1918/2018

Te souviens-tu c’était en quatorze

Un quatorze exactement

En ce temps là point de téléphone

Et encore moins de smartphone

Pas de nom d’utilisateur ou de mot de passe

Pour s’écrire des mots d’amour

Je me souviens cette année là

Nos regards qui n’étaient pas de glace

Se sont croisés lors d’une conférence internationale

Dont le thème était “Paix dans le monde”

Tu parles d’une escroquerie, un déballage d’illusions.

On ne nous a pas laissé réfléchir longtemps

Puisqu’une semaine après tu partais pour le front.

Pendant ces quatre années nous nous écrivions

Et chaque jour notre amour se renforçait

Tu n’avais pas encore découvert ma jolie cambrure

Mais tu attendais patiemment ton retour,

Pour demander ma main à mon père

Je me souviens c’était en mille neuf cent dix huit

Il faisait soleil, le parvis de l’église était parsemé

De roses rouges emblème de toute une vie d’amour

Tu n’es jamais revenu…

-dimdamdom-

Voici mon hommage à tous ces jeunes combattants morts pour l’amour de leur patrie.

Quand je vois la tournure du monde, j’ai l’impression que les leçons

du passé n’ont pas été comprises.

100 ans … oui et alors!!!

 

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de Claramicalement….

Afin de faire comprendre que cent ans après

Les guerres existent toujours

 Et qu’aucun n’a pris leçon de ce passé tragique,

J’ai choisi un dessin de Pierre Kroll, dessinateur caricaturiste belge

Et un poème de Ziad Medoukh ami de mon amie Argi,

Palestinien responsable du département de français

A  l’université Al Aqsa et coordinateur du Centre de la Paix de Gaza,

Pierre Kroll dans cinétélérevue cette semaine

 De nouveaux massacres perpétrés à Gaza

 Par des bourreaux,

 Par un occupant barbare

 Qui déteste la vie,

 Qui déteste la lumière,

 Qui déteste le sourire des enfants innocents,

 Cet occupant barbare

 Qui tue nos enfants,

 Qui enterrent nos femmes,

 En toute impunité,

 Devant un monde muet,

 Devant des médias

 Qui occultent la réalité meurtrière.

 Dieu soit loué,

 Il y a dans ce monde

 Des hommes de bonne volonté !

 Dieu soit loué,

 Il y a dans cette société vivante

 De simples citoyens qui se révoltent,

 Des gens humbles et ordinaires

 Qui n’aiment pas le silence de leurs dirigeants,

 Qui luttent contre l’injustice,

 Qui se mobilisent pour Gaza et pour la Palestine,

 Des solidaires,

 Des femmes et des hommes bouleversés et

 Horrifiés par la violence aveugle de l’offensive israélienne ,

 Qui pensent sans cesse à notre population

 Et leur colère gronde devant ces crimes.

 Ils manifestent pour alerter les puissants,

 Pour qu’ils prennent conscience

 De ce que nous vivons,

 Un contexte cruel

 Causé par une occupation inhumaine.

 Ils se mobilisent pour la fin de la terreur.

 Ils vivent notre souffrance.

 Ils s’organisent pour dévoiler notre situation atroce.

 Ils boycottent les produits des colonies illégales.

 Ils sensibilisent les autres à notre réalité meurtrie.

 Ils scandent leur indignation face aux massacres israéliens.

 Ils interpellent les médias pour qu’ils soient plus objectifs

 Vous, les solidaires au côté du peuple palestinien

 Vous, les fidèles à vos principes

 Vous, soutien à notre cause de justice

 Vous criez haut et fort : « Liberté pour la Palestine »

 Vous partagez avec nous les valeurs de cette liberté.

 Vous manifestez courageusement votre détermination

 Contre les crimes et le génocide de cette occupation aveugle.

 Et contre l’impunité de cet état d’apartheid.

 Vous êtes pour une paix dans la justice.

 Merci, solidaires !

 Votre soutien nous encourage à résister sur notre terre.

 Notre population apprécie vos actions.

 Avec Vous, les Palestiniens du cœur,

 Nous ne nous sentons pas abandonnés.

 Nous sommes fiers de vous et de votre mobilisation.

 Vous calmez notre colère et apaisez notre malheur.

 Vous êtes pour nous qui résistons,

 La source de l’existence et de la survie.

 Vous représentez la dignité de l’humanité.

 Solidaires, restez solidaires !

 La lutte continue, et le combat se poursuivra.

 On fêtera ensemble notre victoire

 Quand la paix triomphera !

 On répétera ensemble,

 On chantera ensemble :

 Palestine vivra,

 Palestine vaincra !

Des solidaires pour la justice

Ziad Medoukh

Le mur à abattre!!!

