Beauté d’un soir

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

mené en toute simplicité par Colette

sur le thème « beauté de la nature »

je suis allée fouiller dans mon coin de poésie

Je reviens d’un voyage épuisant du bout de la planète.

J’ai cherché le silence dans l’insomnie

De mes jours et de mes nuits

Et j’ai trouvé en échange

Un contact voluptueux avec la nature.

Il m’arrivait certains matins d’être remplie d’ivresse

Lorsque je suivais des yeux le vol de centaines d’ oiseaux ,

Virevoltant en sarabande

Dans un ciel de nuages blancs et cotonneux .

J’ai rêvé de solitude,

Les soirs où je ne trouvais pas le sommeil ,

Je cherchais dans le ciel ténébreux

Rarement étoilé le passeur de lumière

Qui me préparerait au prologue de la nuit.

Mais mes yeux ne pouvaient baisser pavillon

Devant tant de beauté aussi sombre fut-elle.

Mon coeur était en fête à chaque reflet

Qui transfigurait le paysage.

Chaque jour était pour moi un recommencement

Auquel j’assistais avec délice

J’étais partie pour me ressourcer,

Avec pour tout bagage, mes amis, mes amours,

Laissant derrière moi mes emmerdes,

Mais c’était sans compter

Des idées noires qui me rattrapaient

Venant assombrir mon ciel

Et réveiller mes tourments.

-dimdamdom-

Et puis un jour …

Tu te réveilles le matin et elle est là, comme un cadeau du ciel.

Tu ne sais pas pourquoi au juste, mais tu t’en réjouis.

Aujourd’hui, tu es de bonne humeur.

C’est peu de choses, mais ça change tout, à commencer par toi.

Tu es plus en forme, prêt à tout affronter.

Tu fais le ménage sans râler, avec le sourire aux lèvres.

Et quand tu pars au travail, c’est sourire toujours

Quand tu souris aux gens, ils sourient avec toi.

Rien de tel pour faciliter les relations humaines.

Tu arrives même à dérider quelques grincheux.

Pour les autres, tant pis …

Ils doivent avoir de gros soucis, ça ira mieux dans quelques temps

Les collègues soudain, sont plus compréhensifs et de ton côté,

Tu prends le temps qu’il faut pour leur expliquer les choses.

C’est fou comme tout tourne plus rond !

Les petits tracas, tu les mets de côté sans problème.

Les pannes d’ordinateur, les erreurs de livraison, les clients mécontents

Tout glisse sur toi sans jamais t’atteindre.

Tu te dis que rien de tout cela n’est grave.

Après tout, il n’y a pas mort d’homme

Avec un peu de patience, ce sera facile à arranger

Tu es tellement tourné vers l’extérieur

Que tu n’as pas envie de te pencher

Sur tes démons intérieurs, tes angoisses, tes regrets.

Se regarder le nombril n’a jamais rien résolu !

Certes, ça n’arrive pas tous les jours, mais qu’est ce que ça fait du bien,

De temps en temps, de se lever du bon pied

– dimdamdom- ???

C’est drôle, ce poème, je l’avais publié il y a plus de cinq ans,

 à cette époque je ne signais rien.

Et voilà que je ne me souviens pas s’il m’appartient

alors j’ai été voir sur le net et je le retrouve sur un blog

et il n’est pas signé non plus, alors dans le doute je m’abstiens

Mais je sais qu’il n’est pas rare que des personnes s’emparent

trop facilement des oeuvres qui ne leur appartiennent pas

c’est dommage.

Quoiqu’il en soit, qu’il m’appartienne ou pas, je trouve qu’il correspond

parfaitement au thème proposé par Lénaïg pour ce deuxième jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts sur le thème « La saveur de l’instant présent »

On écrit sur les murs ….

