Le huitième jour …

 Ça penchait un peu à gauche hihi 😆

Des canards y en a toujours  😛

Un peu de yoga et me voilà en grande forme

 

Nous sommes le 27 juillet,

Je vous donne quelques nouvelles avant ma nouvelle étape.

Je ne serai pas longue parce que j’ai beaucoup trainé ce matin.

J’ai passé presque une bonne nuit .

Je n’ai pas eu aussi froid que les autres soirs sauf lorsque je me retrouvais dans la rigole

de ma tente parce que je n’ai pas fait attention à la dénivellation du terrain.

Mon pied s’améliore pour dimanche jour de mon retour ce sera nickel … ou niqué hihi😛

Aujourd’hui 18 km de prévu mais vu le temps je ne réponds de rien, qui vivra verra.

Maintenant je marche et je verrai bien où je serai dimanche et selon je ferai du stop

jusque Reims pour prendre le train ou blablacar.

Voilà je vous dis à ce soir, je vous laisse une photo de mon petit déjeuner, une des raisons

pour laquelle j’ai un peu flâné ce matin.

J’ai fait 12 km de cette route 😕 

Retour à la nature 😛

Après les canards voilà les poules 😉

C’est kitch hein 🙄 

Qui a dit que Compostelle c’est pour les bigots 🙄 

Coucou c’est moi 😛

Aujourd’hui j’ai été un peu plus sérieuse je n’ai fait que14 km

oui mais ça en valait bien le double.

Mon GPS m’indiquait le chemin par la forêt mais celle-ci était interdite de passage

du coup j’ai dû faire un détour me faisant perdre 45 minutes

et immanquablement me faisant faire des kilomètres en plus.

J’ai bien traversé une forêt mais par une route nationale

où transitent de nombreux camions.

J’ai fait en tout 12 km de cette route c’était épuisant.

Je suis arrivée à La Capelle ville avec un hippodrome international,

je suis allée faire le plein de pansements et m’acheter un sandwich.

Ah sur la route j’ai croisé sur une aire de repos des Suisses en camping car

qui m’ont dépannée de quelques pansements.

J’ai vu une biche aussi qui si je ne passais pas par là

serait montée sur la route, je lui ai sauvé la vie.

J’ai vu aussi un sanglier ce qui me fait dire que

Saint Antoine de Padoue m’a entendue en fermant la forêt.

Donc pour arriver à ma destination d’aujourd’hui il me restait encore 8 km

à faire sans autre possibilité que la nationale.

En achetant mon sandwich la vendeuse me disait de m’adresser

une centaine de mètres plus haut aux pères dont j’ai oublié le nom,

ils logent souvent des pèlerins, j’étais déjà toute contente.

Je me rends à l’adresse et l’un des pères me dit qu’il est seul

et qu’il ne pouvait pas prendre de décision.

Cette fois j’en veux à Saint Antoine 👿

Je reprends ma route avec des pieds de plomb. 

Je passe devant l’hippodrome et soudain je me souviens

que j’y étais déjà venue avec mon ex mari, drôle de coïncidence.

Je continue en accélérant le pas et c’est là que je découvre

une jolie petite ferme avec des vaches et des biquettes

Ni une ni deux je m’engage dans la cour et je demande

si je peux planter ma tente dans un coin discret ….. et ils ont dit voui,

j’étais trop contente.

C’est une dame âgée et son petit fils qui m’ont accueillie.

J’ai vite installée ma tente et je suis allée manger en ville .

Voilà c’est tout pour ce soir je file parce que j’ai la permission de 20h

Après l’effort le réconfort 😛

Ce soir Compostelle prend pour moi toute sa signification

Bonne nuit et à demain 😉 

 

Le septième jour …

            Hello la compagnie, me voici prête pour une nouvelle étape de 18 km

et il faut que je vous dise, j’ai pas trop le moral aujourd’hui

Pourtant j’ai passé une bonne nuit en tout cas meilleure que la précédente

J’ai eu moins froid …. parce que j’ai dormi toute habillée,

même les chaussettes.

J’étais un peu anxieuse, le camping est désert en dehors d’une famille

dans une caravane.

Quand je suis rentrée d’avoir mangé j’ai été tout de suite me coucher,

cette famille était déjà calfeutrée dans leur caravane vu le temps de ch’tis qu’il fait ici.

Vers minuit je ne dormais pas encore quand le couple est sorti sur la terrasse

pour s’engueuler 🙄 .