D’autres guerres tuent chaque jour des milliers de gens de par le monde

Pour ne pas les laisser mourir dans l’oubli

Paix dans le monde sur apln-blog

C’est la meilleure arme que nous ayons en notre possession.

L’enfantement d’un monstre ou 1914-1918 (il n’y aura pas de suite)

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de Claramicalement

J’aurais voulu vous apporter la suite de ma saga sur le rôle de Hitler

dans la première guerre mondiale, mais voilà que bizarrement

le site dans lequel j’avais puisé mes sources est devenu inexistant.

J’ai de la chance d’avoir pu garder une partie des écrits.

Et pour la suite, tout le monde la connait.

Aussi pour clôturer ce chapitre je me suis référée cette fois

A un article trouvé dans « L’Express »

&&&&&

Hitler pendant la Première Guerre mondiale: un « planqué »

La Première Guerre mondiale a-t-elle « fait » Hitler ?

La thèse a été martelée par la propagande nazie.

Le Führer était d’ailleurs intarissable sur sa jeunesse au front.

Et ses intimes s’étaient passé le mot : ne jamais le lancer sur

ses souvenirs de 14-18, surtout en fin de soirée !

Si par malheur le sujet s’invitait dans la discussion,

les convives étaient assurés de ne pas regagner leur lit avant 3 heures du matin,

assommés par la répétition des mêmes anecdotes sur la camaraderie

des tranchées… La Première Guerre, expérience fondatrice transformant

l’artiste raté en apprenti dictateur ? Jusqu’à aujourd’hui, cette version

était aussi partagée par la plupart des historiens. La voilà remise en question

par l’imposante étude de Thomas Weber. L’historien britannique a découvert un trésor,

qui dormait depuis quatre-vingt-dix ans sous la poussière des archives militaires

de Munich : les dossiers du régiment List, cette fameuse unité bavaroise

à laquelle appartenait Hitler. Son « université politique », dira l’auteur de Mein Kampf,

une école de bravoure et de discipline devenue le symbole, dans la mythologie nazie,

de l’héroïsme allemand au cours de la Première Guerre.

Or Weber montre le peu d’estime accordée par les chefs militaires

à cette unité peu entraînée, composée pour l’essentiel de paysans

arrachés à leurs villages. Insubordination, découragement, apathie, désertions :

sous les orages d’acier des Flandres et du nord de la France,

le régiment List n’avait rien de ce corps d’élite magnifié par Hitler.

 Sur son expérience du feu, il a en réalité beaucoup menti.

Tandis que ses frères d’armes pataugent dans l’eau glaciale des tranchées,

il trouve refuge au quartier général du régiment, hors de portée des mitrailleuses.

Contrairement à une idée reçue, son rôle d’estafette ne le conduit

qu’exceptionnellement à porter des messages en première ligne.

Hitler évolue dans le microcosme du poste de commandement,

loin des rats et des odeurs de putréfaction.

Aux yeux des fantassins des tranchées, c’est un « cochon de l’arrière », un « planqué ».

Un personnage falot et fayot, attentif à satisfaire toutes les exigences

de ses supérieurs. Un marginal, aussi, dont l’attitude tranche

avec celle des autres soldats : jamais une goutte d’alcool ni de virées au bordel.

Hitler préfère lire ou dessiner… Autre légende tenace :

l’ancien déclassé aurait été hospitalisé pour faire soigner ses yeux aveuglés

par le gaz moutarde. Mensonge : il est évacué pour « hystérie de guerre ».

Son séjour en hôpital psychiatrique sera l’un des secrets les mieux gardés

du IIIe Reich… Comme seront réduites au silence les voix susceptibles

d’écorner l’image de simple soldat sorti du rang pour sauver l’Allemagne :

qui sait qu’Hugo Gutmann, l’officier juif grâce auquel il obtient la Croix de fer

de première classe, sera plus tard persécuté par le régime nazi ?

L’enfantement d’un monstre ou 1914-1918 (suite)

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de Claramicalement

Voici la suite de l’article “L’enfantement d’un monstre ou 1914-1918…”

J’en suis encore à me demander

Pourquoi des partis aussi haineux que le FN en France

ou la NVA chez nous en Belgique

Et d’autres ailleurs, réussissent à passer à travers les mailles du filet

Ce n’est pas faute d’avoir été prévenus pourtant!!!

Pourquoi pensez-vous que Hitler est allé si loin dans son délire?

C’est parce que beaucoup y ont cru

Et pourquoi beaucoup y ont cru?

Parce qu’il leur a menti!!!

Comme le fait si bien Marine Le Pen en France

Bart De Wever chez nous en Belgique

Et d’autres ailleurs!!!

 

Durant ces années de guerre, Hitler va continuer a peindre

et plusieurs de ses aquarelles représenteront des sujets de guerre

ou des caricatures de camarades ou d’officiers.

