Une rencontre extraordinaire!!!

http://dimdamdom59.apln-blog.fr/files/2012/12/logo_02_02.png

Brussels Dog Show 2009

Le but d’une exposition canine est d’élire les meilleurs spécimens de chaque race. 
Un juge qualifié donne sa vision
sur chaque chien engagé par l’échelle, par catégorie, par sexe.
  Il qualifie la beauté du chien en conformité avec la norme
officielle et avec l’avis de la reproduction.
  Seuls les caninés les plus beaux sont primés.

Et devinez qui a été classé Quatrième Excellent?
Ben c’est notre ami à tous Chang

Et oui, j’ai eu le grand privilège de le rencontrer, imself
Ainsi que sa très, très gentille et passionnée maîtresse.
Si Chang lui, est souvent sur le podium
On dira que sa maîtresse
Mérite autant que lui d’y être
Et c’est grâce à BW que nous pouvons lui
Offrir cet honneur!!!

Allez vite découvrir son blog
Vous ne serez pas déçus!!!

chang-la-sagesse tibetaine
(Cliques sur le lien ci-dessus!!!)

Et vous savez quoi,
J’ai eu le très grand privilège
D’être sur la photo!!!

Chang au dog show de Bruxelles!!! 002

Chang-au-dog-show-de-Bruxelles----003.JPG

Je crois que j’ai très vite été adoptée!!!

  • Plus

 

Partager l’article !
 
Une rencontre extraordinaire!!!:

Brussels Dog Show 2009

Le but d’une exposition canine est d’élire les meilleurs sp …

Journal d’un nouvel Ardennais!!!

L’année dernière, je vous avais parlé d’un ami
Qui s’était installé dans une superbe maison
Dans les Ardennes belges.
Et bien, hier je suis allée lui rendre visite
Mais non pas dans les Ardennes,
A l’asile.

Bon, je m’en vais vous raconter
Je ne vous cache pas
Que j’ai été rechercher mon histoire
Dans mon grenier!!!

<div id= » »>

Journal d’un nouvel Ardennais!!!

(Ardennes Belges : L’Ardenne culmine à 694 mètres, c’est donc une région à relief et souvent
enneigée pendant les périodes hivernales)

 Voici ma nouvelle maison, dans les Ardennes!

 12 août:

On a emménagé aujourd’hui dans notre nouvelle maison, dans des Ardennes

ensoleillées. Cet endroit est vraiment magnifique. Les vallées sont si

majestueuses. Je suis impatient de les voir couvertes de neige. J’adore cet

endroit.

 14 octobre:

Les Ardennes est l’endroit le plus beau de la planète. Les feuillages

passent par toutes les nuances du rouge et de l’orange. Je suis allé en

promenade dans ces superbes bois et j’ai aperçu des cerfs. Ils sont

tellement gracieux. Ce sont sans doute les animaux les plus merveilleux sur

terre. J’ai l’impression d’être au Paradis. J’adore cet endroit..

 11 novembre:

Bientôt l’ouverture de la chasse aux cerfs. J’ai du mal à imaginer qu’on

puisse tuer des créatures aussi adorables. J’espère qu’il va bientôt

neiger.

J’adore cet endroit.

 2 décembre:

Il a neigé cette nuit. Au réveil, j’ai vu que tout était recouvert de

blanc.

On dirait une carte postale. Nous sommes sortis pour déblayer la neige sur

les marches et nous avons dégagé le chemin d’accès à la pelle.

Nous avons fait une bataille de boules de neige (j’ai gagné),mais quand le

chasse-neige est passé, nous avons du reprendre les pelles. Quel endroit

merveilleux. J’adore les Ardennes.

12 décembre:

Encore de la neige, cette nuit. J’adore. Le chasse-neige nous a refait une

farce en encombrant le chemin. J’adore cet endroit.

19 décembre:

Encore de la neige, cette nuit. Je n’ai pas pu aller travailler. Le chemin

était obstrué par la neige. Je suis exténué à force de pelleter. Enfoiré de

chasse-neige.

22 décembre:

Cette merde blanche est encore tombée toute la nuit. J’ai des ampoules

plein

les mains à cause de la pelle. Je suis sûr que le chasse-neige est planqué

dans le virage et attend que j’aie dégagé le chemin. Le connard!

