La vie est une pièce de théâtre …

Pour ce dernier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

Je vous propose une rediffusion.

Jeanne et Quichottine nous proposent un voyage entre « Fiction ou réalité « 

Pour la rime, Ulysse devient Florimond …

Florimond

Fait partie de ces gens bons

Voilà qu’après une longue vie

Bien accomplie

Il se trouve en maison de repos

Où le langage n’est plus que  » pipi caca popo »

C’est dommage pour Florimond

Qui toujours était par vaux et par monts

Et pourtant quand on lui demande s’il est heureux

On voit une étincelle dans ses yeux

Il dit qu’il fait de beaux voyages

Que tous les jours il voit d’autres paysages

Qu’il fait plein de nouvelles connaissances

Depuis qu’il est à Saint Paul de Vence

Oui mais voilà dans sa petite chambre il est alité

Personne de lui n’a pitié.

Un matin l’infirmière il appelle

En énumérant des villes côtières belges à la pelle

Knokke, Middelkerk, Oostende

Coxyde, Nieuport, Westende ….

Il crie si fort que l’infirmière

Arrive limite en colère

« Non mais ça va pas de crier de la sorte

Et c’est quoi cette odeur forte? »

Elle soulève sa couverture et se met à le bêtifier

« Oh mais c’est dégoutant vos draps sont mouillés

C’est la panne qu’il fallait demander! »

« Ah voilà le mot que j’ai cherché »

Lui répondit l’homme au grand âge

« Pourquoi en faire tout un fromage? »

-dimdamdom-

Pour information

La Panne est  une ville de la côte Belge

Et la panne est un bassin de lit utilisé en milieu hospitalier

Dis Papa ….

Pour ce défi 188 « hommage à Henri »

chez les Croqueurs de Môts

voici mon humble participation.

Désolée Henri, je ne sais pas écrire en Alexandrins

pas plus en Haïkus, mais j’aime en lire et je respecte

ceux qui s’expriment de cette façon.

Toi tu étais le champion, tu nous gâtais chaque quinzaine.

Pour cet hommage, j’ai voulu présenter à beaucoup

l’homme poli, gentil et affable que tu étais

comme un papa pour nous .

Pour toi j’ai cherché dans mon grenier

et j’ai trouvé ce petit poème désuet

j’espère que tu apprécieras.

Où que tu sois cher Henri

sache que nous ne t’oublierons pas.

Ton nom est inscrit au Panthéon des Croqueurs de Môts.

Bises amirales.

Dômi.

Dis papa c’est vrai que la politesse

 C’est de ne pas montrer ses fesses

 Tu n’as pas tort

 Mais encore!!!

 La politesse

 C’est rendre avec délicatesse

 Des mots de tendresse

 A ceux qui te les adressent

 Dis papa , un égoïste, tu crois

 Que c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi

 Tu n’as pas tort

 Mais encore

 Un égoïste n’est épanoui

 Que si on ne pense qu’à lui

 Il dort la nuit

 Le monde peut s’écrouler autour de lui

 Dis papa, c’est vrai qu’un blog

 Est un endroit où l’on dialogue

 Tu n’as pas tort

 Mais encore

 Un blog est un endroit de partage

 Où de page en page

 Il s’en dégage

 Des sentiments sages

 Alors papa suis-je assez sage

 Pour commencer ce partage

 Oui si tu respectes les mots

 Que je t’ai dits plus haut

 Et si tes mots

 Jamais ne sonnent faux

 -dimdamdom-

 

 

 

Au théâtre ce soir !!!

“Il y a dans les planches une beauté qui permet à tous,

initiés ou non, d’entrer en contact avec différents univers.”

Voilà le rideau est tombé, je suis très heureuse de cette première et belle expérience,

j’espère qu’il y en aura d’autres:)

Voici les raisons de mon absence ici

Je cherche un sens à ma vie

et le théâtre m’apporte la sérénité, l’assurance, l’estime de soi

tout ce qui m’a fait défaut ces derniers mois.

Je vous dis à très bientôt.

Bises amicales.

-dimdamdom-

Omer … D’alors !!!

Omer D’alors

Est un petit garçon

Qui vaut son pesant d’or.

Tous les matins

Dans son caleçon

Il  veut sauter à pieds joints.

C’est son papa

Qui lui fait la leçon

En sautant  dans son pyjama . . .

