Cassé!!!

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

j’ai demandé à l’équipage de partager un poème rigolo.

Pour ma part j’ai fait du deux en un en participant

d’une part au défi chez les Croqueurs de Môts et d’autre part au prénom

à la cour de récré chez Jill Bill, le prénom étant Faustine.

Pour faire un poème rigolo ,que faut-il ?

D’abord des ingrédients, bien choisis et biens mûrs

Bon poids d’éclats de rire en plus quelques fou-rires

De l’humour et des blagues et puis quoi d’autre encor ?

Mettez une pincée de sourire et un litre d’humour

Si vous êtes susceptible alors rajouter surtout

Une noix de bonne volonté qui vous rendra fou

Et vos lèvres alors se tendront à leur tour

Dans un grand récipient, vous mélangez tout ça

Rajoutez doucement quelques éclats de rire

Pas trop à la fois, évitez l’overdose

Sinon vous serez vite à vous rouler par terre

Il est important de ne pas se laisser aller

Car les grumeaux d’ironie coincent parfois

Faisant grincer les dents et parfois les broies

Un sourire en pâte doit être fluide et doré

Une fois bien mélangé, mettez dans un grand plat

Que vous aurez avant tout chemisé de blagues

Versez tout doucement, attention aux éclats

S’il en tombe par terre, vous n’en sortirez pas

N’oubliez jamais que ce plat se sert en dessert

Accompagné d’objet divers, tel du poil à gratter

Mais n’oubliez jamais surtout de bien l’étaler

Ensuite tendez l’oreille car là l’humour se sert

Si vous entendez rire, alors c’est réussi

Les éclats du gâteau auront fait des petits

Vous pouvez abuser de ce beau plat garni

Avec tous vos amis en offrant des sourires

-auteur inconnu-

Et voilà le résultat …

 

Elle s’appelle Faustine

Habite dans un quartier très in

Plus précisément à Neuilly .

Elle se rend en catimini

Chez son médecin situé Rue de Bonaparte

Au volant de sa Porshe Carrera Abarth ;

-Docteur, c’est affreux, ça me démange là en bas … !

-Allons Faustine, calmez-vous, pourquoi vous mettre dans cet état?

-Mais enfin docteur, c’est extrêmement… comment dire…

c’est horriblement gênant, je crains le pire…

-Laissez moi vous examiner, je vous prie de baisser votre pantalon,

-Ah ça non, n’y comptez pas, c’est hors de question !

Faustine finit par obtempérer

Voyant que le docteur commence à s’énerver.

– Hum ! Comment vous dire Faustine …

Si vos démangeaisons sont bénignes cependant elles ne sont pas anodines,

il faut me dire quel endroit vous avez fréquenté récemment?

-Non non non non et non !!! C’est bien trop embarrassant…

Vous soignez la plupart de mes copines,

si elles apprenaient que Faustine …

-Mais enfin Faustine, je suis tenu par le secret professionnel,

tout ce qui se dit ici reste confidentiel.

Dépitée la pauvre Faustine

Avoue qu’elle était dans les latrines

Avec son amant Brice de Nice

Chez Leader Price

-dimdamdom-

Le texte fendu …

– Ne touchez***pas la cape

Du cavalier *** qui de l’asile s’échappe,

Il se *** la jouerait en accelerando

Et ce ***n’est pas du pipeau,

Une nuit***il hanterait vos rêves

Sans ***aucun espoir de trêve.

– Alors que ***vous chercherez le sommeil,

Tout ce ***charivari ,cruellement, vous tiendrait en éveil,

La lune ***d’habitude si généreuse se cacherait

Et le ***ciel avec elle bruyamment se fâcherait.

– Il vous ***mettrait dans un tel état de détresse,

Qu’un ***  quelconque thérapeute du stress,

Aussi *** timbré soyez-vous

Consentît à ***  vous donner un rendez-vous.