Une des plus célèbres aquarelles est celle qui représente le « Hohlweg »

(le chemin englouti, sous entendu sous les obus).

Adolf Hitler sera engagé dans les plus violents combats de la guerre,

notamment la bataille de Bapaume en 1916 et celle de la Somme en 1917

qu’il décrira plus tard comme « plus proches de l’enfer que de la guerre ».

Miraculeusement, Hitler survivra. Il recevra deux éclats d’obus en 4 ans,

l’un provoquant une légère blessure au visage, l’autre le blessant plus grièvement

à la cuisse en octobre 1916. Retiré du front pendant deux mois,

il y reviendra néanmoins plus vite que prévu à sa propre demande

car il ne supportait pas l’ambiance défaitiste et la mentalité « planquée »

de la vie civile où « les Juifs s’enrichissaient ». Quand il y retourne,

le chien qu’il avait adopté plusieurs mois plus tôt et qui appartenait

a un officier anglaislui fit des fêtes qui arrachèrent des larmes a Adolf.

Hitler par ailleurs semble avoir mis beaucoup de coeur à servir l’armée

au-delà du strict devoir du combattant. Il a été volontaire pour de nombreuses

corvées au bénéfice des gradés de l’armée du Kaiser ce qui témoigne

d’un penchant à se faire bien voir de l’autorité du moment

qui la considère légitime et digne de respect. Hitler avait des héros :

le colonel Ludendorff et le Lieutenant-General Hindenburg, futur président

de la République de Weimar, en seront les principaux et c’est dans leur sillage

qu’il deviendra Chancelier du Reich. Les SA, SS et la Wechmacht

prêteront serment de fidélité absolue à un Caporal. Faut-il être fou !!!

En réalité, sa volonté de devenir « quelqu’un » ne l’a jamais abandonné

pendant ses années de guerre et il est évident que Hitler, le lèche-cul

doublé d’un héros, ne faisait que se placer auprès de ceux qu’il admirait

sans doute sincèrement mais dont il attendait une reconnaissance officielle,

celle que père, professeurs et collègues lui avaient toujours déniée.

Lorsque, dans les années 20, il sera amené à rencontrer Ludendorff,

Hitler témoignera d’un respect surprenant, à la limite de la servilité.

La photo ci-dessous le représente a moitié courbé devant la stature

imposante du héros de 14-18, manifestement écrasé par l’homme

et ce qu’il symbolise. Cela ne l’empêchera pas de se servir de lui

comme d’une marionnette et de trahir dès son arrivée

au pouvoir suprême en 1933 tous les espoirs de son protecteur.

Suite la semaine prochaine….

 

 

« L’enfantement d’un monstre ou 1914-1918… » (suite)

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de Claramicalement

Voici la suite de l’article « L’enfantement d’un monstre ou 1914-1918… »

Entre 1914 et 1918, il sera discerné à Adolf Hitler six distinctions

et il recevra peu avant la fin de la guerre la Croix de Fer 1ère classe

avec la citation suivante du Lieutenant-Colonel Michael Freiherr von Godin:

“En tant qu’estafette, son calme et sa détermination,

à la fois dans les tranchées et sous le feu, ont été exemplaires.

Il s’est toujours révélé volontaire pour les plus périlleuses missions

l’exposant aux plus graves dangers.”

Ses lectures favorites pendant les années de guerre

furent les ouvrages d’Arthur Shopenhauer,

notamment « Le monde comme volonté et représentation »

ou le philosophe explique que la souffrance de l’homme

provient de son incapacité à exprimer et mettre en oeuvre

sa volonté intime primitive dans toute sa force et sa brutalité.

Et où il conclut que les religions n’ont pas d’autre but que d’écarter l’homme

de la possibilité de le faire.Vraies ou fausses, ces vues vont avoir sur l’autodidacte

Adolf Hitler,enfant maltraité, écolier moqué et exclu, peintre rejeté,

une influence considérable et elles vont faire leur chemin dans ses conceptions

assez grossières et simplistes, du monde. L’ironie est que bien des idées

de Schopenhauerseront reprises par Sigmund Freud sans que Hitler

-qui haïssait ce dernier et brûlera ses livres- en soit conscient.

Il faut admettre toutefois que les scènes quotidiennes

dont Hitler fut alors le témoin paraissaient prouver la véracité des vues

de Schopenhauer et l’échec des religions.

Hitler n’a jamais vu au-delà de ce qu’il avait envie de voir

et a été incapable de comprendre que le premier conflit mondial

ne consacrait pas le triomphe des vues de Schopenhaueur

mais le triomphe de la volonté primitive des hommes.

Il n’en représente tout de même pas moins, en un mot,

l’échec d’un mode de vie et Hitler en tirera les leçons.