Une histoire de cocufiage, j’ai eu droit à tout un épisode,

c’était tellement désolant que je me suis endormie.

Ce matin je me suis levée assez tôt, j’ai été tester la douche,

me suis savonnée laissant couler l’eau pour qu’elle chauffe et … elle restait froide

C’est après cinq minutes que j’ai compris que les robinets étaient inversés.

Mais ce n’est pas ça qui me plombe le moral, c’est que j’ai toujours mal à un pied

et cela me handicape sérieusement.

C’est dommage parce que je suis en très bonne forme physique.

J’aimerais tellement que ce voyage m’apporte autre chose que cette douleur perpétuelle.

Bon j’arrête de vous plomber le vôtre.

Je vous disais ce matin que je n’avais pas trop le moral

parce que j’avais toujours mal à ce fichu orteil.

Maintenant je vous l’avoue je pleurais à chaudes larmes.

J’ai quitté le camping à 10h sans croiser la moindre âme charitable.

Finalement j’ai décidé de mettre les sandales.

J’ai pansé tous mes bobos et j’ai pris un anti douleur.

Le premier km était un peu laborieux et comme par enchantement

j’ai pu accélérer le pas.

Je me suis arrêtée au centre de Maroilles et j’ai pris un café au Chantilly

chez le cousin de ma chef de camp de Roisin. .

Puis un monsieur m’a adressé la parole et il m’a indiqué un chemin par les bois

pour arriver à Le Nouvion en Thiérache où je loge ce soir.

Juste avant j’avais été brûler un cierge à Saint Antoine de Padoue,

cela ne veut pas dire pour ça que je rentre dans les ordres

Par contre j’ai gardé certaines croyances de mon enfance.

Et me voilà partie, bien m’en a pris de ne pas suivre le chemin du monsieur.

Mon gps m’a fait emprunter des départementales tout le chemin et c’était très agréable.

J’ai ainsi parcouru 18 km sans trop de douleur.

Je me suis arrêtée une fois pour changer mes pansements et prendre un antidouleur.

Finalement c’est bien avec l’antidouleur on a mal, mais on s’en fout

J’ai appris aussi quel est le plus long nerf du corp humain …

C’est le nerf optique parce que lorsque vous vous tirez un poil du derrière

vous avez la larme à l’oeil 😆

J’ai croisé plusieurs personnes dont une gentille dame qui m’a donné

une bouteille de Perrier… c’est fou quand même.

Le problème c’est que j’ai dû la boire très vite parce que c’était trop lourd.

J’ai vu aussi des fermiers très modernes puisqu’ils conduisaient leurs vaches

au pré avec un quad, on est loin des contes de Heidi

J’ai trouvé aussi comment ménager mes épaules et mon dos,

j’ai attaché mes grolles à la ceinture.

Après les champs de chanvre indien?

J’ai sniffé tous les petits tas de poudre blanche sur la route, ça en fait des lignes  🙄

Après une après midi ensoleillée je suis arrivée sous la pluie au camping.

Super beau camping, je m’étais installée aux sanitaires pour manger en attendant que

mon téléphone charge et le chef de camp m’a montré une salle de détente

d’où je vous écris.

Finalement je suis super contente de ma journée et si demain mon pied ne me fait pas

plus souffrir ça sera le pied

J’ai appris  par le sacristain que Saint Jacques de Compostelle

se nommait aussi Saint Jacques le Majeur.Une petite chapelle sur la route je pensais y trouver une coquille et bien non 😕 

La voyez-vous???Quoi? Une grenouille pardi 🙄 

J’ai sniffé toute la poudre blanche 😯

Et bien sûr pour finir une côte 😛 

Mon repas du soir, ça ressemble presque à l’hôpital 😆

Merci de tout coeur pour vos encouragements,

cela me permet d’avancer toujours plus loin.

Bonne nuit et à demain 😉

 

Le sixième jour …

                 Aujourd’hui 25 juillet …plus jamais ça,

j’ai passé la nuit la plus moche de mon parcours.

J’ai greloté toute la nuit. Finalement ça ou à la belle étoile c’est kif kif.

Je comprends mieux la dénomination campétoile.

Le sol en treillis de catamaran laisse passer l’air et venant d’en bas c’est très

désagréable.

Le chef de camp m’avait donné une espèce de grande couette

et un tapis de fond pour mettre sous mon matelas .

