La faim justifie t-elle les moyens?

 

il y a cent ans sur apln-blog

Pour la communauté de Clara Il y a 100 ans

painkk

Carte postale animée 1914-1918

Coll BDIC-MHC (cartes postales74)

L’abréviation allemande KK pour le pain de guerre à base de pommes de terre

Faisait florès parmi les humoristes français,

Le résultat n’étant pas toujours d’un goût exquis…

 Cuisine en temps de crise : les recettes de la BDIC

Ces quelques recettes sont marquées par les conditions de guerre :

ce qui apparaît en premier lieu c’est la domination tyrannique et absolue de la pomme de terre,

remplaçant les céréales, le choix de légumes moins prisés ou délaissés (rutabagas, topinambours…),

une utilisation accrue des abats en lieu et place des morceaux plus nobles, le recours à des succédanés

(chicorée ou orge au lieu du café, saccharine pour remplacer le sucre, la margarine au lieu du beurre,

la fécule de maïs est préconisée pour simuler l’huile à salade…).

Sans compter que ces produits de remplacement peuvent eux-mêmes manquer.

Qui dit cuisine dit combustibles : les matières premières, charbon, gaz et électricité

peuvent devenir rares et chères, on mettra donc en œuvre des techniques de cuisson, économes,

comme la Marmite norvégienne pour la cuisson à l’étouffée (appelée Kochkasten en Allemagne).

On conseille de privilégier les plats en sauce, qui font manger du pain et oublier la pénurie

de la ration de viande, plus généralement on préconise l’adoption du plat unique,

l’« Eintopfessen » des allemands qui eut son heure de gloire une fois pris en main

par la propagande national-socialiste ; la potée, l’irish stew, le cassoulet, la tajine en sont des avatars.

1914-1918 / Pain KK – (Kriegskartoffelbrot)

Cette recette allemande a été trouvée dans l’Internet,

nous avons dérogé à la règle qui voulait que toute recette présente dans ce dossier

devait être issue d’un document présent dans nos fonds,

mais nous ne pouvions pas passer à côté d’un des « must » de la cuisine de guerre,

en voici donc une version manuelle (et probablement allégée en patates …)

Kartoffelbrot

Ingrédients : 650 g de pommes de terre cuites farineuses épluchées,

sel, 1 sachet de levure déshydratée, 150 ml d’eau, 1 cuillerée à thé de sucre,

550 g de farine type 550, 11 g de sel, 50 ml d’huile de colza.

Faire cuire les pommes de terre en dés, à l’eau salée, les laisser refroidir et les passer au presse-purée.

Mettre la levure, l’eau et le sucre dans un récipient et laisser reposer quelques minutes jusqu’à la dissolution de la levure.

Mettre tous les ingrédients dans un grand bol et bien pétrir pour obtenir une pâte.

La pâte ne doit pas être collante, au besoin rajouter de la farine.

Laisser lever à couvert pendant une heure environ jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.

Pétrir encore une fois la pâte, la diviser en deux et former deux pains allongés.

Laisser lever à nouveau environ 30 minutes.

Cuire pendant 10 minutes dans le four préchauffé à 240°, réduire ensuite la température à 180°

et les cuire encore pendant 50 minutes, jusque à ce que les pains sonnent creux lorsque on tapote dessus.

 

1914-1918 / Rôti sans viande D

(A base de pommes de terre)

roti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rôti sans viande D

Ingrédients : 500 g de pommes de terre, 2 œufs, 100 ml de lait, 60 g de gruyère râpé,

25 g de beurre ou d’un corps gras quelconque, un peu de chapelure et de sel.

Laver les pommes de terre, les faire bouillir, les peler, les passer au tamis.

Ajouter le lait, le gruyère et le sel, puis les jaunes d’œufs, enfin les blancs battus en neige ferme.

Beurrer et chapelurer un moule, y verser la préparation et mettre au four 30 minutes.

Peut se servir seul ou avec une bonne sauce aux champignons qui élève sa valeur alimentaire inférieure à celle de la viande.

Teneur en albumine : 5,55%.

Valeur alimentaire de 100 g : 115 calories.

Note.- On peut faire cette même préparation en remplaçant les pommes de terre par des marrons.

C’est le rôti sans viande E, beaucoup plus nourrissant que le rôti D.

