Aujourd’hui inédit …

Pour ce défi 225 chez les Croqueurs de Môts

mené par Martine (Quai des rimes)

j’ai fouillé dans mes poussières d’hier

et voici ce que j’ai trouvé …

Aujourd’hui, inédit, le ciel est gris,

Je me remets lentement d’un réveillon où je suis passée par toutes les couleurs.

Dans la journée j’irai apporter à mon écailler le plateau vidé de ses fruits de mer,

qui m’a coûté la peau des fesses .

J’ose espérer qu’il ne me demande rien, ni même qu’il me souhaite une bonne année,

je pense qu’il le verra à mon teint bileux !!!

J’apporterai aussi les consignes de ce vin jaune

qui après le foie gras m’a fait virer au vert olive.

Et pour finir j’irai voir mon psy pour qu’il m’aide à évacuer les bleus au coeur

qui m’ont fait vomir toute mon année 2014

Sur le plancher de la cuisine ce soir du 31 décembre.

-dimdamdom-

Poussière d’hier …

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

voici un poème puisé dans mon passé

pour répondre au thème de Martine (Quai des rimes)

 

Trente ans déjà

Et alors on va pas en faire un plat

Trente ans c’est un bail

Et voilà que j’en baille

Arrête tu sais que je rigole

Tu as toujours été mon idole

OK cette fille

Et alors ce n’était pas une amie

Toi et moi

C’est clair ce n’était qu’émoi

De beaux enfants

Ce n’est pas du vent

Nous voilà, toi grand père

Et moi grand-mère

Bon on fait quoi en attendant

On se donne encore trente ans?

Là je crois que j’en demande de trop!

Tu as raison je ne suis pas de tout repos

Pourtant j’ai cru, croix de fer, croix de bois

Que jamais je n’aurais pu me lasser de toi

Se dire que tout n’est pas perdu

C’est un conte de fée auquel je ne crois plus.

-dimdamdom-

 Vous pourriez me demander

 “mais pourquoi est-ce que tu racontes tout ça ?”

“Pourquoi est-ce que tu mets tout ça sur ton blog ?”

 Et je vous répondrai :

Parce que mon blog, c’est comme un journal..pas intime..mais un journal !

En fait, il me sert de mémoire.

Dans quelques années je pourrai me souvenir

Que cette année 2015 était celle du changement pour moi.

Et que cela n’a pas été facile de comprendre

Pourquoi un jour le changement devient vital,

Cinq ans ce sont passés …

Je commence à me sentir bien , cela ne s’est pas fait sans mal

Et quand mes yeux s’embrouillent

Je pense à cette petite phrase 🙂

 

Ma pomme d’Adam

N’en déplaise à ces messieurs qui sans cesse ne parlent que de leur pomme 🍏

je viens de l’apprendre, nous les femmes avons aussi une pomme d’Adam.

Ce n’est autre qu’un relief palpable à la face antérieure du cou,

formé par le cartilage thyroïde entourant le larynx qui est moins proéminent chez la femme

Étant en rééducation pour retrouver ma voix et ma voie aussi 😊 je palpe délicatement

ma discrète pomme d’Adam chaque matin, ce qui m’a inspiré ce petit poème

que je dédie à Jeanne Fadosi pour la communauté des Croqueurs de Môts .

Adam est un petit bonhomme

Pas plus haut que trois pommes

Un jour il aperçut sur le balatum

Une jolie petite pomme

Mais que fais tu là?

Tu m’as l’air tout raplapla

Adam se baissa

Et la ramassa

La petite pomme lui sourit

Elle vient de trouver un ami

Car sans ami

La petite pomme s’ennuie

Elle avait bien des potes

Mais ils ont tous fini en compote

Elle avait bien des potes

Mais ils ont tous fini dans la cocotte

Alors Adam

Se dit qu’en l’avalant

Cette jolie pomme resterait pour longtemps

Sa pomme d’Adam

-dimdamdom-

Mes fesses !!!