C’est l’histoire de Pamphile

Un mouton à qui la chance sourit …. enfin pas toujours 😆

 

Dans les rues de la capitale

C’est mobilisation générale

Tout le monde défile

Même Pamphile

Comme son nom l’indique M°Prosper

Le patron d’une entreprise prospère

Assiste au défilé des mécontents

Qui lui inspirent de nobles sentiments

Il suggère d’embaucher

Sur le champs un seul employé

Et repère un manifestant

Dans la foule des mécontents

Il interpelle le gars dans la file

Qui n’est autre que ce cher Pamphile

Pour toi j’ai décidé de faire une entorse

Dit-il à notre Corse

Je t’engage immédiatement

Tu vas gagner beaucoup d’argent

Bien plus qu’au SMIC

N’est-ce pas magnifique?

C’est vraiment pas de chance

Nous sommes des millions en France

A chercher un emploi

Et il fallait que cela tombe sur moi

-dimdamdom-

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/09/

Voici ma participation au défi 212 mené par Lénaïg

chez les Croqueurs de Môts

Le petit âne vert

Pour ce premier jeudi poésie

dans lequel nous mène Lénaïg cette quinzaine

chez les Croqueurs de Môts

j’ai été fouiller dans mon coin de poésie

et je suis revenue avec une jolie découverte.

L’âne vert 2014 (dimdamdom59)

&&&&&

J’approchais d’une clairière

C’est là que je l’ai découvert

Ce petit âne tout vert

Avec deux petits cailloux argileux

Je lui ai donné des yeux

Avec un petit galet

Je lui ai donné un nez

Il m’a regardée

M’a humée

Et m’a remerciée!!!

-dimdamdom-

Puis en parcourant le net

J’ai trouvé ceci …

L’âne vert 1911 (Chagall)

Puis j’ai cherché un poème

Qui irait bien avec cette peinture

Et j’ai trouvé ceci …

J’aime l’âne

J’aime l’âne si doux

marchant le long des houx.

Il prend garde aux abeilles

et bouge ses oreilles ;

et il porte les pauvres

et des sacs remplis d’orge.

Il va, près des fossés,

d’un petit pas cassé.

Mon amie le croit bête

parce qu’il est poète.

Il réfléchit toujours.

Ses yeux sont en velours.

Jeune fille au doux cœur,

tu n’as pas sa douceur :

car il est devant Dieu

l’âne doux du ciel bleu.

Et il reste à l’étable,

fatigué, misérable,

ayant bien fatigué

ses pauvres petits pieds.

Il a fait son devoir

du matin jusqu’au soir.

Qu’as-tu fait jeune fille ?

Tu as tiré l’aiguille…

Mais l’âne s’est blessé :

la mouche l’a piqué.

Il a tant travaillé

que ça vous fait pitié.

Qu’as-tu mangé petite ?

— T’as mangé des cerises.

L’âne n’a pas eu d’orge,

car le maître est trop pauvre.

Il a sucé la corde,

puis a dormi dans l’ombre…

La corde de ton cœur

n’a pas cette douceur.

Il est l’âne si doux

marchant le long des houx.

J’ai le cœur ulcéré :

ce mot-là te plairait.

Dis-moi donc, ma chérie,

si je pleure ou je ris ?

Va trouver le vieil âne,

et dis-lui que mon âme

est sur les grands chemins,

comme lui le matin.

Demande-lui, chérie,

si je pleure ou je ris ?

Je doute qu’il réponde :

il marchera dans l’ombre,

crevé par la douceur,

sur le chemin en fleurs.

-Francis Jammes-

Sans prétention aucune

Ne trouvez-vous pas une ressemblance entre mon thème tout simpliste

Et celui de ces deux grands auteurs???

Fenêtre sur cour … virtuelle

C’était une nuit tout à fait ordinaire

En dehors de l’orage qui avait fait rage.

Mon tendre époux et moi avions eu pour une fois

L’opportunité de prendre quelques jours de repos bien mérités

Au bord de l’océan.

Loin de nos obligations, nous savourions

Ces instants oniriques, lui et moi étions en osmose.