25 décembre:

Joyeux Noël de merde ! Encore cette connerie de neige. Si seulement je

pouvais mettre la main sur le fils de pute qui conduit le chasse-neige. Ma

parole. Je lui fais la peau, à ce con. Je me  demande pourquoi ils n’ont

pas rajouté du sel sur la route pour faire fondre cette putain de glace.

27 décembre:

Encore cette merde blanche, la nuit dernière. Je suis resté enfermé 3

jours,sauf pour dégager le chemin à chaque passage du chasse-neige..

Je ne peux plus aller nulle part. La voiture est enfouie sous un tas de neige.

Le gars de la météo dit qu’on doit encore s’attendre à 25 cm de merde, cette nuit.

Vous avez une idée de combien de pelletées ça représente, 25 cm.

Afficher l'image en taille réelle

28 décembre:

Le météorologue de mes deux s’est fichu dedans. Cette fois, c’est plus de

80 cm qu’il est tombé. A ce train-là, ça ne fondera pas avant l’été. Le

chasse-neige est resté coincé sur la route, et  l’autre burne est venu à

la porte pour m’emprunter une pelle. Après lui avoir raconté que j’avais déjà

bousillé six pelles en dégageant la neige qu’il balançait dans mon allée,

je lui ai cassé la dernière qui me restait sur sa sale gueule.

4 janvier:

J’ai quand même pu sortir aujourd’hui. Je suis allé au magasin acheter de

la nourriture, et sur le chemin du retour, un con de cerf est venu emplafonner

l’avant de la voiture. Il a fait 3000 EUR de dégâts. On devrait massacrer

ces connes de bestioles. Je croyais que les chasseurs les avaient toutes

tuées en novembre.

3 mai:

J’ai conduit la voiture au garage en ville. Vous me croirez si vous voulez:

la caisse est toute rouillée à cause de cette connerie de sel qu’ils ont

mis partout sur la route.

10 mai:

Les déménageurs sont là. On retourne à Liège. Je n’arrive pas à imaginer

que quelqu’un de sain d’esprit puisse avoir envie de vivre dans cette région

paumée.

http://i46.tinypic.com/mwttvn.jpg


C’est là bas que je suis née!!!

Bon, cette fois, suis pas sûre de faire rire tout le monde
Car vous aurez vite compris qu’il faut être de la Moselle
Pour comprendre cet humour!!!
Un peu comme il faut être Ch’ti pour comprendre Dany Boon
Dans « Bienvenue chez les Ch’tis!!!

Même si j’habite ici
Je n’oublierais
Jamais mon pays
Trop de souvenirs gravés qui courent
D’ écoles et d’étés
Trop d’ amours pour oublier
Que c’est là bas que je suis née
Trop de temps abandonné
Sur les bancs de ma cité
Trop d’amis pour oublier
Que c’est là bas que je suis néé…

Donc voilà je vous invite
Dans ma jolie Lorraine natale
Ou plus précisémment
Ma Moselle natale

Suis sûre que certains ici
Vont se reconnaître et s’en amuser!!!

Bienvenue chez les Schpountz!!!

SI TOI  

Tu bois un ‘shlouk’, tu as déjà mangé des knepp, des schneks (pains aux raisins), …
chez ‘Steinhoff’…

Tu dis que la Brigitte a du schpeck, tu
ratches avec tes potes  et parles des quetsches…

Tu
spritzes du lave-vitre pour laver tes carreaux … 

Tu
sais ce que sont une rackia et un racklo, un Spunz et un spatz…

Tu
ne comprends pas pourquoi on te reproche de dire ‘uui’ et pas ‘oui’…

Tu fermes la lumière, clanches ta porte et fais un flot avec tes lacets…
Tu as un katz, tu dis Oyéééé et demandes aux gens si ça geht’s
?…

Tu dis ‘besch nexte mol’… (bon d’accord ça vous êtes pas tous
obligés de connaître lol)

Tu prends tes outils dans le stahl, tu manges entre midi des spritz et tu prends un
stück …

Tu mets un stempel,

Tu dis au raoudi de mettre schnell ses schlapp pour ne pas salir ses chaussettes..