Au départ j’ai utilisé la couette une moitié en dessous l’autre au dessus pour me couvrir,

ça n’a servi à rien, j’avais les pieds , le dos et le nez gelés.

Alors j’ai recouvert tout le fond de la cabane pour empêcher l’air de passer rien n’y a fait.

Sans compter que ce treillis est très rigide, impossible de dormir sur le côté, j’ai les

hanches toute enkylosées.

Aujourd’hui je fais 18km autant vous dire que je suis de mauvais poil.

Pas de café, juste une demie saucisse sèche et un jus de pommes

que je préfère éviter vous comprendrez pourquoi .

A mon arrivée à Maroilles ce soir, je prendrai un cho cafè avec une bonne tartine

du célèbre fromage pour avoir plus chaud sous ma couette.

Ce matin je ressemble à Eric Tabarly après la traversée de la Manche, j’essayerai de finir

mieux que lui ….Coucou me revoiloù , je suis arrivée à Maroilles vers 16h30

après avoir parcouru 18km comme prévu.

Et qui pensez vous qui m’a accompagnée toute cette sainte journée,

c’est bien sûr Sainte Mère Douleur.

Vous savez quoi je pense que je n’en serais jamais quitte.

Alors pour lui clapper le bec, je l’ignore.

Oui mais elle est sournoise elle attend que je m’arrête .

Pensant qu’elle m’a oubliée je redémarre et c’est là qu’elle se manifeste.

M’en fiche je l’écrase à chaque pas puis j’accélère.

C’est comme ça que je suis arrivée à destination.

C’est drôle j’avais à peine franchi le panneau Maroilles

qu’un monsieur m’attendait au tournant.

Oh pas de panique c’était le sacristain de l’église qui m’accueillait,

il me proposait d’ajouter le cachet sur ma credenciale

(passeport du chemin de Compostelle).


Pendant ce temps moi j’avançais jusqu’au camping.

Quand je suis arrivée avec mes pieds écorchés ,

un monsieur d’une cinquantaine d’années m’a aimablement accueillie.

Puis il a appelé son père qui d’un âge je dirais canonique gère toujours les affaires.

Il m’a montré mon emplacement , m’a posé quelques questions sur mon chemin ,

m’a conseillée sur l’orientation de ma tente , m’a donné un jeton pour la douche

et tout ça gratuitement.

J’avoue que j’étais un peu déçue et inquiète me demandant où j’étais encore tombée

et finalement en revenant d’avoir mangé, je trouve que c’est très chouette.

C’est pas le luxe d’hier mais c’est chouette.

Après avoir monté ma tente, je suis partie au village, encore deux kilomètres

Je suis allée à la pharmacie pour soigner mon pied.

En attendant que le seul resto (très chic et pas cher ) ouvre

je suis rentrée dans l’église où j’ai revu le sacristain.

Il m’a fait visiter l’église qui est magnifique, pour moi il a allumé toutes les lumières.

Ensuite il ma rendu ma credenciale et y a glissé une image pieuse.

C’est drôle cela m’a ramené à mon enfance et cela m’a émue.

Ah oui j’oubliais de vous raconter, sur le chemin cette après midi je me suis retrouvée

toute seule en pleine forêt pendant 7 km.

Un moment il n’y avait plus de chemin , j’avais des ronces et des orties

jusqu’aux genoux… même pas eu peur.

Je pense que c’est ça le chemin de Compostelle,

pouvoir surpasser ses angoisses en puisant son énergie au plus profond de soi.

Petit encas 😉

Je m’enfonce dans la forêtPuis plus de chemin 😆 Puis enfin un chemin, une route … 😛

Accueil épique 😀 Séquence nostalgie 😉

Après l’effort le réconfort 😛

Qui a dit pas un chat dans ce camping 😆

Je vous souhaite une bonne nuit et vous dis à demain  😛

Le cinquième jour …

Coucou vous tous, nous sommes le 24 juillet et me voici repartie ce matin de Roisin

où j’ai été soignée aux petits oignons par la chef de camp.

Après deux jours d’invalidité et avant de me lancer

dans une petite étape de 7,7km pour commencer,

soit 1h30 de marche,  j’ai fait un arrêt à la pharmacie qui reprenait du service.

J’y ai pris, sous les précieux conseils d’une

aminaute, une pommade de Calendula et des pansements.