Du bord de la fenêtre ouverte

Nous contemplions le spectacle qui s’offrait à nous.

La côte opale, prenait des reflets or et argent

Au loin nous entendions quelques octaves

Faisant penser aux orgues d’une église.

C’était l’oubli total.

Une légère brise, aux arômes d’orange et d’orchidées

Secouait à peine l’orme que mon grand-père avait planté

Dans le jardin quelques années auparavant

Et qui servait d’ombrelle par temps ensoleillé.

Mon époux souvent, avait songé  couper cet arbre

Oh mais quelle offense pour mon grand-père

Pour qui j’avais toujours voué obéissance

Mais pour mon mari c’était devenu une obsession

C’était lui ou mon grand-père …

C’est alors que cette ode prit fin brutalement

Je fermais la fenêtre…. Windows

Et nous partîmes nous coucher

Quelque peu courroucés.

-dimdamdom-

Voici ma participation au second jeudi poésie

mené par Josette (La cachette à Josette)

chez les Croqueurs de Môts

Je vous invite à mon vernissage …

cimetière“Un cimetière un jour de Toussaint

ressemble à une exposition un jour de vernissage.”

Christian Maya

“Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne,

c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie,

de vent et brouillard et que tout l’espace,

brutalement, semble se gorger de soleil.”

-Victor-Lévy Beaulieu-

Voilà presque quatre ans que j’erre dans cette chienne de vie

Et malgré cela mes yeux continuent à s’émerveiller chaque jour

Comme dans la galerie d’un vernissage.

Lentement mais sûrement, je retombe comme un chat sur ses pattes.

Voici ma participation au défi 211 chez les Croqueurs de Môts

mené par Josette (La cachette à Josette) qui nous invitait à un vernissage, avec un ami … ou pas

Ravie ou outrée nous devions partager nos impressions devant les premières œuvres

exposées …et mieux en y insérant 2 expressions contenant le nom d’un animal !

 

Grrrrr …..

Ce soir je suis pleine de colère et pour ce deuxième jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts mené par Martine (Quai des rimes)

je suis sortie du thème en reprenant un poème ancien 😕

Rien à voir avec vous, je vous rassure

Parfois la coupe est pleine et il faut la vider pour ne pas se noyer 😉

Les dés sont jetés

Sous la supervision de ma Pomponnette.

Pas question de tricher

Voici quatre et trois qui font sept

J’aurais aimé faire un double six

Aller tout droit en prison

Et n’en sortir que le dix

Sous caution.

Finalement je m’en sors bien

J’évite l’impôt sur le revenu

20.000€ c’est pas rien

Dans ma situation c’est malvenu

J’aurais pu puiser dans la caisse de communauté

D’autres sont passés par là

Elles ont été vidées

Par un salop et sa Falbala.

J’aurais aimé prendre le train

A la gare Montparnasse

Mais je manque d’entrain

Les voyages m’agacent

Aujourd’hui c’est mon jour de chance

Je prends mon coupon

Le retourne avec assurance

Bingo ….  “Allez tout droit en prison …”

-dimdamdom-

Le plaisir des sens

Le plaisir des sens

Mon vieux !… le problème de la circulation…

ça ne s’arrange pas du tout ! Du tout !…

J’étais dans ma voiture, j’arrive sur une place…Je prends le sens giratoire…

Emporté par le mouvement, je fais un tour pour rien…Je me dis :

« Ressaisissons-nous. Je vais prendre la première à droite. »

Je vais pour prendre la première à droite : Sens interdit.

Je me dis : « C’était à prévoir…je vais prendre la deuxième. »

Je vais pour prendre la deuxième : Sens interdit. Je me dis :

« il fallait s’y attendre ! prenons la troisième. » Sens interdit !

Je me dis : « Là ! Ils exagèrent !…Je vais prendre la quatrième.

 » Sens interdit ! Je dis « Tiens. » Je fais un tout pour vérifier.