Suite la semaine prochaine….

 

Hitler ou l’enfantement d’un monstre!!!

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de Claramicalement

Je vais vous parler d’Hitler!!!

Sachant par expérience que les textes trop longs ne sont pas lus

Je vous en parlerai donc en plusieurs épisodes.

L’enfantement d’un monstre ou 1914-1918

source : http://schikelgruber.net/hitlerE.html

Dès le début des hostilités, Hitler qui vit à Munich depuis deux ans

et mène une vie d’artiste moins misérable qu’à Vienne, rejoint volontairement

le XVIème régiment bavarois d’infanterie de réserve.Il accueille la guerre

avec enthousiasme, heureux de se mettre au service de la mère-patrie

dont il n’est même pas un citoyen. Hitler ne deviendra allemand qu’au début

des années 30 pour pouvoir prendre le pouvoir et devenir Chancelier du Reich.

 Il n’empêche. Adolf va vivre avec ferveur le déclenchement des atrocités de 1914-1918

et écrira plus tard : « Ces heures ont été comme une rédemption de toutes

les vexations de ma jeunesse… Je n’ai pas honte de dire que, dans un sursaut

d’enthousiasme, je tombais à genoux et rendis grâce aux cieux de tout mon coeur.

Ainsi commença pour moi, ainsi que pour tout Allemand, le temps le plus

inoubliable et le plus sublime de toute mon existence terrestre. » Il fallait

un être d’une trempe un peu spéciale -voire totalement névrosé- pour applaudir

ainsi à un conflit qui mettait en jeu l’Europe entière mais, depuis sa jeunesse,

Hitler pensait que « le salut du Germanisme avait pour condition l’anéantissement de

l’Autriche. » Pour lui, la guerre allait précipiter la chute des Habsbourg et avec la

victoire de l’Allemagne permettre la fusion qui régénèrerait l’empire germanique.

Quoique Autrichien, il va dès le 3 août 1914, adresser une supplique directe à

Sa Majesté le roi Louis III de Bavière, en demandant la faveur d’entrer dans

un régiment bavarois. Elle va être acceptée et il sera éperdu de reconnaissance.

Commence alors « le temps le plus inoubliable et le plus sublime de toute mon

existence terrestre ». (sic) A la décharge de cet enthousiasme un peu juvénil ou

machiste, il faut tout de même rappeler que le très révéré père de la psychanalyse,

le juif Sigmund Freud, déclarera à la même époque: « je suis fier que l’Autriche

ait démontré sa virilité au monde » ou encore « tout ma libido est donnée à

l’Autriche-Hongrie ». Lui aussi était convaincu que la guerre allait redonner

à l’Autriche-Hongrie un statut de premier rang dans le concert mondial.

Les historiens ont toujours pudiquement fait silence sur de tels propos.

En dépit de toutes les horreurs dont il va être témoin pendant 4 ans,

Adolf Hitler ne se départira jamais de son enthousiasme et de sa détermination,

sauf à la fin de la guerre où il va porter un jugement sévère sur les responsables

et les acteurs suprêmes du conflit. Il ira même jusqu’à dire : »

Plus d’une fois j’ai été tourmenté par la pensée que si la Providence m’avait mis

à la place des impuissants ou des gens sans volonté de notre service de propagande,

le sort de la lutte se serait annoncé autrement. » Comme beaucoup, les horreurs

de la guerre vont l’éloigner un peu plus des principes politiques, sociaux

et religieux qui prévalaient dans l’Europe chrétienne et monarcho-impériale du siècle

précédent et ouvrir la voie aux réformes, quelles qu’elles soient, socialistes,

communistes ou nazies. Mais, en 1914, Hitler n’en est pas encore là.

Il est incorporé comme simple troufion et part pour le front octobre 1914

mais sera promu caporal-chef dès le mois de Décembre du fait de sa bravoure

durant la 1ère bataille d’Ypres. Dans les tranchées, il sera un soldat courageux

et très apprécié de ses camarades de combat qui le trouvaient, à certains

moments, un peu hautain, notamment à l’approche de Noël (période de deuil cruel

pour le jeune homme qu’il était en 1907 quand il enterre sa mère la veille de Noël).

Affecté à des tâches d’estafette, un des postes les plus périlleux du combat dans la mesure

où il faut sans cesse se rapprocher du front pour en rapporter les informations

les plus fraîches pour la suite des opérations,

Hitler va sans conteste être un héros digne de l’Antiquité pendant 4 ans.

Ignaz Westenkirchner, un camarade de renseignements qui devint son ami dira plus tard :

 » Adolf était un type sérieux préoccupé de sujets sérieux.