La pharmacienne m’a soigné dans son officine et me voilà repartie comme en 40.

J’ai mis cette fois mes grolles, j’aurais aimé que mon pied droit

suive aussi bien que mon pied gauche.

Sainte Mère Douleur a bien tenté encore de la ramener,

mais c’était sans compter ma détermination.

J’ai eu une super route, l’orage et la pluie étaient menaçants,

mais m’ont laissée arriver au bout.

C’est à l’arrivée au camping à Frasnoy que la pluie s’est déchaînée.

J’ai juste eu le temps d’acheter un jus de pomme à la ferme

et deux oeufs que le fermier m’a cuits, vu qu’au camping il n’y a aucune restauration.

Ils accompagneront les saucisses sèches je n’ai rien trouvé de mieux.

En arrivant oh surprise, je pouvais louer un campétoile, une cabane sur pilotis, c’est super

je ne dois pas déballer mon sac à dos.

Catherine (la patronne du camping qui m’avait prêté une couverture pour les nuits) si tu

me lis j’ai reçu un énorme sac de couchage, tu peux être rassurée je n’aurai pas froid.

Voilà les dernières nouvelles. Je vous dis à demain.

Voilà mon château 😛 

Le sol est un treillis de catamaran, on peut voir en dessous la table à manger 😉

Mon festin 😛

Ce soir c’est Byzance 😆

Mes voisins 😉

Une demoiselle bien accueillante 😛

Beaucoup d’émotion dans ce cimetière allemand 🙁

Dire que l’Armistice a été proclamé le 11 novembre 1918.

Combien n’ont pas eu cette chance 😕 

Et pour finir je vous présente un bel ami 😀

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3DwMf9f7ZvE[/youtube]

Bisous et merci de m’accompagner dans cette super aventure.

 

Deux en un, pause forcée !!!

Je hais les haies
Qui sont des murs.
Je hais les haies
Et les mûriers
Qui font la haie
Le long des murs.
Je hais les haies
Qui sont de houx.
Je hais les haies
Qu’elles soient de mûres
Qu’elles soient de houx !
Je hais les murs
Qu’ils soient en dur
Qu’ils soient en mou !
Je hais les haies
Qui nous emmurent.
Je hais les murs
Qui sont en nous.

Raymond Devos          Aujourd’hui 22 juillet, pause forcée, c’est pas plus mal il tombe des cordes.
J’ai très mal dormi, mes orteils me faisaient trop souffrir. J’ai pris un Dafalgan et un anti inflammatoire et j’ai pu enfin m’endormir.
Ce matin Sainte mère Douleur l’a mise un peu en sourdine, mais m’a fait comprendre qu’elle ne tolèrerait aucune chaussure. Pas de médecin dans le voisinage proche, une pharmacie mais en congé annuel. Finalement la gérante du camping a sorti sa trousse de secours et j’ai pu me faire une jolie poupée.
Il ne me reste plus qu’à prendre mon mal en patience en passant de ma tente au sanitaires où je peux me brancher pour vous donner quelques nouvelles. Quoiqu’il en soit je vous rassure, je vais très bien, je profite de cette belle expérience pour me vider la tête.

Me croirez-vous si je vous dis que ce matin même l’église était fermée, alors il ne faut pas espérer trouver une pharmacie ouverte en juillet. Il ne me reste plus que ma tente pour méditer, mais bon je préfèrerais marcher 😀

Aujourd’hui 23 juillet,  c’est l’automne … non je ne vais pas vous chanter toute la chanson.
Je vais mieux. Ce matin j’ai chaussé mes chaussures de marche pour me tester. Je sens encore une gêne du pied droit mais c’est nettement mieux. Pour réhabituer mes pieds j’ai fait le tour du village, puis je me suis arrêtée à la friterie de la place. Je n’avais que 5€ , l’appareil pour les cartes de crédit était en panne. La dame m’a proposé boulette, frites, mayonnaise pour mes 5€ . Voilà ce qu’on m’apporte, franchement à choisir j’aurais préféré moins de frites pas de boulette et un petit verre de rosé. Du coup j’ai laissé la moitié. A cette allure il faudra que je marche minimum 25 km . Bon plus sérieusement demain je fais une mini étape de 5,7km question de réhabituer mon petit peton .
A défaut de trouver Saint Jacques, j’ai vu Saint Ghislain.Plaisir d’un soir 😀

La folie des grandeurs 😆

 

 