Quatre rues, quatre sens interdits ! J’appelle l’agent.

Monsieur l’Agent ! Il n’y a que quatre rues et elles sont toutes en sens interdit.

Il me dit : » Je sais…c’est une erreur. » Je lui dit « Mais alors…pour sortir ?… »

Il me dit  » Vous ne pouvez pas ! », « Alors ? Qu’est-ce que je vais faire ? »,

« Tournez avec les autres », « Ils tournent depuis combien de temps ? »,

« Il y en a, ça fait plus d’un mois. », « Ils ne disent rien ? », « Que voulez-vous qu’ils disent

!…ils ont l’essence…Ils sont nourris…ils sont contents ! »,

« Mais…il n’y en a pas qui cherchent à s’évader ? », « Si ! Mais ils sont tout de suite repris. »,

« Par qui ? », « Par la police…qui fait sa ronde…mais dans l’autre sens. »,

« Ca peut durer longtemps ! », « Jusqu’à ce qu’on supprime les sens. »,

« Si on supprime l’essence…il faudra remettre les bons. »,

« Il n’y a plus de ‘bon sens’. Ils sont ‘uniques’ ou ‘interdits’. Donnez-moi neuf cents francs. »

« Pourquoi ? », « C’est défendu de stationner ! », « !!! »,

« Plus trois cents francs », « De quoi ? », « De taxe de séjour ! », « Ca commence bien ! »,

Il me dit « Tachez que ça continue, sans ça, je vous aurai au tournant ! »

Alors, j’ai tourné…j’ai tourné…A un moment comme je roulais à côté d’un laitier,

je lui ai dit : « Dis-moi laitier…ton lait va tourner ?… », « T’en fais pas !… je fais mon beurre… ».

Ah ben ! Je dis : « Celui-là ! Il a le moral !… » Je lui dis : « Dis-moi ?

Qu’est-ce-que c’est que cette voiture noire là, qui ralentit tout ? »,

« C’est le corbillard, il tourne depuis quinze jours ! »,

« Et la voiture blanche là, qui vient de nous doubler ? »,

« Cà ? C’est l’ambulance !… Priorité ! », « Il y a quelqu’un dedans ? »,

« Il y avait quelqu’un. », « Où il est maintenant ? », « Dans le corbillard ! »

Je me suis arrêté…J’ai appelé l’agent…Je lui ai dit : « Monsieur l’Agent, je m’excuse…

J’ai un malaise… »

« Si vous êtes malade, montez dans l’ambulance !… »

Raymond Devos

Pour ce défi 210 chez les Croqueurs de Môts

Martine (quai des rimes) nous demande de nous inspirer

de sa photo tout en créant un texte, en vers ou en prose.

Comme je n’ai eu guère le temps de composer

un texte moi même j’ai demandé à Raymond Devos de revenir 🙂

Il parait qu’il cherche encore toujours la sortie hihi !!!

Je n’ai pas mis la vidéo, je laisse à chacun le plaisir

de se remémorer le personnage

rien qu’à la lecture.

A bicyclette …

Préparons nos guiboles
Bientôt plus de pétrole
Laissons nos bagnoles
A vélo c’est plus drôle

Nos chères bicyclettes
Longtemps désuètes
Faisons leurs la fête
Pour le bien de la planète

Pour la ville
Pas que l’automobile
Déplacement subtil
Sur le bitume sans péril

Le vélo urbain
Transport de demain
Se prendre par la main
Un challenge humain

Vélorution vélosophique
Pas politique
Beaucoup écologique
Surtout logique

Vive la vélorution
A bas la pollution
Les bruits, les collisions
Les infernales circulations

Préparez vos guiboles
Bientôt plus de pétrole
Laissez vos bagnoles
A vélo c’est plus drôle

Voici ma participation au premier jeudi poésie

chez les Croqueurs de Mots, mené par Martine (quai des rimes)

sur le thème de la bicyclette.