Il parlait et pouvait parler de tout. Nous autres, simples soldats, nous étions

très impressionnés et nous aimions cela. » D’autres diront que ses qualités militaires

étaient si nulles que le sale boulot d’estafette fut le seul qui lui convenait…

Suite la semaine prochaine….

Le cheval de guerre pour la communauté « il y a cent ans »

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté « Il y a cent ans » de Claramicalement

« Cheval de guerre », le film de Steven Spielberg,

inspiré du roman éponyme paru en 1982,

écrit pour la jeunesse par Michaël Mopurgo,

donne l’occasion de se rappeler

que des milliers de chevaux ont été utilisés

pendant la « Grande Guerre ».

 En 1914 la première guerre mondiale a commencé

comme une guerre Napoléonienne,

avec la cavalerie: hussards, dragons, cuirassiers.

Des chevaux aussi pour tirer des chariots d’artillerie,

d’armement et autres matériels

pour les ambulances (hippomobiles) pour les cuisines « roulantes »,

l’approvisionnement des hommes,

et le fourrage destiné à nourrir les chevaux au front.

Toute sorte de chevaux: chevaux de traits, Percherons, Ardennais,

et chevaux de selle pour les cavaliers.

En Août 1914, alors que la Belgique est envahie par les Allemands,

la cavalerie française se lance vers le nord.

Trois semaines de déplacements opérationnels

sur plusieurs centaines de kilomètres,

en plein été, dans une chaleur étouffante,

avec des milliers de chevaux arnachés,

portant Dragons et Cuirassiers:

pas moins de 18 régiments de cavalerie.

Les chevaux étaient dans un tel état d’épuisement qu’il n’y eut aucun combat.

La bataille eut lieu entre Britanniques et Allemands, à Mons.

En Septembre 1914, le 06 Septembre très exactement,

c’est le début de la première bataille de la Marne.

Les Allemands battent en retraite,devant l’artillerie et les fantassins.

Mais les chevaux de la cavalerie Française étaient dans un tel état de fatigue,

et de souffrance, qu’ils étaient bien en peine de pouvoir engager une bataille.

Peu nourris, amaigris, jamais ou peu dessellés,

les chevaux ont des plaies suppurantes,

beaucoup meurent en chemin.

L’occasion donnée de diviser les forces allemandes,

en s’engouffrant dans une brèche de 40 kilomètres de large,

ne put être menée jusqu’au bout,

malgré 3 divisions du 2ème Corps de Cavalerie ( 12 000 chevaux)

et trois brigades de cavalerie britanniques.

Les chevaux était incapables d’avancer au trot,

et dans un extrême état de fatigue.

L’ordre fut donné de se replier.

Les Allemands refermèrent la brèche,

et stoppèrent leur retraite, puisqu’on ne les chassait pas.

La guerre de position commençait: le front se stabilisa

et les armées creusèrent des tranchées…

La guerre allait durer 4 ans.

Les chevaux n’allaient plus que très peu être utilisés dans des offensives,

mais ils continuent à servir pour tracter l’artillerie

( les engins motorisés ne passaient pas sur des terrains de boue, bosselés, difficiles d’accès),

ils servent encore pour les ambulances, et autres acheminements.

Gazés, déchiquetés par les obus, blessés dans les barbelés,

les sabots transpercés par des « chausse-trappes »

les chevaux ont connu le même enfer que les hommes…

J’ai vu ce film la semaine dernière

Que j’ai beaucoup aimé

Même si je l’ai trouvé un peu édulcoré

 Il m’a arraché  quelques larmes.

Spielberg à le don de faire ressortir à travers ses films

Des sentiments forts.

Une scène m’a beaucoup marquée

Celle où le cheval s’emmêle dans les barbelés

Sans l’aide d’un homme il ne s’en serait pas sorti.

A ce moment le héros du film sort de sa tranchée

Et un ennemi sort de la sienne

Tous deux se retrouvent autour de l’animal

Se conseillent mutuellement

Pour sauver le cheval.

La discussion est amicale

On voit visiblement qu’ils se demandent

Ce qu’ils fichent là….

Ils se séparent en jouant l’avenir de l’animal à pile ou face

 Bien évidemment c’est le propriétaire de celui-ci qui en obtient la garde

Et c’est en toute amitié que les deux jeunes soldats

Retournent dans leur tranchée!!!

[youtube]http://youtu.be/HkBiKwwUgR4[/youtube]

Voici un lien pour vous faire une idée

De ce qu’a été le calvaire de ces bêtes héroïques!!!

Chevaux victimes de guerre

Et pour finir

 La jument Paquerette (Extrait « Adieu Cavalerie » de M. CHAMBRE)

Il avait fallu obéir. Les chevaux avaient dû sauter en contrebas,

à la lumière de rares réverbères et des lampes d’écurie.

