qui commença pour ne jamais finir,

Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,

Dans le divin monceau des Eschyles terribles,

Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,

Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,

Tu jettes, misérable, une torche enflammée !

De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !

As-tu donc oublié que ton libérateur,

C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;

Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,

Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine

Il parle, plus d’esclave et plus de paria.

Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.

Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille

L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;

Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;

Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;

Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,

Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître

À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,

Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;

Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;

Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,

Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,

Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !

Car la science en l’homme arrive la première.

Puis vient la liberté. Toute cette lumière,

C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !

Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.

Le livre en ta pensée entre, il défait en elle

Les liens que l’erreur à la vérité mêle,

Car toute conscience est un noeud gordien.

Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.

Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.

Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !

Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,

Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,

Le progrès, la raison dissipant tout délire.

Et tu détruis cela, toi !

 – Je ne sais pas lire.

-Victor Hugo-

 

A qui la faute?

Pour ma part c’est à cause de mon addiction au PC.

J’ai bien une bibliothèque parce que j’aime les livres

mais je ne prends plus assez de temps pour lire

et je le regrette beaucoup

alors je profite de mes vacances,

de mes trajets, de la plage, sous la tente …

pour dévorer quelques ouvrages.

Voici ma partici »passion » au défi 203 mené par Laura Vanel Coytte

pour les Croqueurs de Môts

Je voudrai être moi …

C’était en mai 2015 … je cherchais des mots pour mes maux

J’ai trouvé ces quelques mots …

Toi l’auteur dont je ne connais que le pseudo

Sache que je n’ai pas volé tes mots

Je les ai trouvé si justes et si beaux

Que j’ai eu envie de les associer à mes maux.

 

Moi qui n’aimais que toi, moi qui ne pensais pas

Pouvoir regarder là où tes yeux n’étaient pas,

Moi qui t’ai adulé comme on prie les dieux

Moi qui ne savais pas vivre autrement qu’à deux …

 

Moi qui te mettais haut dans l’échelle du coeur

Prête à me saboter pour te lancer des fleurs,

Je me suis oubliée en croyant trop en toi

Je ne me voyais plus car je ne m’aimais pas.

 

Aujourd’hui, j’ai compris qu’il me fallait trouver

D’abord l’enfant perdu puis la femme envolée

Celle qui était en moi et que j’avais laissée

Pour être un peu de toi, occultant mes pensées.

 

Je n’en garde pas moins un souvenir merveilleux

Mais je suis à ma place et je me sens bien mieux

Quand enfin je m’écoute et défends mes idées

Je n’ai plus peur de moi, j’ai envie d’exister.

 

L’amour est un échange, pas une vénération

Le sentiment d’aimer n’est pas une addiction,

C’est en devenant soi qu’on peut enfin donner

Quand on se sait capable d’être soi-même aimée.

 

– Mayane-

 

J’ai mis trois années pour devenir celle que je suis

Ca ne s’est pas fait sans mal

Ca résonne encore en moi

Mais je suis fière du chemin parcouru

Et d’être enfin moi.

Voici ma participation au second jeudi poésie

mené par Luciole pour les Croqueurs de Môts

Le tango est une pensée triste qui se danse …

Pour ce défi 202 mené par Luciole chez les Croqueurs de Môts

« Le tango est une pensée triste qui se danse! (Enrique Santos Discépolo)

La peur est l’énergie qui contracte, referme

attire, court, cache

et blesse.

L’amour est l’énergie qui s’étend, s’ouvre, envoie

reste, révèle, partage

et guérit

La peur enveloppe nos corps

dans les vêtements.

L’amour nous permet

de rester nus.

La peur s’accroche et se cramponne

à tout ce que nous avons.

La peur retient,

l’amour chérit.

La peur empoigne,

l’amour lâche prise

La peur laisse de la rancoeur,

l’amour soulage.

La peur attaque,

l’amour répare.

Neale Donald Walsch

Dans l’air du temps

Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanche sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle

Tout en regardant voleter les hirondelles

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin tapis blanc

J’avais très envie

D’enfiler un mohair

En sortant j’ai eu peur cependant

De glisser sur mon derrière

 

Comme Jacques Higelin

Retombé en enfance au pied du grand sapin

Tombé comme un météore

Dans les poches de Balthazar, Gaspard, Melchior

 

Ce matin voilà le printemps

J’avais très envie

De respirer le bon air

Il faut savoir cependant

Qu’en ville c’est la galère

 

Comme le disait Michel Fugain

Dans un de ses refrains

Regarde les rues de la grande ville,

Regarde les murs de la grande ville

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Depuis tout un temps je vis en dehors du temps

Voilà pourquoi ce matin je n’avais pas envie

D’aller prendre un bol d’air

J’ai peur cependant

De manquer d’air

 

Comme le dis Manom D’Inverness

Dans ses chansons pleines d’ivresse

Dans c’qui forme mon univers et tout ce qui diffère

J’ai peur à mes repères, j’ai peur de manquer d’air

 

-dimdamdom-

 

Pour ce premier jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts

Luciole à la barre

Voici ce qu’elle nous demande …

  • Poésie ou chanson ou autre sur les 4 éléments qui composent la danse :

          L’EAU, L’AIR, LE FEU, LA TERRE

En fouillant dans mon grenier j’ai retrouvé ce poème

Les quatre éléments y sont sauf peut-être le feu

Pour l’occasion j’y ai ajouté trois paragraphes.

A vrai dire je participe à un concours à la maison de la Francité

Je dois faire un texte de minimum 6000 caractères,

il m’en manque encore 3500 😆