Aujourd’hui 100 ans après, nous semblons avoir oublié

Qu’un jour nous pourrions manquer de toutes ces denrées

Et nous semblons avoir aussi oublié qu’il ne faut pas gaspiller

C’est ainsi qu’il m’est arrivé de poétiser les deux extrêmes

Gaspiller, se serrer la ceinture 😉

Voici mes recettes…

Dans une casserole

Versez un litre de Pomerol

Un assortiment de légumes

Le tout arrosé d’un jus d’agrumes

Une douzaine de cuisses de grenouilles

Et hop on touille

Laissez reposer dans son jus

Puis recueillez le verjus

Pour ceux qui aiment

Ajoutez-y de la crème

Quelques doux épices

Vous verrez c’est un délice

Voici ma petite recette sans prétention

Le pur fruit de mon imagination

-dimdamdom-

En tant de crise

Il est de mise

Judicieusement de se nourrir

Afin de ne point dépérir

Inspectez vos frigos

Remplis de victuailles à gogo

Voyez ce qu’il reste

Et accommodez vos recettes

Un zeste de citron

Une boîte de thon

Un reste de riz

Déjà cuit

Une courgette râpée

Quelques tomates coupées en dés

De l’échalote finement coupée

Un peu de lait écrémé

Oeuf et ricotta battus au fouet

Parsemez de gruyère râpé

Le tout dans un plat et enfournez

Voilà que le tour est joué

Et vous verrez que de restes

On peut faire de délicieuses recettes

Désormais fini le gaspillage

Dans nos ménages

 -dimdamdom-

Tout ceci me ramène à la citation suivante

Pour le dico-citations sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

Que j’ai quelque peu transformée

« La faim justifie t-elle les moyens? »

 

 

Au delà des apparences pour les jeudis de la poésie chez Asphodèle et Lenaïg!!!

Pour ce jeudi de la poésie

Deux défis en un

D’une part « Le jeudi de la poésie chez Asphodèle »

la poésie du jeudi chez asphodèle sur la plateforme apln

 

Le moqueur moqué

Un escargot se croyant beau,

Se croyant gros, se moquait d’une coccinelle.

Elle était mince, elle était frêle !

Vraiment, avait-on jamais vu

un insecte aussi menu !

Vint à passer une hirondelle

Qui s’esbaudit du limaçon.

Quel brimborion,

s’écria-t-elle !

C’est le plus maigre du canton !

Vint à passer un caneton.

Cette hirondelle est minuscule,

Voyez sa taille ridicule !

Dit-il sur un ton méprisant.

Or, un faisan

aperçut le canard et secoua la tête :

Quelle est cette si minime bête

Au corps si drôlement bâti !

Un aigle qui planait leur jeta ces paroles :

Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ?

Qui se moque du précédent

sera moqué par le suivant.

Celui qui d’un autre se moque

A propos de son bec, à propos de sa coque,

De sa taille ou de son caquet,

Risque à son tour d’être moqué !

 -Pierre Gamarra-

D’autre part

A l'abordage le défi sur apln-blog

Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »

Lenaïg Boudig à la barre n°118

 Les jeudis/poésie, suggestion « Au-delà des apparences »

Si j’ai choisi ce thème

En utilisant d’une part un auteur connu

Et d’autre part mon histoire vécue

C’est sans doute

Parce que ceci explique cela

J’ai longuement hésité de participer à ce défi

Car je suis encore tellement écorchée

Du regard des autres

Que ce soient ceux d’hier

Comme ceux d’aujourd’hui

Les pires sont ceux qui s’apitoient

Afin de tout savoir

Puis une fois qu’ils savent

Ils ne vous voient plus

A toi mon enfant différent

Je veux te dire

Que ta différence est celle

D’avoir toujours voulu être différent

Des enfants différents

Et aujourd’hui, je te dis merci

De t’être battu tant et tant

Que tu as fait de tes parents

D’heureux grands-parents

Merci aussi à ta compagne

Qui a fait sa vie avec mon enfant différent

Et je suis heureuse d’être aujourd’hui sa belle-maman!!!

Aujourd’hui tu as trente ans

Quel bel âge mon enfant

-dimdamdom-

Anatole deux en un, non ce n’est pas du shampoing !!!!