Beaucoup s’y refusaient, se cabraient.

Il fallait que deux hommes se tenant par la main

au-dessous de leur croupes les obligeassent à sortir du wagon.

C’était à cet instant que s’était passé dans mon peloton un triste accident :

la jument Pâquerette, une excellente bête, douce comme un agneau,

s’était fracturé une jambe de devant, prise entre deux rondins.

Le canon était ballant, brisé en deux.

Il n’y avait rien à faire, la pauvre bête était perdue, il fallait l’abattre sur place.

Comme par hasard, cela arrivait au cavalier de 1ère classe SERMADIRAS,

un des meilleurs du peloton, celui qui peut-être aimait le mieux son cheval.

Il adorait sa Pâquerette, la soignait comme ses yeux, ne la quittait pas,

trouvait le moyen de la faire boire même lorsqu’il n’y avait pas d’eau,

allant lui chercher au loin dans son seau de toile.

Il couchait toujours derrière elle, lui parlait, la caressait.

C’était ce qu’il aimait le plus au monde.

Le maréchal des logis SOUQUET était venu me chercher

pour me faire constater le désastre :

– Venez voir, mon lieutenant, qu’est-ce qu’il faut faire?

Le cavalier SERMADIRAS le suivait, en larmes.

J’avais vu. C’était irrémédiable.

SOUQUET emmenez Pâquerette un peu à l’écart.

Il faut l’abattre.

Prenez deux hommes avec des carabines

et qu’ils tirent à bout portant derrière l’oreille.

Elle ne souffrira pas. Contre un mur. Prenez garde aux accidents!

Attention aux balles!

SERMENDIRAS avait éclaté en sanglots.

– Non, mon lieutenant! C’est pas vrai!

J’aime mieux être tué moi-même.

– Allons SERMANDIRAS, ne dis pas de bêtises!

Tu vois bien qu’il n’y a rien à faire.

On ne peut emmener ta pauvre Pâquerette.

Elle souffre beaucoup d’ailleurs, il faut arrêter ça!

Dis-toi qu’elle meurt au champ d’honneur.

Ce ne sera pas la seule!

Un peu plus tôt, un peu plus tard, tu sais…

Nous aurons peut-être tous notre tour.

Allons du courage. »

Pour écouter la musique de cet article cliquez sur l’image!!!

 

 

 

Quand France rime avec Haine…

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté “Il y a cent ans” de notre amie Claramicalement

Pauvre France

Entre les deux ton coeur balance

A ne pas savoir ce que tu veux

Personne ne pourra dénouer les noeuds

Un jour tu cries espoir

L’autre tu broies du noir

Tu cherches la perfection

Dans un monde en contradiction

Oui mais attention quand tu verras bleu

Il te faudra soigner tes bleus

Ton identité ils n’en ont cure

Ils te jetteront en pâture

14/18 te souviens-tu

De l’identité de nos poilus?

-dimdamdom-

Suite aux élections françaises d’hier

Je suis révoltée de voir

Que les citoyens de cette belle France

Si chère à mon coeur

Soient découragés

Au point de voter

F( Haine)

 

 

Les jouets pendant la guerre 14/18!!!

La maison autrique sur apln-blog

Pour la communauté « Il y a cent ans » de notre amie Claramicalement

il y a cent ans sur apln-blog

J’ai choisi de vous parler de l’importance des jouets pendant la guerre de 14/18

J’habite en Belgique à Bruxelles plus précisément la commune de Schaerbeek

(ou Cité des Ânes)

Une commune dont le patrimoine est d’une grande richesse (pas moi hein)

Pour preuve, ma maison (construite en 1909) dont je vous mets une photo.

Il n’y a pas de secret vu qu’en tapant le nom de ma rue dans Google images

On la voit en long et en large, moi qui voulait juste vous montrer mon quartier en 1914 ,

Comme quoi on est foutu plus moyen de passer incognito.

Voici d’ailleurs ce qui se dit sur « Ma maison » (celle de droite, attention je vous vois hihi)

Deux maisons de style » éclectique », identiques en miroir, 1909.

Elles clôturent une enfilade particulièrement cohérente

De maisons de style éclectique débutant au no106.

Élévations de composition asymétrique, en briques rehaussées de pierre bleue.

Balcons à balustrade. Baies sous linteau, parfois métallique,

Certaines surmontées d’une corniche.

Porte à coussinets et baie d’imposte garnie d’un vitrail figurant un soleil.

Portes d’origine, à décor de chapiteau ionique.

Châssis remplacés. Corniche remplacée au no120.

Ah oui la corniche parlons-en

Nous l’avons effectivement changée en 1989

Et voilà que l’entreprise n’a pas respecté l’architecture initiale de la maison

Et lorsqu’on leur en a fait la remarque ils se sont barrés sans laisser d’adresse

Non sans avoir empoché notre argent

Et depuis les pigeons logent entre corniche et gargouille

En laissant leur fiantes

Qui abime toute la façade et le balcon!!!