Le Muller ou Le Schmidt sont tout klatz

Tu es getz (pas content) et tu demandes à quelqu’un de sortir en disant
Raus…

UN ‘schneck’ et UNE ‘schnek’ c’est pas du tout pareil !!
Tu bois un baron en fumant des schmers…
Tu fais de la boulibatsch (gadoue), quand ça pue tu dis que ça schmek…
Tu prononces  ‘vinTT’ parce que le ‘vin’ ça se boit c’est pas un nombre!
Tu faisais bleu quand le Saint Nicolas venait dans ta salle de classe au    Primaire, tu avais de la ‘schnudel’ qui coulait du
nez et tu avais peur du Père fouettard…

Tu dis ‘comment qu’c’est?’ tu bois du ‘schnaps’, tu demandes au narreux de fermer sa schness

Tu connais la reine de la Mirabelle et les Fraises de Woippy…
Tu sais ce qu’est le PLATT…
Tu es fier de tes 2 jours fériés de + que le reste de la France et  Des cours de religion obligatoires au
primaire…

Pour toi il commence à faire chaud à partir de 15°C et tu as déjà allumé ton chauffage au mois de mai…

ALORS C’EST SÛR TU VIENS DE CE MERVEILLEUX DEPARTEMENT QU’ON APPELLE LA MOSELLE

Joyeux Temps des fêtes en chansons!!!

Bon, Un Noël sans Calendrier de l’Avent n’est pas un beau Noël!!!
Donc, je suis allée faire un tour, ce week-end, à Bloguez-City
Faire des fouilles archéologiques dans mon grenier
Et je vous ai ramené un joli Calendrier de L’Avent , interactif
Et, j’ai essayé, ça marche toujours.

Les chorales de la Commission scolaire des Draveurs
ont le très grand plaisir de vous inviter à chanter
avec eux des airs du Temps des Fêtes sous deux formats:
Le train de Noël et Le calendrier de l’Avant.
Les chorales sont formées de jeunes âgés de 6 à 12 ans de la ville de Gatineau (Québec).
Bravo à ces élèves ainsi qu’aux enseignantes et enseignants qui leurs permettent de vivre la joie de chanter!
En décembre, nous recevons plus de 1,500 visiteurs par jour provenant de partout à travers le monde :
Canada, France, Suisse, Belgique, Turquie, Italie, États-Unis, Espagne, Allemagne, Roumanie, …
Merci de votre visite.
Les enfants sont très fiers de vous souhaiter un

Joyeux Temps des Fêtes en Chansons

Cliquez sur le lien ci-dessous !!!

 

 

 

http://www.csdraveurs.qc.ca/musique/noel/calendrier/default.htm

 

  • Plus

 

Partager l’article !
 
Joyeux Temps des fêtes en chansons!!!: Bon, Un Noël sans Calendrier de l’Avent n’est pas un beau Noël!!!
Donc, je suis allée faire un tour, ce w …

Lettre au Père Noël!!!

Voilà, encore une trouvaille du fond de mon grenier.
Bon je sais je n’ai pas fait dans la dentelle
Mais ça me fait tellement rire
Et ne dit-on pas que le rire c’est la santé!!!

Cher Père Noël,

   Je t’ai laissé sous l’arbre des galettes au
lait 

   et des carottes pour tes rennes.

   Je t’aime.

   Suzanne

 

   Chère Suzanne,

   Les galettes au lait me donnent la diarrhée
et 

    les carottes font que mes rennes me pètent à
    la gueule quand je suis sur mon traîneau…

   Si tu veux vraiment être lèche cul, offre
moi

   plutôt une bouteille de Chivas, une barrette de
    shit, et dis à ta mère qu’elle mette un string,

   ça m’excite.

   Père Noël

  

   Cher Père Noël,

   STP STP STP Je t’en prie STP STP je
voudrais

   un scooter STP
STP STP je t’en supplie.

   Paquito

 

   Cher Paquito,

   Ce genre de caprice gonflant me les brise,
ça

    marche sûrement avec tes parents qui le tolèrent
    parce que tu es adopté, mais moi je t’emmerde.

   Tu auras un pyjama rayé comme l’an dernier
ça

   te fera les pieds, petit merdeux.

   Père Noël

   

   Cher père Noël,

   Ca fait 3 ans que je te commande un
camion de

    pompiers, peux tu m’en trouver un cette année ?

   Merci.

   Luis

 

   Cher Luis,

   Pour me faire pardonner de ne pas avoir
de

    camion de pompier, je vais brûler ta maison
    pendant que tu dors et tu vas avoir tous les
    camions de pompiers que tu veux.