Le troisième jour…

Oublie tes rancoeurs
Laisse parler ton coeur

Oublie tes soucis
Laisse les à ton psy

Oublie tes pleurs
Utilise le langage des fleurs

Oublie les politiques
Ils sont plein de fric

Oublie tes colères
Cela les fera taire

Oublie ton chéquier
Laisse parler les banquiers

Oublie la tristesse
Vis dans l’ allégresse

Oublie tes ennemis
Ils n’ont pas d’amis

Infuse n’est pas ma science
Mais crois-en mon expérience

Il n’y a pas pire
Que d’oublier de sourire

-dimdamdom-

Nous sommes le 21 juillet, fête nationale en Belgique.

Je repars pour une nouvelle étape, dans la logique des choses elle devrait être plus

courte, mais si on cherche une logique dans le chemin de Compostelle il vaut peut être

mieux s’abstenir, voilà pourquoi je fais ce chemin …

… un coucou tardif, j’ai dû faire certainement 25 km aujourd’hui, pour la première fois j’ai

pleuré. Normalement j’avais une toute petite étape de 12 km  et chaque fois je

perds du temps pour trouver un endroit pour dormir.

Je savais qu’il y avait un camping à Sebourg , j’ai téléphoné mais ils ne

répondaient pas, quand je suis arrivée après au moins 7 km de route très fréquentée, où

les voitures ne faisaient même pas d’écart pour m’éviter, j’apprends que le camping

n’existe plus. J’en ai trouvé un finalement mais 5 km plus loin.

Là j’ai pleuré, pcq j’ai très mal aux pieds, mes petits orteils ressemblent

à de la chair à saucisse 🙁 .

Suis arrivée à 20h30 au camping de Roisin, j’étais en route depuis 10h30

Je pense que demain je ne vais pas marcher ce ne serait pas raisonnable.

Je vais laisser mes ampoules cicatriser.

Merci à vous tous de me soutenir, car voyez vous ma seule compagnie est la douleur.

Nous entretenons elle et moi une vraie conversation,

plus je l’engueule plus elle se rebiffe la garce.

Mais je me réserve le dernier mot.

J’ai tout de même fait quelques photos du paysage, parce que Compostelle, c’est le ciel,

la nature, les grandes étendues et ça j’adore 😀

Une petite pensée pour ma Pomponnette 😛

20 juillet …. vous me suivez toujours ???

Nous sommes le 20 juillet, deuxième jour de mon Chemin.

Au réveil , avant de remballer ma tente je décide de prendre mon petit déjeuner

au bord de l’étang et ….

Dans un sketch Pierre Palmade nous pose cette question : Que choisirais-tu, être entouré

de cent canards toute ta vie ou avoir les jambes molles tout le temps, ben moi ce matin

j’opte pour les canards même s’ils m’ont bouffé tout mon petit déjeuner 😆 

Me voici requinquée prête pour une nouvelle journée 😛

 

Une belle mêlée … où est le ballon  😛 

Halloween se prépare 🙂

Compostelle c’est pas le Pérou mais ça y ressemble 😉 J’ai posé la question, pour beaucoup c’est …. quoiqu’il en soit ça y ressemble 🙄 

Me voici bien arrivée dans ma chambre airbnb à Escaupont . Accueil très chaleureux tout

confort. Ce fut une étape laborieuse, encore une fois j’ai été baladée, du coup j’ai fait

quelques km de trop. Mes pieds me font souffrir, j’espère pouvoir cicatriser très vite de

certaines ampoules. Ce sont toujours les fins de parcours les plus laborieuses. J’ai

terminé par un chemin dont je ne voyais pas la fin. Je me suis concentrée sur un point et

comme ça j’en ai oublié mes douleurs  Quoiqu’il en soit j’ai adoré ma journée 😀

 

19 juillet … jour J

  Nous sommes le 19 juillet, cette fois c’est décidé, je pars 😆

Mon sac est prêt, une tente, un sac de couchage, un matelas pneumatique, deux T-Shirt, deux pantalons, deux culottes, deux paires de chaussettes, un pyjama, une trousse de toilette, une autre de secours, une paire de sandales, une autre de chaussures de marche, un k-Way, un polar , un topo-guide qui n’a servi à rien 🙄

Et l’élément indispensable, mon bâton de pèlerin !!!