On ne nous dit pas tout hein chez Google image 🙁

Bon je ne vais pas vous faire une visite guidée

Tel n’est pas le sujet abordé par cette communauté

Alors limitons nous à cette exposition qui se déroule en ce moment chez nous

Du 6 février 2014 au 19 novembre 2014

Dans la célèbre maison Autrique, crée par le non moins célèbre architecte

Victor Horta.

Les jouets de la première guerre mondiale, fabriqués dans une Belgique occupée,

Représentent un patrimoine important.

L’industrie du pays mise au ralenti,

Le pillage par l’occupant et le rationnement systématique des matières premières

Forcent le peuple belge à ruser et à développer un système d’entraide.

Les bonnes œuvres, telle l’Union patriotique des femmes belges

Qui porte secours dans un premier temps aux infirmes et aux prisonniers,

Distribuent nourriture, vêtements, soins mais aussi jouets (Œuvre belge du Jouet)

A toutes les familles nécessiteuses.

Artistes et artisans dessinent et créent des jouets en bois, chiffon ou carton-pierre

Pour différentes fabriques de jeux et jouets à travers le pays :

Fa-Be-Jo (Fabrique belge de Jouets) et le Jouet Belge à Bruxelles ;

Le Jouet Liégeois à Liège, Remdéo à Louvain.

Ces trois villes sont les foyers de ces nouvelles manufactures.

L’exemple des jouets guerriers est un aspect particulier de l’exposition.

Amédée Lynen , peintre reconnu pour ses dessins

Et tableaux de scènes quotidiennes 

A dessiné nombre d’armées en présence

Avant que celles-ci ne soient reproduites en bois.

Le visiteur pourra admirer les dessins de Lynen

Et les jouets fabriqués selon ses modèles.

L’exposition « Guerre & Jouet »

N’est cependant pas une exposition limitée aux petits soldats.

Elle présente une large production de villages miniatures

Reproduisant exactement des lieux comme le béguinage de Dixmude ;

Des éléments de décors et figurines en bois

(ferme, fête foraine, charriot tiré par un cheval),

Des poupées, des jeux de société.

Les jouets belges en temps de guerre sont avant tout des jouets pacifiques

Qui peuvent également sortir les enfants de leur quotidien

Pour quelques instants ou quelques heures.

« Les jouets en bois fabriqués par les œuvres patriotiques

Pendant la Grande Guerre ne sont pas faciles à retrouver.

L’intérêt pour les jouets anciens est relativement récent et a d’abord centré

Ses recherches sur les jouets en tôle jugés plus élégants.

Les grandes marques ont ensuite fait l’objet d’une attention accrue.

Un marché s’est développé d’où la spéculation n’était pas absente. »

« Les jouets en bois sont longtemps restés à l’écart,

N’attirant que des amateurs sensibles à leur design et leur fausse simplicité.

De plus, ceux de la guerre portent une charge émotive particulière.

Enfin, derrière eux, il y a des hommes qui ont créé et dessiné les projets

Pour des équipes bénévoles chargées de répartir le travail

Parmi une main d’œuvre de soldats victimes des combats. »

(Paul Herman, Les Petits soldats de la Grande Guerre).

Si vous voulez en savoir plus sur cette exposition

Voici mes sources, je ne vais pas me géner non mais

Est-ce qu’ils se gênent eux non mais 😎

La maison Autrique

 

 

La faim justifie t-elle les moyens?

 

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté de Clara Il y a 100 ans

painkk

Carte postale animée 1914-1918

Coll BDIC-MHC (cartes postales74)

L’abréviation allemande KK pour le pain de guerre à base de pommes de terre

Faisait florès parmi les humoristes français,

Le résultat n’étant pas toujours d’un goût exquis…

 Cuisine en temps de crise : les recettes de la BDIC

Ces quelques recettes sont marquées par les conditions de guerre :

ce qui apparaît en premier lieu c’est la domination tyrannique et absolue de la pomme de terre,

remplaçant les céréales, le choix de légumes moins prisés ou délaissés (rutabagas, topinambours…),

une utilisation accrue des abats en lieu et place des morceaux plus nobles, le recours à des succédanés

(chicorée ou orge au lieu du café, saccharine pour remplacer le sucre, la margarine au lieu du beurre,

la fécule de maïs est préconisée pour simuler l’huile à salade…).

Sans compter que ces produits de remplacement peuvent eux-mêmes manquer.

Qui dit cuisine dit combustibles : les matières premières, charbon, gaz et électricité

peuvent devenir rares et chères, on mettra donc en œuvre des techniques de cuisson, économes,

comme la Marmite norvégienne pour la cuisson à l’étouffée (appelée Kochkasten en Allemagne).