-dimdamdom-

Pour ce premier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

je me suis proposée de prendre la barre afin de montrer le bon exemple 😉

Voilà ce que je proposais ; un défi proposé à des élèves de 6ème 😛

je ne voulais pas bousculer l’équipage après cette période si particulière pour tous.

« Le poème de Jules Supervielle a été déchiré en deux et un morceau a disparu.

C’est à vous d’imaginer et d’écrire la partie qui manque … »

Et bien j’étais loin d’imaginer que c’était aussi compliqué d’écrire

au subjonctif de l’imparfait 😆

Encore une fois l’automne …

Pour ce premier jeudi poésie de la saison chez les Croqueurs de Môts

sur le thème « Saveurs d’automne »,j’ai eu envie de partager avec vous,

un extrait du livre de Joshin Luce Bachoux : « Journal de mon jardin Zen »

Pendant cette longue absence liée à quelques soucis privés, mais aussi

au confinement qui nous a été imposé, j’ai pris le temps de me recentrer sur l’essentiel

et je me suis mise au jardinage , cela m’a plutôt bien réussi .

Encore une fois l’automne …

Ce sont les plus faciles à voir, les coulemelles, gros champignons blancs qui se

détachent nettement dans le pré. Je grimpe, glissant légèrement dans l’herbe

encore humide. De la-haut, le paysage s’ouvre, forêt de pins à ma gauche,

prés et prairies devant , et maisons entourées d’arbres alentour. Moment

émouvant de l’automne où chaque jour ce qui nous entoure change de

forme et de couleur. Le matin, noyés dans la brume, les arbres ne sont plus que

de grands fantômes immobiles ; sous le soleil de l’après-midi, la terre

semble plus vaste que l’horizon ; et la nuit, sous l’argent de la lune, il semble

que la forêt tout entière tiendrait dans le creux de notre main. le changement

de couleurs se fait d’abord presque imperceptible ; une feuille rouge, comme

une surprise, dans le cerisier, quelques balbutiements jaunes dans un

rosier … Mais hop! Le temps de se baisser pour ramasser quelques haricots,

et déjà les frênes se parent d’or et quelques torches rouges illuminent

le paysage. A travers la petite fenêtre de la salle de méditations, je me

laisse éblouir par ces traces colorées, on dirait que chaque nuit un pinceau

précis et habile a effleuré quelques cimes, caressé ici une feuille, là une

de genêts. Le ciel est gris pour mieux mettre en valeur ce chatoiement

de chaque feuille, de chaque brin d’herbe.

Suivre ces changements est un plaisir de chaque automne ; je me remplis

le coeur des nuances de chaque arbre, je m’émerveille de ce long et délicat

travail qui se déploie devant nos yeux, alors que bientôt va débuter l’activité

souterraine et secrète qui aboutira au jaillissement du printemps dans

quelques mois.

Encore une fois l’automne, donc, et dans mon esprit, soudain, vient flotter

une interrogation : << Serai-je là l’an prochain pour contempler à nouveau

cette transformation ? >> Je suis prise au dépourvu par l’abrupt de cette

question, mon coeur saute un battement et je m’assois  sur une pierre

pour mieux considérer ma réaction. Bien sûr ! C’est là mon premier cri ;

bien sûr, et l’automne d’après, et celui d’après …

 

 

C’est la rentrée chez notre maîtresse Jill Bill !!!

Il y a des matins

Qui nous font tellement de bien

Pas besoin d’avoir un chez soi

Il suffit d’être bien avec soi …

Voilà, juste pour vous dire que je prépare ma rentrée ici et ailleurs

et que je serai heureuse de vous retrouver pour de nouveaux partages.

A tout bientôt 😉

La cour de récré de Jill Bill

Même si c’est la rentrée, j’aime me retrouver avec mes amis

dans la Cour de Récré de Jill Bill,

que j’ai beaucoup délaissée depuis quelques mois.

Alors voici ma participation, le prénom à thématiser est Louve

Comme l’inspiration n’est pas encore au rendez-vous,

j’ai choisi un poème glané sur le net, que je vous fais découvrir.