Me voici dans le bus en direction la gare du Midi

Il s’en est fallu de peu et je ratais mon train pour Tournai. Oui mais le train annoncé va à Tournai, celui qui entre en gare va à Doornick, cherchez l’erreur, sans compter que trois minutes avant son entrée en gare on nous demande de changer de quai …. Ça commence fort 😆

Me voici à Tournai 😛

Première étape, je prévois 14 km et le soir arrivée à Flines lès Mortagne ….

Oh mazette je suis morte, d’après le patron du Camping Paradis, j’ai fait minimum 25 km

Après l’effort, le réconfort 😛

Bonne nuit et à demain 😉 

 

Sur mon chemin …

J’aimerais pouvoir

Vous dire quelques mots

Mais voilà que ce soir

Je ne trouve aucun mots

Je suis toujours à me dire

Que je resterais bien sur ce petit nuage

D’où j’admire

De doux paysages

Mais il faut que je me raisonne

A descendre de mon nuage

Pour revenir parmi les hommes …

Coucou vous tous

Me voici chez moi et … si je pouvais je repartirais demain .

Ce matin j’ai fait la grasse matinée, j’ai dormi

comme un bébé jusque 10 h, c’est ma

Pomponnette qui m’a réveillée.

Hier elle m’a boudé toute la soirée et cette après midi

lorsque je suis sortie faire quelques courses

elle s’est couchée devant la porte pour m’empêcher de partir.

Je ne pensais pas que ce serait aussi difficile

de revenir à la vraie vie si toutefois payer ses

factures, faire le ménage, répondre à son courrier …. c’est la vraie vie.

Finalement je me décide à vider mon sac à dos

et c’est là que tout remonte à la surface.

On se dit qu’on peut très bien vivre avec un minimum.

Bon ok pour mon prochain départ je serai plus réfléchie

et je le préparerai à l’avance mais je ne regrette rien de mon aventure.

Je ne sais pas si c’est le chemin qui m’a changée

mais en sortant tout à l’heure, je marchais sur le trottoir

quand je croise un jeune homme qui avait ses écouteurs dans

les oreilles. Nos regards se croisent, on se salue

et voilà qu’il enlève ses écouteurs et me dit qu’il me trouve sympathique

Je lui dis merci et on continue chacun de son côté.

Cela m’a mis du baume au coeur et je me suis

dit que si l’on prend la peine de lever les yeux le

chemin est devant notre porte .

Du coup ce soir je suis moins cafardeuse 🙂

Pendant cette quinzaine j’ai partagé mon chemin

sur facebook par facilité car je ne pouvais pas accéder

à l’administration de mon blog avec mon smartphone.

Voilà pourquoi, je viens ici partager avec ceux qui

ne sont pas sur facebook .

Je publierai chacune de mes étapes comme si j’étais encore sur le chemin.

De cette façon je revivrai avec vous chaque instant avec délice 🙂

 

 

Voilà que ça lui reprend à la nana …

Un matin la nana

De son lit se leva

Avec dans la tête

Ce refrain qui l’entête

« Tout quitter

Mais tout emporter »

Oui mais le pourrait-elle?

On a tant besoin d’elle

Enfin c’est ce qu’elle croit

Et son tourment elle accroit

A force d’avoir pitié

Du rêve elle revient à la réalité

Et demain elle sera toujours là

A se demander ce qu’elle fait encore là.

Ne serait-il pas mieux de tout quitter

Sans rien emporter…

-dimdamdom-

Oh je vous entends dire

Voilà que ça lui reprend.

Vous n’avez pas tort

La nana est une femme indécise

Du genre « Ca s’en va et ça revient … »

Voilà deux ans jour pour jour

Qu’elle a tout quitté

Sans rien emporter.

Et la voilà toujours aussi désemparée.

Voilà pourquoi après avoir verrouillé

La porte de son passé, elle décide

De reprendre un autre chemin

Celui de Saint Jacques de Compostelle.

Oh ne croyez pas qu’elle soit devenue

Une nonne au couvent.

Elle a juste besoin de se retrouver

Avec son soi intérieur

Besoin de trouver des réponses à ses questions

Elle partira donc très prochainement

Pour une étape de 230 km dans un premier temps

Entre Tournai et Reims.

Elle vous laissera quelques messages de son périple

Ici ou ailleurs c’est selon les connexions.

Merci à vous de votre patience pour cette année un peu chaotique

Nous nous retrouverons en septembre !!!

A très vite les amis.

Bises amicales.

Domi.