Pour devenir un homme

Mon petit  garçon

Il faut que tes potes tu dégommes.

Pour avoir la médaille d’or

Du saut du caleçon

Tu devras être vraiment très fort

C’est comme ça Omer

Que j’ai pris du galon

Auprès de ta mère

Si tu veux à ton tour

Recevoir ce médaillon

Montre tes plus beaux atours

Tu comprendras alors

La signification de ce dicton:

« Toute victoire aime l’effort »

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill Bill

Voilà M’dame Jill

Je vous envoie mon petit Omer

Il est en grande forme aujourd’hui

Et très fier de lui

Ca y est il est devenu un grand garçon

Ce matin il a sauté trois fois dans son caleçon

Je pense qu’il va pouvoir remporter la médaille

aux prochains jeux olympiques 🙂

J’ai la tête ailleurs !!!

Voilà une expression d’une finesse rare !

Ce qui veut dire que l’explication ne pourra pas vraiment faire dans la délicatesse.

Si vous avez moins de 18 ans ou êtes choqué par certains détails de l’anatomie humaine,

merci de vous cacher les yeux avant de la lire.

Cette expression est très récente. Elle serait apparue à la fin du siècle dernier sans que

sa source semble vraiment connue.

Contrairement à ce que certains pourraient croire, il n’est pas question d’aller mettre sa

tête dans l’arrière-train du voisin, même si le résultat serait identique quant à la perception

de l’entourage.

Sans compter que, pour commencer, il faudrait trouver un voisin consentant, ce qui est

peu probable.

Non, ce qui est évoqué ici, c’est bien une auto-intromission impossible car elle nécessite à

la fois une souplesse rare  et une extrême capacité de dilatation de l’orifice visé.

Une chose semble sûre  c’est qu’une fois la tête là-bas dedans, la vue doit être

‘légèrement’ brouillée et la perception des sons plutôt étouffée et déformée, exactement

comme quand on a du mal à refaire surface, ce qui suffit à expliquer pleinement la

métaphore.

Mais, plus simplement, peut-être n’y a-t-il dans cette expression qu’une allusion à ces

animaux qui, lorsqu’ils sont endormis, sont en boule, la tête dans le cul ?

Enfin voilà, pour vous dire que ce serait vous mentir en ce moment

de vous dire que « je vais bien tout va bien », j’ai beau essayer de sortir la tête du trou

qu’au contraire je m’y enfonce chaque jour un peu plus.

A vrai dire je suis  très fatiguée, je me surcharge d’activités ici et ailleurs

et je réalise que les plaisirs deviennent des obligations.

Si je ne viens pas vous lire depuis quelques temps,

ce n’est pas par désintérêt, mais simplement parce que cela me demande

trop d’énergie. Alors j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

Voilà pourquoi je privilégie pour le moment mes communautés

pour lesquelles je vous remercie pour votre fidélité.

Merci aussi à ceux qui viennent me lire sans attendre de retour

Je pense à Covix , Océanique , Missfujii ….

Ceci était ma participation au défi 186

mené par Lénaïg

chez les Croqueurs de Môts.

Donnez le meilleur de vous même !!!

Après toute cette campagne électorale merdique,

Je me sens aujourd’hui d’humeur poétique.

J’ai trouvé ce petit poème qui en dit long sur ce que je pense de la politique;)

Voici ma participation au jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Mené cette quinzaine par Lénaïg

Sur un thème au choix ou s’appuyer sur ces deux mots :

ici et ailleurs.

Malgré l’humour et la vertu

Il faut ici montrer son cul

Malgré la haine et la fierte

Il faut ici se défroquer

Malgre l’amour et la tendresse

Il faut ici montrer ses fesses.

Poussez ! poussez ! les constipés

Le temps ici n’est pas compté

Venez ! venez ! foules empressées

Soulager là votre diarrhée

Car en ces lieux souvent chéris

Même le papier y est fourni.

Soit qu’on y pète, soit qu’on y rote

Tout est permis au sein des chiottes

Mais ? graine de vérole ou de morpion

N’oubliez pas d’vous laver l’fion

De ces WC tant usités

Preservez donc l’integrité.

Rendons gloire à nos vespasiennes

De faïence ou de porcelaine !

Que l’on soit riche ou bien fauché

Jamais de classe dans les WC

Pines de smicards ou de richards

Venez tous voir mon urinoir !