 Louve

Julien Darowski

Je consens à m’anéantir,
À me laisser déchiqueter par la meute,
Car je reviendrai demain,
Impitoyable loup à la crinière soyeuse,
Fauve indomptable.
J’aurai les canines d’or et de nacre,
Ma langue sera rugueuse comme la pierre,
Brûlante comme le feu.
Mes hurlements se feront entendre partout,
J’aurai le museau de la noirceur du charbon,
Le pelage immaculé des neiges,
Mes pattes seront pourvues de griffes
Tranchantes comme l’acier,
Je serai indestructible.
Et je te vengerai enfin,
Toi, ma mère,
Louve injustement blessée
À l’enfance confisquée.
J’irai, sauvagement,
Mordre la vie jusqu’à la faire saigner
Pour qu’elle te rende amour et dignité.
J’irai chasser les mâles prédateurs
De tes flancs reproducteurs
Et tous ces charognards qui te traquaient,
Comme une proie,
Pour ta beauté.
Ils ignoraient
Combien ta peau,
Tiède et protectrice,
Était épaisse.
Ils ignoraient
Que tes crocs pouvaient lacérer,
Que, dans ta gueule,
Se cachait des mâchoires capables de broyer la chair et les os.
Mais moi, je le savais.
Car je suis né dans ton ventre,
Tu m’as allaité,
Tu m’as porté par le cou,
Et tu m’as fait comprendre,
En léchant une à une mes plaies ensanglantées,
Qu’il fallait s’unir dans la pénombre des forêts.
Et quand la lune s’en ira,
Tes yeux resteront,
Comme des saphirs luisant dans la nuit,
Comme des topazes mêlées d’azur et d’argent.

Tu n’es pas un Zéro…

 

Tu aurais pu rester figé

Dans un fauteuil

Duquel il aurait fallu un treuil

Pour que tu puisses marcher

 

Dans ton malheur

Tu as eu de la chance

Quelle délivrance

Malgré la douleur

 

Les docteurs n’étaient pas loquaces

Pour nous donner des explications

Au sujet de tes lésions

Mais ils ont été efficaces

 

Ton dos ressemblait à une mosaïque

Ils ont fait des prouesses

En refermant la plaie avec adresse

Ce n’était pas un acte prosaïque

 

Aussi sordide que cela paraisse

Tu as fait des études

Tu avais une bonne aptitude

Mais PAREIL aux autres, beaucoup de paresse.

 

Le regard des autres devenait pesant

De celui-ci ton avenir allait dépendre

Tu as décidé de tout suspendre

Quel gâchis cependant

 

Ton handicap t’a socialement fait souffrir

Bien trop d’incompréhension

T’ont donné des appréhensions

Jusqu’à vouloir en finir

 

Notre quotidien n’était plus que disputes

Difficile de nous mettre dans ta peau

Tu refusais de suivre le troupeau

Tu ne supportais plus qu’on te bizute

 

Un jour nous avons vu dans tes yeux hagards

Un grand moment de solitude

Plus aucune similitude

Avec notre petit gaillard

 

Dès la naissance tu as appris à combattre

Telle était ta richesse

Voilà que tu sembles oublier tes promesses

De toujours et toujours te battre

 

Tu nous devenais étranger

Et pourtant nous restions complémentaires

A ta vie sur cette terre

Toi qui croyait nous déranger

 

Nous supportions mal cet éloignement

Ce que nous considérions comme solidarité

Toi tu le prenais pour de la pitié

Nous n’étions juste que tes parents

 

Avec le temps tu es devenu fort

Fini les entailles aux règlements

Tu es devenu papa maintenant

Il te faut prouver ce qu’est l’effort

 

A ton tour d’encourager ton enfant

De lui apprendre la tolérance

Et ne pas pratiquer l’indifférence

Il n’y a rien de plus horrifiant

 

Mon garçon, ce poème je te l’adresse

Avec toute la tendresse

D’une mère pour son enfant

Dont la seule différence

Est de n’avoir jamais voulu être différent.