   Bon dodo.

   Père Noël

 

   Cher Papa Noël,

   Pour cette année j’aimerais que tu fasses
revenir

   mon papa à la maison pour qu’il se remette avec
   ma maman. Il me manque.

   Tendrement.

   Juan

 

   Cher Juan, t’es con ou quoi ? Tu veux que je
foute

    en l’air la relation extra entre ton père et sa secrétaire
    alors qu’il s’amuse enfin avec une vraie femme !!!!

   Je t’amène un Légo et fous la paix à ton père, petit
con.

   Père Noël

  

   Cher papa Noël,

   J’aimerais un vélo, une Dreamcast, un train,
un

    garage, un poney, un chien, un scooter, une guitare
   et des action man.

   Je t’aime.

   Eusèbe

 

   Cher Eusèbe,

   Tu veux pas un chèque en plus, *******, en
plus

    pour t’avoir collé un prénom aussi con, à mon avis
    tes parents ne t’aiment pas, moi non plus.

   Père Noël

 

Surtout, je vous demande de m’excuser, mais cette lettre circule sur
Internet et je me dis que même le Père Noël a perdu ses bonnes valeurs.

 

  • Plus

 

Partager l’article !
 
Lettre au Père Noël!!!:

Voilà, encore une trouvaille du fond de mon grenier.
Bon je sais je n’ai pas fait dans la dentelle
Mais ça me …

Qui oserait dire que le Père Noël est une ordure!!!

CONTE 


La Barbe
(conte de Noël occitan hilarant)


Quand ce père Noël débarqua face aux neiges éternelles du Beciberi, dans le hameau de Taüll, il découvrit un pays où manquait ce joujou si fragile qu’on appelle
liberté. Il se dit : « A quoi bon déposer sous la cheminée une poupée ou un sac de bonbons pour un enfant qui ne peut même pas aller à l’école parce que ses parents sont trop pauvres ? »

Que faire, se dit le père Noël, pour leur apporter dans ma hotte un brin de justice et de liberté? Rien. Ce n’est pas mon boulot et je n’ai pas un sou. Ma seule richesse, c’est cette barbe aux
merveilleux poils blancs dont je suis si fier. Mais je ne peux pas la distribuer ! Et qu’est-ce que les enfants en feraient ? Lui vint une inspiration subite :  » Mais j’ai les mots ! Les mots
sont pour tout le monde ! « 
Il cacha donc sa hotte derrière un gros buisson pour que personne ne lui pique ses cadeaux et debout sur un banc au milieu de la place de Taüll, il essaya de parler, parler, parler aux gens. Mais
comme il n’en trouvait aucun, aucun, aucun pour l’écouter, il se mit à crier crier, crier, crier et toujours rien, rien, rien, sauf qu’on le considéra comme un fou. Cela le fit rire, rire, rire,
et comme personne depuis longtemps ne riait plus dans ce pays, non seulement les gens sortirent de leurs cabanes pour l’écouter mais ils coururent dans tous les villages voisins puis dans tous
ceux de la vallée pour dire :

– Eho, les gens! Vous savez ce qui nous arrive ? Venez voir ce drôle de gros barbu qui n’arrête pas de rigoler depuis trois jours et trois nuits, debout sur un banc, devant l’église Santa Maria
de Taüll !
Et c’était si étonnant et si extraordinaire d’entendre rire un barbu sans même savoir d’où il sortait ni pourquoi il riait qu’ils furent de plus en plus nombreux à monter à Taüll, d’abord pour
sourire puis pour rire eux aussi, comme ils ne l’avaient jamais fait depuis des générations de misérables. Tout le monde repartait aussi pauvre mais un peu plus libre, et la barbe légendaire se
retroussait par dessus l’épaule du Père Noël aux vents râpeux des gorges des Mulieres.

Comme il troublait l’ordre public dans toute la vallée, la police exila le père Noël (mais personne ne se doutait que c’était lui !) en le traînant de force à Lerida. Mais là, entre deux éclats
de rire, il criait à qui voulait l’entendre :

« Hé, les gens, y en a-t-il un seul parmi ceux qui vous écrasent, un seul capable de rire plus fort que moi ? »
Il criait aussi : « Hé, les gens, tous les vieux devraient abandonner le pouvoir dès qu’il leur manque plus d’une dent sur deux, ou s’ils sont obligés de se servir de leur pot de chambre plus de
deux fois dans la même nuit. »

Ces discours, qui semblaient blagueurs et bien inoffensifs, parurent insupportables à ceux qui tiraient la moindre ficelle de l’état. Ministres, généraux, professeurs, médecins et concierges
protestèrent énergiquement. La plupart ne savaient même plus sourire depuis longtemps. Quant aux notables édentés, et ceux qui pissaient au lit, ils étaient persuadés qu’ils pouvaient emprisonner
des milliers de citoyens aussi bien que n’importe quel jeune ministre de la justice.