Les 10 mots en EUR sont,

Humeur, valeur, rumeur, heurtoir, neurones, monsieur, meurtre,

noirceur, libérateur,moeurs.

 Les mots imposés sont,

Capricieux, compréhensif, penseur, convenir, captiver, persuader,

convoi, corbeille, paroles, jamais .

Comme chaque matin Anatole

Est de mauvaise humeur

Il ne veut pas aller à l’école

C’est un enfant capricieux

S’entourant de gens sans moeurs

Et au caractère facétieux

Depuis mon divorce d’avec son père

Celui-ci a obtenu la garde des neurones

Si vous voyiez dans quel état le petit erre

Difficile d’être compréhensif

D’essayer de le captiver

Il souffre de troubles neuro-végétatifs

Je déballe un convoi de paroles

Pour que monsieur chaque matin

Daigne se lever pour aller à l’école

Mais quand je vois dans ces yeux

Ce regard d’une telle noirceur

Je préfère quitter les lieux

Il n’a rien d’un doux penseur

Je le crois capable de meurtre

Allant jusqu’à oublier toute valeur

J’ai trouvé dans sa corbeille

Le heurtoir de sa porte de chambre

En dessous de celui-ci son réveil

Il va falloir convenir d’un rendez-vous

Avec son père afin de le persuader

Que son fils n’est qu’un filou

On ne sait jamais peut-être qu’Anatole

Ecoutera son ou plutôt mon libérateur

Ca lui évitera peut-être d’aller en colle.

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill Bill

Voilà notre Anatole doublé de l’Atelier de notre amie Ghis!!!

M’dame Jill-Bill

Ce matin le papa d’Anatole a réussi à le raisonner

Pour qu’il vienne à l’école

Je vous laisse faire le reste 🙂

La veille de la chandeleur….

Hier je vous énumérais toutes les fêtes connues et moins connues

Notamment celle des maîtresses, pourtant j’en ai oublié une

Du moins  je n’en avais jamais entendu parler 😆

Voilà donc que j’apprends que nous fêtons les belles-mères

Le 1er Février, ce qui m’a inspiré cette petite chanson…

« La veille de la chandeleur,  belle-maman

Se perd ou prend vigueur …. « 

Alors pour me faire pardonner

De vous avoir oubliées

Chères et tendres belles-mères

Voici quelques petites histoires

Que je sais

Qu’ avec votre humour

Qui vous caractérise si bien

Vous allez adorer!!!

&&&&&

 Une belle-mère tombe dans un puits.

Son gendre arrive et lui lance une bouteille de whisky en ricanant :

– Tenez buvez ça, ça vous remontera !!!

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Un gars dit à un autre :

– J’ai fait couper la queue de mon chien la semaine dernière

Car ma belle-mère vient samedi.

-Ah oui ? Je ne vois pas le rapport.

– Tu vois, je ne veux surtout pas qu’elle pense que quelqu’un est content de la voir.

****************************************

Au cours d’une croisière, une tempête fait rage.

Sur le pont du bateau un marin s’approche d’une dame et dit :

– Vous ne devriez pas rester là, Madame, une vague pourrait vous emporter…

Un homme qui se trouve à coté se retourne et dit au marin :

– Dites donc, occupez-vous de vos affaires, c’est ma belle-mère pas la vôtre.

****************************************

C’est le printemps. Deux gars discutent assis sur un banc :

– Regarde comme c’est superbe, tout sort de terre, tout revit…

– Déconne pas, j’ai enterré ma belle-mère cette semaine…

****************************************

Un mari et sa femme font les courses un samedi après midi :

– Chéri, c’est l’anniversaire de ma mère demain.

Si on lui achetait un appareil électrique ?

– Bonne idée !

Qu’est ce que tu penses d’une chaise ?

****************************************

C’est un gars qui rentre dans un bistrot, tout égratigné sur la figure,

Sur les bras, les jambes, bref pas mal amoché.

Alors ses copains lui demandent ce qui lui est arrivé.

Le gars répond :

– Je viens d’enterrer ma belle-mère

Les autres lui répondent :

– Quel est le rapport avec tes égratignures ?

Le gars répond :

– Mais c’est qu’elle ne voulait pas.

****************************************

C’est un type qui croise un de ses copains dans la rue.