 

-dimdamdom-

 

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

c’est quartier libre. J’ai repris ce poème qui hélas est revenu d’actualité.

En cette période difficile, j’ai reçu plusieurs promotions dont je me serais bien passé

Je suis devenue psychiatre, psy, infirmière, assistante sociale,

boniche, pionne, secrétaire. Mais avant tout je suis une mère,

une grand mère, une belle mère et mon rôle est de les soutenir

dans la crise qu’ils traversent.

Improbable …

Pour ce nouveau défi chez les Croqueurs de Môts

Dominique nous propose d’écrire une  UCHRONIE

Une « Uchronie » étant un récit imaginaire, qui a pour point de départ

un Événement Historique dont on modifie à sa convenance

et selon son imagination, l’évolution et l’issue.

Voici ma participation …

Cela se passe dans un zoo en 2020, je ne me souviens plus très bien

du mois, du jour, de l’année.

Des animaux se retrouvent en confinement

suite à une pandémie mondiale…

Un phoque

Un peu loufoque

Danse le rock

Avec une girafe

Complètement paf

Qui lui file des baffes

Voilà que le phoque

Un peu loufoque

Se défroque

Tandis que la girafe

Complètement paf

Se dégrafe

Un renard

Peu débrouillard

Les suit du regard

Un lapereau

Pas très chaud

Se tient au chaud

Un diplodocus

Ruminant un cactus

Se gratte furieusement l’anus

Un doryphore

Chassé à la sulfateuse du Périgord

S’accroche très fort

Un dromadaire

A la mine patibulaire

Les regarde d’un drôle d’air

Une araignée

S’apprêtant à régner

Se trouve indignée

Pendant ce temps un lion altier

Flanait sous un tamarinier

A côté de son dentier

Tandis que son adoratrice

Lui astiquait  la masticatrice

Avec du dentifrice

Tous voudraient que le roi lion

Dise à ces mignons

De calmer leurs pulsions

Mais aucun ordre

Ni contrordre

Pour enrayer le désordre

Le roi ne dit rien

Désormais chacun sait bien

Qu’un roi ne sert à rien

Deux daims

Assistent avec dédain

A son déclin.

La jungle est en danger

Le roi doit dégager

Si nous voulons manger

Puisque ce loustic

Nous impose un régime drastique

Imposons lui la fin du disque….

Le lion est mort ce soir

Wimboé, wimboé

 -dimdamdom-

J’ai remis ce poème au goût du jour

je l’ai trouvé très approprié à la période que nous vivons.

Douces pensées à vous et surtout prenez bien soin de vous.

Les fruits et légumes dans tous leurs états

A la manière de Giuseppe Arcimboldo qui créa de nombreux portraits,

composés de Légumes, de fruits, de fleurs ;  Dominique (Mes Antidotes)

nous propose d’écrire un poème( en vers  ou  en prose )

composé aussi de légumes, de fruits , de fleurs

à notre  convenance et selon notre envie.

Qu’elle appellerait bien d’un mot-valise un  » Arcimboème »

 

Par les temps actuels, prenons le temps de rire et des vitamines.

Il faut manger au moins cinq fruits et légumes par jour :

Je suis allée voir mon banquier.

Il m’a dit :

Vos comptes, c’est la fin des haricots.

Vous n’avez quasiment plus d’oseille.

Vos placements ont fait chou blanc.

Dans quelques jours, vous n’aurez plus un radis.

Si vous n’êtes pas content, vous pouvez toujours prendre un avocat.

Je lui ai répondu :

Si je comprends bien, je n’ai plus de poire pour la soif.

Plus de cerise sur le gâteau.

Mes économies sont mi figues mi raisins.

En plus, je ne peux pas ramener ma fraise.

Toutes ces années de labeur, pour des prunes et des cacahuètes !!!!!

Et qui c’est le cornichon dans l’histoire ???

C’est ma pomme.