Ils firent courir le bruit que ce vieux fou-riant cherchait le pouvoir pour lui-même, ce qui était faux : jamais un Père Noël n’a eu la moindre envie de se faire mousser dans la politique. Il a
déjà assez de boulot comme roi des cheminées. Les tyrans prétendirent qu’il mitonnait en douce la révolution : ce qu’il n’avait jamais caché. Rire et faire rire sur les défauts des autres et
surtout des puissants a toujours été un bout de révolte. Et le Père Noël se disait:  » Quand ils seront moins pauvres et un peu plus libres, la gaieté reviendra dans les villages, et je me
dépêcherai de reprendre ma hotte et mon vrai boulot. Pour le moment, faisons-leur cadeau d’un poil de liberté… ».

Le ministre de l’ordre public laissa ce vieux fou rire en se caressant la barbe et prêcher ses sottises sur la grande place de Lerida, en pensant qu’elles le ridiculiseraient, mais tout au
contraire sa popularité ne cessa de s’étendre. Ce Père Noël, s’il n’avait pas de vraie mitraillette tirait en l’air des balles de rire qui retombaient un peu partout. Non, ce n’étaient pas des
balles perdues ! On commençait à pousser au passage des notables des rires assassins. Quant à lui, au lieu de se contenter comme autrefois de monter dans son taxi traîné par des rennes, il
n’arrêtait pas de tirer sur sa barbe, debout sur un banc, (ah ah ah !) ,en racontant des histoires drôles sur ceux qui rendaient les gens chaque jour plus pauvres.

Quand on lui préparait une embuscade ou un attentat, il le savait toujours d’avance. ( on n’est pas Père Noël pour rien) Il se mit à marcher derrière les défilés militaires en chantant à tue-tête
:

– Nadaou ! Viva Nadaou !

Ce qui, là-bas, veut dire « Noël ! Noël ! » Mais personne ne se doutait que celui qui chantait ainsi Nadaou en se tirant le poil était le père Noël en vrai. Quand les soldats avaient fini de vider
sur lui leurs chargeurs, comme le Père Noël est invulnérable – même pas une entorse dans les cheminées, depuis le temps – ils ne trouvaient sur l’herbe que quelques poils de barbe blanche.

Le maire de Lerida décida de boucler le casse pieds à l’ombre d’un cachot pour le « protéger ». A ceux qui osèrent protester, il fut répondu: « La loi est pour tout le monde »…Un moyen de jeter
au trou les individus qui ne seraient pas ce « tout le monde ». L’honnête maire de Lerida comptait sur l’oubli qui finit toujours par avoir la peau des prophètes. Il ne savait pas qu’il avait
affaire à un sacré bonhomme sans armes que rien ni personne n’avait jamais pu mettre au garde à vous devant ce qui lui semblait injuste.

Le vieil homme à barbe blanche, à peine enfermé, fit savoir aux autorités que pour sortir du trou, il se verrait obligé d’employer les grands moyens. On lui fit savoir par retour qu’il pouvait
toujours y aller.

Dès cet instant, notre barbu se remit à rire encore plus haut, à en faire péter les murs ! Un fou rire tonitruant, de jour comme de nuit, dont on se demande encore comment il a jamais pu sortir
de la gorge d’un homme. (mais le Père Noël en est-il un ? ) On lui fit dire qu’il ne gênerait que ses gardiens, ce qui était évident, et que riant ou pas un prisonnier mis à l’ombre derrière des
murs d’un mètre d’épaisseur et une porte de chêne de deux pouces devient vite insignifiant, ce en quoi on le connaissait bien mal.

Car la jubilation du vieil homme maltraité le rendit si costaud, si plein de sève, que son illustre barbe se mit irrésistiblement à pousser. A pousser jour et nuit, comme les soies du porc. Elle
encombra bientôt la cellule, au point que le gardien en chef la donnait en spectacle à ses petites amies. Pour une fois, tout le monde était d’accord : prisonniers, geôliers et visiteurs riaient
à perdre haleine.