– Tiens Albert, ça va ?

– Ben figure-toi que ma belle-mère est morte la semaine dernière…

– Oh ! Merde ! Qu’est ce qu’elle avait ?

– Bof, trois fois rien, deux chaises, une table, un buffet…

*********************************************

Oh ça va belle-maman

C’était pour rire!!!

 

 

Une enseigne ça trompe énormément!!!

A chaque jour sa fête

Jamais désuète

 

Celle de l’amour

Rime avec toujours

 

Celle des maîtresses

 Pour narguer les cocues en détresse

 

Celle de Noël

Restera éternelle

 

Celle de Pâques

Trop d’oeufs me rendent patraque

 

Celle de la Pentecôte

En France a perdu la cote

 

La fête des pères, tellement moins chère

Que la fête des mères paroles de pères

 

Et voilà qu’arrive Haloween

Juste pour faire “in”

 

Puis la fête des Grands-Mères

A quand celle des belles-mères

 

Et quoi encore disent les Grands-Pères

A quand celle des beaux-pères

 

Tout ceci finit

Par nous compliquer la vie

 

Chaque jour moi j’ai le coeur en fête

Et j’en prendrais bien à perpète

 

-dimdamdom-

 

Je me suis amusée  à écrire ce poème

Du moins à le compléter

Car voyez-vous cette enseigne

Un jour m’a fait sursauter

Il m’a fallu du temps

Pour comprendre que nous étions

En fin d’année scolaire 😉

Ceci dit le poème ne dit pas

Combien de papas ont succombé

Au charme de la maîtresse…

De leur enfant  🙄

Aujourd’hui ça va être ma fête!!!

Aujourd’hui c’est la fête des grand-mères

En voilà une affaire

Je suis si fière

D’être la grand-mère

D’une si jolie petite mémère

Et désormais d’un magnifique petit pépère

Tous les deux le doux fruit de ma chair

Depuis votre arrivée sur cette terre

J’ai la tête à l’envers

Avec vous je prends un grand bol d’air

 Qui me fait oublier toutes galères

 Désormais entre vous et votre grand-père

 Nous allons vivre une vie pépère.

 Parole de grand-mère.

 -dimdamdom-

 Voilà par ce petit poème

 Je souhaite à toutes les mémères

 De la terre

 Une très bonne fête des grand-mères

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Je dédie cet article

Pour L’Instant T de Nikit@

Instant-T-chez-Nikit-2-

Brassens chante 14/18!!!

Depuis que l’homme écrit l’Histoire

Depuis qu’il bataille à cœur joie

Entre mille et une guerr’ notoires

Si j’étais t’nu de faire un choix

A l’encontre du vieil Homère

Je déclarerais tout de suite:

« Moi, mon colon, cell’ que j’préfère,

C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit! »

 

Est-ce à dire que je méprise

Les nobles guerres de jadis

Que je m’soucie comm’ d’un’cerise

De celle de soixante-dix?

Au contrair’, je la révère

Et lui donne un satisfecit

Mais, mon colon, celle que j’préfère

C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit

 

Je sais que les guerriers de Sparte

Plantaient pas leurs epées dans l’eau

Que les grognards de Bonaparte

Tiraient pas leur poudre aux moineaux

Leurs faits d’armes sont légendaires

Au garde-à-vous, je les félicite

Mais, mon colon, celle que j’préfère

C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit

 

Bien sûr, celle de l’an quarante

Ne m’as pas tout à fait déçu

Elle fut longue et massacrante

Et je ne crache pas dessus

Mais à mon sens, elle ne vaut guère

Guèr’ plus qu’un premier accessit

Moi, mon colon, celle que j’ préfère

C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit

 

Mon but n’est pas de chercher noise

Au guérillas, non, fichtre, non

Guerres saintes, guerres sournoises

Qui n’osent pas dire leur nom,

Chacune a quelque chos’ pour plaire

Chacune a son petit mérite

Mais, mon colon, celle que j’préfère

C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit

 

Du fond de son sac à malices

Mars va sans doute, à l’occasion,

En sortir une, un vrai délice

Qui me fera grosse impression

En attendant je persévère

A dir’ que ma guerr’ favorite

Cell’, mon colon, que j’voudrais faire

C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit

&&&&&

En 1962, Georges Brassens  écrivait

« La guerre 14-18  »

Cette chanson pleine d’humour noir cherche à dénoncer

La Première Guerre Mondiale.