Pour ce défi n°223 chez les Croqueurs de Môts

Jeanne Fadosi  nous invite  à écrire en prose

ou en vers sur ou à partir d’une partie visible de la tête

(oreille, front, menton, bouche, joue, cheveux ou crâne si chauve …)

ou d’une autre partie du corps humain (la main, le pied, le coude ou le genou,

le nez ou l’épaule …)

avec prudence et la décence joyeuse coutumière des Croqueurs de Môts.

Encore une fois je dois vous l’avouer

J’ai péché par paresse

En allant chercher une vieille histoire de fesses 😉

j’espère que cela ne vous donnera pas envie

De me botter les fesses 🙄

Voici donc ma petite histoire pleine de délicatesse.

Mon tabouret…

 Avant que je ne te connaisse

 Mon coeur était en détresse

 Pfff rien qu’une histoire de fesses

 Mon chéri me trouvant devenue molle de fesses

 Se laissa tenter par de jolies fesses

 Alors je suis venue sur toi poser mes fesses

 Et suis passée à confesse

 Est arrivée Jill-Bill notre maîtresse

Et sa cour en liesse

 Mon chéri, lui est revenu à mes fesses

 Car sa maîtresse

 En vérité n’était qu’une folle de messe

 Depuis il me colle aux fesses

 De peur qu’ici on ne s’intéresse

 De trop près à mes fesses

 Il voudrait maintenant que je te délaisse

 Il me couvre de caresses

 Je le sens en détresse…

 Et moi c’est sans délicatesse

 Mais un rien de politesse

 Que je lui dis “ Mes fesses”

 -dimdamdom-

Confession intime

Coucou, me revoiloù !!!

Et vous comment allez-vous?

Prêts pour la rentrée?

Pour ma part ce fut bousculé

Point de loisirs

Beaucoup de soupirs

Je suis sur la bonne voie

Mais je suis toujours sans voix

Bien que la voix ne soit pas utile pour écrire

Pas plus que pour sourire…

Je vous invite tout de suite pour les défis chez les Croqueurs de Môts

C’est Jeanne Fadosi qui s’y colle pour démarrer.

Elle nous demande de versifier sur une partie du corps humain.

Voici ma participation …

J’aurai pu me contenter de cet auteur connu ou pas mais en tout cas très talentueux

Oui mais c’est un peu long et suis certaine que peu le liront jusqu’au bout …

Je vous laisse quand même le lien :

René Barbier  La main (inédit)

Alors voici ma participation un peu condensée 😉

Voici ma main

Tout un destin

Parfois tendre

Tant de caresses à rendre

Parfois rude

Des revers envoie sans prélude

Parfois irritable

Frappe le poing sur la table

Parfois baillant aux corneilles

Se met le doigt dans l’oreille

Parfois qu’elle le veuille

Ou non, se met le doigt dans l’oeil

Parfois sans respect

Se met le doigt dans le nez

Parfois sans retenue

Se gratte le cul

J’espère que ta main

Voudra bien encore prendre ma main

Malgré l’indélicatesse

D’une piètre poétesse.

-dimdamdom-

 

 

 

Oh mon beau bateau !!!

Un bateau sans voile
Se laissant guider par les étoiles
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Un bateau sans rame
Bravant les flots corps et âme
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Un bateau sans moteur
Avançant en y mettant tout son coeur
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Eh pourquoi pas?

Mais une Coquille
Qui aime naviguer sur les flots des Môts
En se laissant guider par les étoiles
Bravant les flots corps et âme
En y mettant tout son coeur
Ah ça oui, ça existe.
Ah ça oui, ça existe !

Je remercie la Communauté des Croqueurs de Môts
de m’avoir suivie tout au long de cette saison
C’est avec plaisir que je vous retrouverai en septembre
pour de nouveaux défis.
Et bien sûr je serai heureuse de retrouver les fidèles à ce blog
que j’essayerai d’égayer pendant ma pause.