On conseille de privilégier les plats en sauce, qui font manger du pain et oublier la pénurie

de la ration de viande, plus généralement on préconise l’adoption du plat unique,

l’« Eintopfessen » des allemands qui eut son heure de gloire une fois pris en main

par la propagande national-socialiste ; la potée, l’irish stew, le cassoulet, la tajine en sont des avatars.

1914-1918 / Pain KK – (Kriegskartoffelbrot)

Cette recette allemande a été trouvée dans l’Internet,

nous avons dérogé à la règle qui voulait que toute recette présente dans ce dossier

devait être issue d’un document présent dans nos fonds,

mais nous ne pouvions pas passer à côté d’un des « must » de la cuisine de guerre,

en voici donc une version manuelle (et probablement allégée en patates …)

Kartoffelbrot

Ingrédients : 650 g de pommes de terre cuites farineuses épluchées,

sel, 1 sachet de levure déshydratée, 150 ml d’eau, 1 cuillerée à thé de sucre,

550 g de farine type 550, 11 g de sel, 50 ml d’huile de colza.

Faire cuire les pommes de terre en dés, à l’eau salée, les laisser refroidir et les passer au presse-purée.

Mettre la levure, l’eau et le sucre dans un récipient et laisser reposer quelques minutes jusqu’à la dissolution de la levure.

Mettre tous les ingrédients dans un grand bol et bien pétrir pour obtenir une pâte.

La pâte ne doit pas être collante, au besoin rajouter de la farine.

Laisser lever à couvert pendant une heure environ jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.

Pétrir encore une fois la pâte, la diviser en deux et former deux pains allongés.

Laisser lever à nouveau environ 30 minutes.

Cuire pendant 10 minutes dans le four préchauffé à 240°, réduire ensuite la température à 180°

et les cuire encore pendant 50 minutes, jusque à ce que les pains sonnent creux lorsque on tapote dessus.

 

1914-1918 / Rôti sans viande D

(A base de pommes de terre)

roti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rôti sans viande D

Ingrédients : 500 g de pommes de terre, 2 œufs, 100 ml de lait, 60 g de gruyère râpé,

25 g de beurre ou d’un corps gras quelconque, un peu de chapelure et de sel.

Laver les pommes de terre, les faire bouillir, les peler, les passer au tamis.

Ajouter le lait, le gruyère et le sel, puis les jaunes d’œufs, enfin les blancs battus en neige ferme.

Beurrer et chapelurer un moule, y verser la préparation et mettre au four 30 minutes.

Peut se servir seul ou avec une bonne sauce aux champignons qui élève sa valeur alimentaire inférieure à celle de la viande.

Teneur en albumine : 5,55%.

Valeur alimentaire de 100 g : 115 calories.

Note.- On peut faire cette même préparation en remplaçant les pommes de terre par des marrons.

C’est le rôti sans viande E, beaucoup plus nourrissant que le rôti D.

Aujourd’hui 100 ans après, nous semblons avoir oublié

Qu’un jour nous pourrions manquer de toutes ces denrées

Et nous semblons avoir aussi oublié qu’il ne faut pas gaspiller

C’est ainsi qu’il m’est arrivé de poétiser les deux extrêmes

Gaspiller, se serrer la ceinture 😉

Voici mes recettes…

Dans une casserole

Versez un litre de Pomerol

Un assortiment de légumes

Le tout arrosé d’un jus d’agrumes

Une douzaine de cuisses de grenouilles

Et hop on touille

Laissez reposer dans son jus

Puis recueillez le verjus

Pour ceux qui aiment

Ajoutez-y de la crème

Quelques doux épices

Vous verrez c’est un délice

Voici ma petite recette sans prétention

Le pur fruit de mon imagination

-dimdamdom-

En tant de crise

Il est de mise

Judicieusement de se nourrir

Afin de ne point dépérir

Inspectez vos frigos

Remplis de victuailles à gogo

Voyez ce qu’il reste

Et accommodez vos recettes

Un zeste de citron

Une boîte de thon

Un reste de riz

Déjà cuit

Une courgette râpée

Quelques tomates coupées en dés

De l’échalote finement coupée

Un peu de lait écrémé

Oeuf et ricotta battus au fouet

Parsemez de gruyère râpé

Le tout dans un plat et enfournez

Voilà que le tour est joué

Et vous verrez que de restes

On peut faire de délicieuses recettes

Désormais fini le gaspillage

Dans nos ménages

 -dimdamdom-

Tout ceci me ramène à la citation suivante

Pour le dico-citations sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

Que j’ai quelque peu transformée

« La faim justifie t-elle les moyens? »