Cette prison devint la plus joyeuse de Catalogne et cette immense barbe blanche la plus généreuse et la plus célèbre de toute l’Espagne. Pour alimenter son heureux possesseur il fallut tous les
matins se frayer un chemin à travers poil jusqu’à ses lèvres. Cela dura jusqu’à cette fameuse nuit de Noël ( pardi ) ! ) où la poussée de cette toison drue, jointe à celle d’un éclat de rire à
vous faire sonner les cloches et arrêter les pendules, effondra la porte du cachot. Les gardiens accourus « s’embarbificotèrent ». Il fallut une nuit entière à tous les barbiers de Lerida pour
dégager ces malheureux.

Tout le poil enfin libre en profita pour dévaler les marches vers le tribunal. En pleine audience où l’on jugeait une mère qui avait volé pour nourrir son enfant, trois juges, un procureur, et
deux avocats durent être évacués par les fenêtres avant qu’elles ne soient elles-mêmes « embarbées ». Le bon peuple de Lerida, attroupé sur la place, faillit mourir de jubilation en voyant jaillir
vers le ciel, de chaque cheminée de la prison des brins de barbichettes blanches du Père Noël que rebroussaient le vent.

Comme cette plante qu’on nomme « misère », la barbe du Père Noël envahit tout, pendit de partout. Une grande marée poilue surgit dans les lieux les plus officiels. On fit appel à des mercenaires
et à tous les corps de police, armés de ciseaux, de faux, et de taille haies. « Embarbousée », la police! Le seul résultat de cette tonte fut que Lerida se couvre d’une fine poudre de poils qui
démangeait, grattait, chatouillait, papouillait, titillait, et faisaient rire irrésistiblement pauvres et riches dès qu’ils ouvraient leur fenêtre. Dans la rue, on éternuait, on pleurait, on se
grattait. Il arrivait parfois, en urgence, d’être obligé de gratter le dos de la voisine.
Aux sommations des sentinelles, on osait répondre: « La barbe ! » Bref, on était heureux et on se sentait libre, surtout à Taüll où chacun était fier. Ce barbu mystérieux, un soir de Noël,
n’avait-il pas démarré son célèbre rire révolutionnaire pile devant l’église de Santa Maria.

La création tardive d’un Ministère de répression du Poil ne servit à rien. Devant la panique des administrations, la paralysie des transports et « l’embarbement » irrésistible des rouages de
l’état, le maire décida, suprême sottise, de jouer au héros national. Puisque personne n’y parvenait, il irait seul couper la barbe du Père Noël à sa source, c’est à dire trancher dans son cachot
la gorge de son rival. Car ce sacré père Noël barbu avait conquis le pays sans bouger un poil de sa prison. ( Façon de parler…)
Après l’avoir claironné dans tous les journaux, le maire sortit un beau matin de sa mairie, le coupe-coupe au poing et un sac de rasoirs sur le dos. Il se fraya aussitôt un chemin à travers barbe
vers cette prison où le vieux riait nuit et jour pour se faire pousser son poil.

Son plan était simplet : pénétrer par la grande porte sous les applaudissements, se frayer un chemin vers la racine velue et trancher d’un seul coup le rire et la gorge du vieux.
Il s’embarbaficota une semaine entière à se frayer un chemin à travers les couloirs velus. Quand il se barbait trop, il reprenait souffle à un vasistas avant de replonger dans les profondeurs
hirsutes et hilares où il se perdait à nouveau.

Le soir de Noël, (tiens tiens !), il fut éjecté comme un noyau par la fenêtre de la lingerie tandis que, par la grande grille sortait le plus vieux bonhomme du monde, tout souriant et la barbe
d’argent peignée au quart de poil, juste comme on la voit sur les gravures.

On dégagea à la pelle mécanique munie d’un peigne d’acier les restes de barbe qui encombraient la ville pour hisser notre père Noël, d’épaule en épaule, jusqu’au balcon de la mairie. Lerida
n’étant plus gouverné par les tristes se passa désormais de policiers, de psychiatres, et même d’animateurs.
Tout le budget servit à alimenter le grand ministère du Rire qui engloba l’Éducation nationale, les cours de la Bourse, et bien entendu la Santé. Enfin, fait unique dans une démocratie, on créa
un ministère de la bonne humeur, fêtée le 25 décembre bien entendu.