Qu’ils s’appellent chiottes, goguenots, waters

Tout l’monde y pose son derrière

On les dit turcs ou bien tinettes

Tout est une question de cuvette

Quand celles-ci se trouvent bouchées

Nous voilà tous bien emmerdés.

Entrez, entrez aux cabinets

Nous raconter vos p’tits secrets

Savoir péter c’est tout un art

Pour ne pas faire dans son falzar.

Si cet écrit vous semble idiot

Torchez-vous-en vite au plus tôt

Si au contraire il peut vous plaire

Affichez-le dans vos waters.

-Auteur inconnu-

Pas très présente en ce moment

Je fais tout mon possible pour vous lire

que ce soit ….

Ici ou ailleurs 😮

Comme le chien revient à son vomissement, le sot retourne à sa folie.

Ma pauvre Irène

Tu me fais de la peine.

Quand je te regarde cracher ta haine

Je cherche chez toi l’humaine

Et je ne trouve que la hautaine.

Les mensonges et les insultes tu enchaînes

Tu ris comme une hyène

Qui a mauvaise haleine.

Ta politique est malsaine

Tu me files la migraine

Lorsque tu parles d’une France souveraine.

Tu te prends pour une sirène

Tu n’es qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Que tu es vilaine…

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill BillChère M’dame Jill Bill,

Pardonnez-moi ce retard et cet article ciblé.

Je n’aime pas parler politique

mais l’heure est grave.

Je suis devant le débat entre les deux candidats élus

au premier tour des élections françaises et …

… cette femme est odieuse

je n’ai pas de mots pour la qualifier.

Je n’approuve pas vraiment la politique de son adversaire

mais ce soir je le félicite d’avoir répondu à cette sorcière

avec beaucoup de dignité.

Dis moi qui tu votes, je te dirai qui tu es ….

Demain la France vote

Le choix n’est pas facile

Entre utopistes et ripoux

Certains dénotent

D’autres horripilent

Dans la famille grand mou

On voudrait l’antidote

Dans la famille évangile

On trouve un filou

Dans la famille dévote

Madame n’est pas xénophile

La famille gros sous

Reste trop à la cote

Dans la famille chef de file

Bienvenue au royaume des fous

Pas facile de laisser un vote

A tous ces débiles ….

– dimdamdom-

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=670Ko80jKhM[/youtube]

Personnellement je ne peux pas voter

Mon choix aurait été difficile

Mais je sais une chose

Jamais je ne pourrais voter ça …

Poing virgule ….

Un jour j’ai écrit ceci :

Est poète aussi celui qui vous donne l’envie

d’aimer la poésie en partageant des mots jolis

empruntés à autrui.

Aussi aujourd’hui pour le deuxième jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts, mené par Martine (Quai des rimes)

j’ai eu envie de partager avec vous ceci!!!

Le thème demandé est  le mot « Fin »

On met souvent à la fin d’une histoire un point final

J’ai bien essayé dans ma vie de m’en tenir à ce point

mais chaque fois il était suivi d’un autre … puis d’un autre

pour finir par une vie en suspension

Alors pour arrondir les angles j’ai fait comme dans la chanson

j’ai transformé mes poings en virgule …

J’ai changé

J’ai pris du recul

J’ai tourné ma langue dans ma bouche

Transformé mes points en virgule

J’ai mis de l’encre bleue dans mes cartouches

Il y avait là

Au fond de moi, l’âge

Et maintenant que j’ai tourné la page

Je suis à mal

D’éviter le conflit

Je mets mes points dans la poésie

Et quand je pense au passé

Ca me saoûle

Quand sur mes doigts

Il y avait des ampoules

C’est révolu

Je les ai mis KO

Je suis à nu

Je repars à zéro

Quelques mots d’amour

Me feraient du bien

Un peu tous les jours

Quelques mots d’amour

J’en ai besoin

Quelques mots d’amour

Dans des gants de velours

J’ai rangé mes points

Et c’est un choix

Un art de vivre

Que de laisser

Les points dans les livres

Une forte cause l’amour dans mon micro

Et ces poèmes se changeront en flots

J’ai mis mes points

Entre parenthèse

Dorénavant je me sens balaise

Si tu vois rouge

Prends un petit bol d’air

Et chante ces quelques mots

A ta manière

-Maya Barsony-