Bises amirales.
Dômi.

Pour le deuxième jeudi poésie, Asfree nous demandait d’écrire un poème

à la manière de Robert Desnos « La fourmi »

Sur le pas de la porte ….

Je n’ai pas beaucoup changé

Toujours fidèle sur mon escalier

De tendresse je t’ai privé

De respect tu m’as manqué

Tout tu as voulu gérer

Jusqu’à tes défauts reprochés

Il semble que tu aies gagné

Me voilà désemparée

J’ai voulu tout quitter …

… mais tout emporter

Pour un peu de liberté sollicitée

Il faudra cher payer

Puis ma confiance retrouver

Et enfin me relever.

Puis ….

Un matin la nana

De son lit se leva

Avec dans la tête

Ce refrain qui l’entête

« Tout quitter

Mais tout emporter »

Oui mais le pourrait-elle?

On a tant besoin d’elle

Enfin c’est ce qu’elle croit

Et son tourment elle accroit

A force d’avoir pitié

Du rêve elle revient à la réalité

Et demain elle sera toujours là

A se demander ce qu’elle fait encore là.

Ne serait-il pas mieux de tout quitter

Sans rien emporter…

Et ….

Subitement la nana en a eu assez

De rester figée sur son pas de porte

Voilà qu’elle s’est levée

Et doucement derrière elle a refermé la porte

Heureuse de sa liberté enfin retrouvée

-dimdamdom-

Pour le défi du lundi chez les Croqueurs de Môts ,

quelqu’un est sur le pas de sa porte, à votre avis que fait-il ?

Zut c’est déjà fini !!!

S’il n’y avait pas le Q dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr on s’ennuierait

S’il n’y avait pas le B dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr le bordel ce serait

S’il n’y avait pas le K dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr on serait tous des K ratés

Mais s’il y avait un S dans l’alphabet
A pieds joints dans leur slip, chacun sauterait

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Asfree nous dit

que nous pouvons mettre à l’honneur la lettre que nous voulons

 ou reprendre le poème qu’elle a publié ici

avec la lettre de notre choix.

S’il n’y avait pas…

Le ? (une lettre au choix) s’ennuierait dans cet alphabet

Etat d’âme …

Délicieuse saison

Où va naître

De jolies fleurs

De douces couleurs

Doux printemps,

Dans mon coeur

Devenu illusion

Où flottera une brume épaisse

Sensation de vertige

Qui s’éternise

Malaise d’un bonheur gâché

Qu’un coeur refuse d’oublier

Précipice que je redoute

Et pourtant

Tout est question de temps

Même si tout autour

Semble si doux

L’horizon se dégagera t-il?

J’attends ce souffle

Qui balaiera les nuages

En espérant l’espoir d’un renouveau

Cet espoir qui fait souvent défaut.

-dimdamdom-

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous laissait quartier libre

alors j’ai choisi ce poème que j’ai retrouvé dans mon grenier 😉

 

Zozo Zoé ???

La petite Zoé

Etait encore au berceau

Quand sa mère l’emmena au zoo

Voir les chimpanzés

La petite Zoé

Au zoo s’amusait

De voir bouser

Les zèbres tout zébrés

La petite Zoé

Devant le gorille balèze

N’était pas très à l’aise

Et refusait de le biser

La petite Zoé

Est maintenant un peu blasée

Elle en a assez des chimpanzés

Qui n’arrêtent pas de jaser

Voilà que la petite Zoé

Fait une colère

Comme un zèbre elle se met à braire

Disant qu’elle veut déga »z »er.

-dimdamdom-

Pour ce défi 221 chez les Croqueurs de Môts

Zaza la dame déjantée nous proposait de concocter une petite histoire

« zazatesque » en faisant travailler nos méninges.