Cette chanson présente un humour absolument effrayant de Brassens

Qui tourne en dérision le culte des « héros morts pour la Patrie »,

De plus, le côté fanfare militaire de l’accompagnement de guitare

Contribue au côté grinçant de la chanson.

Brassens va déclarer à plusieurs reprises que sa guerre favorite est la guerre de 14-18,

 » Moi mon colon, cell’que j’préfère, c’est la guerre de quatorz’ dix-huit ! « 

Ici, »mon colon » est un diminutif de colonel en argot de caserne.

Brassens fait la liste des plus grandes et célèbres guerres connues par la France

En faisant celle de 14-18, sa préférée.

Bien sûr, il faut lire cette chanson au second degré,

L’auteur fait une éloge de la guerre tellement exagérée qu’il en devient parodique.

Brassens tourne en ridicule toute l’esthétique de la guerre

Dans le but de mieux la dénoncer en nous faisant sourire.

Malheureusement tout le monde n’a pas compris ce second degré et cette chanson fit scandale…

Pour la communauté de Clara Il y a 100 ans

il y a cent ans sur apln-blog

Il pleut sur nos képis!!!

Intitulé « Il pleut sur nos képis »,

Ce poème a été publié sur le forum de l’association

« Gendarmes et citoyens » il y a quelques années.

La direction de la gendarmerie nationale

Avait ouvert une enquête pour entorse au devoir de réserve,

Considérant que le texte, critiquant vertement Nicolas Sarkozy

Et défendant Jean-Hugues Matelly,

Constituait une offense grave au chef de l’Etat.

&&&&&

« Il faisait beau alors, le jour où j’ai signé !

Je me souviens comme j’étais fier de m’engager,

D’être formé à ce métier par mes aînés…

 

Du bon droit je voulais être le soldat,

Dans le respect des traditions et des hommes.

Du citoyen, à tout faire je serai l’homme !

 

De ma personne alors, j’ai donné sans compter.

Ma famille dans cette voie s’est trouvée liée.

Mes devoirs étaient les siens sans qu’elle ait signé…

 

Nos Gradés, nos Officiers étaient nos modèles.

Ils savaient nous motiver et nous ordonner.

Alors nous étions soudés, unis et fidèles…

 

Nous savions des sacrifices la juste raison,

Et étions tous reconnus “Servants de la Nation !”

De la France, la plus noble et vieille Institution.

 

Un nouveau Roy fût nommé, et tout a changé.

Diviser pour mieux régner, tel était son but !

Il y parvint bien, précipitant la chute !

 

Pour ce faire, il choisit bien parmi les nôtres,

Ceux d’entre eux les plus vénaux, les moins fidèles,

Leur fit tant miroiter, qu’il furent ses “apôtres”.

 

Ces vendus et parjures aujourd’hui, ont ourdi

D’enterrer sans coup férir notre belle histoire…

De nous taire ils nous ordonnent, arguant : “Tout est dit !”

 

L’un des nôtres osa parler sans démériter,

se faisant ainsi le râle de notre douleur…

Il fût vite éliminé par ces fossoyeurs !

 

Aujourd’hui, Sainte Geneviève saigne et pleure,

Je sens bien ses larmes chaudes sous mon képi,

Comme si sur moi SARKOZY faisait son pipi…

 

Soldats nous sommes, et c’est debout que nous mourrons.

Et à l’instar de CAMBRONNE, “MERDE” nous dirons.

Nous briserons nos armes, mais nous taire “Pas question !”

 

Nous ne sommes que des hommes, soldats mais citoyens,

Et nos voix dans l’urne pèsent bien pour un scrutin…

Qu’on les entende ensuite, d’étonnant n’a rien.

 

Nous taire il ne faut point, surtout si c’est la fin !

Au pays des Droits de l’Homme, on dénie les miens.

Fidèle, loyal je suis, muet je ne suis point.

 

Même si tout est fini, que prévue est la fin,

Nous n’irons au sépulcre qu’après avoir tout dit.