– Et que fit-on de cette immense masse pileuse, direz-vous ?
Eh bien, messieurs dames, elle fit la fortune de Lerida. On en confectionna des matelas pour amoureux et des millions d’ours en peluche.
– Et le père Noël?

Il retrouva sa hotte derrière le buisson où il l’avait cachée et reprit, le sourire au lèvres en pensant à son coup bolide, sa tournée des cheminées.
Et quand se passait cette affaire fabuleuse?
Il y a deux ans ou deux mille siècles. A un poil près .

 

Yves Heurté (avec l’autorisation de sa fille Claire Heurté)

Recherche Juliette Clochelune

 

 

 

 

 



  • Plus

 

Partager l’article !
 
Qui oserait dire que le Père Noël est une ordure!!!:

CONTE 

La Barbe
(conte de Noël occitan hilarant)

Suis pas ici, suis dans mon grenier!!!

Ben voilà, j’ai passé la nuit dans mon grenier à Bloguez City
A fouiller dans mes souvenirs.
Et voilà le résultat.
Je sais c’est pas génial!!!
C’est pour ça que je n’ai rien à vous mettre sous la dent aujourd’hui.
Mais si vraiment, vous y tenez, allez y faire un tour dans mon grenier,
J’y ai laissé un billet pour vous.
Je vous redonne l’adresse, au cas où!!!

http://dimdamdom59.bloguez.com

Bon, je vous préviens les com’s, c’est par ici!!!

  • Plus

 

Partager l’article !
 
Suis pas ici, suis dans mon grenier!!!:

Ben voilà, j’ai passé la nuit dans mon grenier à Bloguez City
A fouiller dans mes souvenirs.

Comment ça va???

Et bien voilà, ce matin, je me suis levée
Me suis ruée sur mes blogs
Ben oui, j’en ai deux maintenant
Pour lire vos messages par milliers

Et tout en m’admirant le nombril
Je me suis creusée pour vous trouver
Une petite bafouille à vous mettre sous la dent aujourd’hui.
Je suis donc allée fouiller dans mon grenier
C’est bien à ça que ça sert un grenier n’est-ce pas!
Et voilà, ce que j’ai trouvé.


Humour : mais l’origine du mot est bien réelle … !!!!
 

La langue française ….. l’origine d’une expression….
 
Je voudrais rappeler l’origine d’une expression que nous employons tous les
jours, sans même en connaître le sens exact.
 
Savez vous, donc, d’où vient l’expression : ‘Comment allez vous ? ‘

Cette expression remonte aux environs de la Renaissance et, à cette époque,
Elle signifiait :
Comment allez vous à la selle ?
 
Car il faut savoir que la qualité des selles et des urines était alors
extrêmement importante étant signe de bonne ou de mauvaise santé…
Il était donc fort poli de se soucier de la forme de son interlocuteur ou
de son interlocutrice, en lui demandant comment il, ou elle, avait chié le
matin !
 
Imaginez si, de nos jours, nous redonnions à cette question si banale son
sens d’origine?
 
En comité de direction, le lundi matin, je m’imagine fort bien, répondant à
ma pédégère s’enquérant de ma forme :
Super bien ! J’ai chié un étron tellement gros que j’ai failli le garder
dans un bocal, tant il avait belle allure !
 

Ou bien :
J’ai une chiasse de daube, quand je vais aux chiottes, j’ai l’impression
de faire de l’aérographe! Et toi, toujours constipée ?
  
Avouez que les relations d’entreprises auraient une autre qualité, plus
humaine, plus conviviale…
Cela aurait un autre cachet que l’éternel « Comme un lundi » ou autre

« Bien et toi ? »
 
Sans vouloir jouer les nostalgiques, je pense sincèrement que les hommes
deviennent de plus en plus égocentriques et ne se soucient plus que de leur
cul, en se foutant royalement de la merde des autres…
 
Quel bonheur de posséder une langue aussi étoffée que l’est notre beau
français !…


  • Plus

 

Partager l’article !
 
Comment ça va???:

Et bien voilà, ce matin, je me suis levée
Me suis ruée sur mes blogs
Ben oui, j’en ai deux maintenant
Pour lire v …