Coucou le monde !!!

Pour ce jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Et en cette période particulière, j’ai décidé d’instaurer

la journée mondiale du Coucou, question d’égayer un peu

nos esprits embués par tant de tristesse tout autour de nous.

Pour répondre au thème de Durgalola en résonance

avec l’affiche de Soulages , voici mon petit poème

dans lequel doit figurer le mot « NOIR »

Pauvre Edmonde

Qui sans cesse broie du NOIR.

Edmonde arrête de faire un monde

De ta vie d’entonnoir.

Je te donne une seconde

Pour que tu sortes de ton triste manoir.

Ne crois pas que je te gronde,

Mais de te voir errer sur le trottoir

Comme une moribonde

Marchant dans le noir

Me rend furibonde.

Voici mon mouchoir

Oublie tes idées nauséabondes

Et vient me voir

Je te ferai découvrir le monde

-dimdamdom-

 Ce n’est peut-être pas le moment de lui refiler mon mouchoir 🙄

J’espère vous trouver tous en bonne santé, que vos proches sont à l’abri

de ce fléau qui nous touche au plus profond de nos chairs.

Même si je ne passe plus beaucoup dans vos univers

je pense toujours très fort à vous .

Je vous embrasse

Heureux qui comme Florimond a fait un beau voyage

 

Pour ce défi 234 chez les Croqueurs de mots

Comme le coronavirus nous confine chez nous Durgalola nous propose de partir en voyage…

Voici ma participation.

Florimond

Fait partie de ces gens bons

Voilà qu’après une longue vie

Bien accomplie

Il se trouve en maison de repos

Où le langage n’est plus que  » pipi caca popo »

C’est dommage pour Florimond

Qui toujours était par vaux et par monts

Et pourtant quand on lui demande s’il est heureux

On voit une étincelle dans ses yeux

Il dit qu’il fait de beaux voyages

Que tous les jours il voit d’autres paysages

Qu’il fait plein de nouvelles connaissances

Depuis qu’il est à Saint Paul de Vence

Oui mais voilà dans sa petite chambre il est alité

Personne de lui n’a pitié.

Un matin l’infirmière il appelle

En énumérant des villes côtières belges à la pelle

Knokke, Middelkerk, Oostende

Coxyde, Nieuport, Westende ….

Il crie si fort que l’infirmière

Arrive limite en colère

« Non mais ça va pas de crier de la sorte

Et c’est quoi cette odeur forte? »

Elle soulève sa couverture et se met à le bêtifier

« Oh mais c’est dégoutant vos draps sont mouillés

C’est la panne qu’il fallait demander! »

« Ah voilà le mot que j’ai cherché »

Lui répondit l’homme au grand âge

« Pourquoi en faire tout un fromage? »

-dimdamdom-

Pour cette participation

Je me suis inspirée d’une histoire

Qui m’a été racontée

Pour laquelle j’ai beaucoup ri

Mais à laquelle j’ai voulu donner

Une note de compassion

Pour le vieux Florimond

Qui toujours voyage.

Le tout sur une chanson de Georges Bassens.

Heureux qui comme Ulisse a fait un beau voyage.

Le printemps ne le savait pas …

C’était en mars 2020 …

Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.

Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait,

les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu,

le matin arrivait pus tôt.

 

C’était en mars 2020 …

Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,

les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.

Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens

continuaient de tomber malades.

Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

 

C’était en mars 2020 …

Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents,

familles et enfants.

Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle

et les jours se ressemblaient.

Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri,

les feuilles ont poussé.

 

Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue,

chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même,

ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés

sur d’autres valeurs.

 

Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde

qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits,

les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

 

Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé,

le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient,

pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

 

Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas.

Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.

Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie. 🙏🏻

Et surtout restez confiants et gardez le sourire !

 

Ce texte ne m’appartient pas, il circule sur les réseaux sociaux

en cette période difficile pour tous.

J’avais envie de le partager avec vous

parce que je le trouve très beau

et porteur d’espoir d’un renouveau.