Geneviève, Chère Patronne, Il pleut sous nos képis ! »

Après avoir été radié par Nicolas Sarkozy, le gendarme Matelly fut réintégré

Ce qui m’amène à cette citation

De Maurice Druon

« Le képi déforme la tête ».

Ceci est ma participation

Au dico-citations sur l’annuaire pour les Nuls

annuaire pour les nuls sur la plateforme apln

 

 

Pas si Trist »an » fait ….

Voilà le pli est pris

Désormais je fais du deux en un;)

Finalement je trouve que c’est une bonne façon

D’ouvrir encore plus le partage

De faire connaissance d’une communauté à l’autre

Qu’en pensez-vous?

Donc aujourd’hui je participe d’une part

Au défi « Les plumes d’Asphodèle »

En utilisant les Mots imposés

D’autre part je participe au prénom

Dans la cour de récré de Jill-Bill

Aujourd’hui le prénom étant Iseult!!!

Inconnu, nostalgie, rivages, différence, dépaysement,

horizon, recommencer, mutation, ailleurs, lointain,

voyage, insouciance, oublier, découverte, chimérique,

aventure, soleil, distance, ici, asphalte, abandonner, améthyste.

Thème : Là-bas!!!

&&&&&

Tristan et Iseult

Deux illustres inconnus

Marchaient comme sur des oeufs

Sur l’asphalte brûlante les pieds nus

 

Tous deux partaient à l’ aventure

Parcourant de longues distances

A la découverte de la nature

Dans la plus grande insouciance

 

Ils cherchaient le bonheur

Voulant oublier cet ici

Pour aller vers un ailleurs

Recommencer sans nostalgie

 

Ils savaient que long serait le voyage

Le soleil se couchait à l’horizon

Des teintes améthyste de l’autre côté du rivage

Etaient le signe d’une douce mutation

 

Ensemble ils goutèrent au dépaysement

Dans cet univers lointain et chimérique

Devenant ce couple mythique d’amants

Que j’ai voulu rendre pour vous atypiques.

 -dimdamdom-

La cour de récré de Jill Bill

Oui atypique comme moi,

J’espère que tant vous M’dame Jill-Bill

Que toi Asphodèle

Vous accepterez l’élève dissipée et indisciplinée

Que je suis!!!

 

Léonard et Mona à Paris pour les Croqueurs de mots n°117

A l'abordage le défi sur apln-blog

Pour la communauté : « Les Croqueurs de Mots »

M’amzelle Jeanne à la barre n°117

Quinzaine du 17-2 au 2-3-2014

 Thème du défi au choix multiple…

Etant un peu indisciplinée

Souvent dissipée

Ma chère Jeanne j’ai coupé la poire en deux

Pour en faire du deux en un 🙄

En prenant un personnage de mon choix

En choisissant un lieu de ton choix

Tout en utilisant des mots imposés

Par l’ami Carambaolé qui nous avait proposé

Un défi semblable cet été.

Les mots imposés étaient les suivants :

bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, ventail et vitrail

Le couple Léonard de Vinci et Mona Lisa

Le lieu : La Tour Eiffel

En ce jour de Noël je reçois un émail

 Sur mon adresse gemmail

 De la dulcinée de Léonard de Vinci

 Celle qui toujours sourit

 Quand on la bise

 Et qui le suit partout depuis Pise

 Voilà un bail que je n’avais eu de nouvelles de lui

 Elle m’annonce qu’ils sont à Paris

 Lui toujours aussi déprimé

 Et elle de plus en plus dévergondée

Voilà qu’il s’est jeté du ventail

 Et en tombant dans le soupirail

 Tout en bas de la Tour Eiffel

 Il s’est retrouvé nez à nez avec le Père Noël

 Qui lui proposait un travail

 Dans la mer de Corail

 Pour Léonard c’était le plus beau des cadeaux

 Il allait enfin gagner des milliers d’Euros

 Oui mais voilà que le père Noël

 Demanda en échange une petite gâterie

 De celle qui toujours sourit

 C’est sans condition que Léonard proposa sa Mona

 Espérant au plus vite signer son contrat

 Mais le Père Noël qui n’est qu’une ordure

 Au volant de sa belle voiture

 A grande vitesse s’est enfui

 Dans un nuage couleur de suie

 Laissant sur le vitrail

 Le pauvre Léonard et sa jolie caille.

-dimdamdom-