Se tuer à la tâche …

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce défi 191 chez les Croqueurs de Môts

Jill-Bill nous propose une illustration titrée :

« Se tuer à la tâche » ,  de broder un texte autour,

et rajouter en imposé ces bons mots de Pierre Doris

« Je me suis engagé dans la marine le jour où mon père a dit

qu’on était sur terre pour travailler dur !  »

Je sens que vous allez m’en vouloir pour cette histoire interminable

Mais vous verrez ça va vous tenir en haleine jusqu’à la fin.

 

 

A la caserne arrivée de nouvelles recrues.

Le caporal fait mettre les hommes au garde-à-vous.

– Vos noms et vos prénoms ?

Les recrues répondent

– Vous venez de quelle région ?

– Niveau d’études

– Profession ?

– Boulanger !

– Excellent ! affecté aux cuisines

– Facteur !

– Excellent ! il nous manque un vaguemestre …

– Glutier !

– Grutier, c’est très bien cela, grutier !

– Non pas Grutier, Caporal, Glutier !

Le caporal ne voit pas très bien ce que c’est mais ne veut pas perdre la face

– Glutier, ah oui bien sûr Glutier… c’est excellent cela !

Le caporal décide quand même d’en référer à l’adjudant

– Mon adjudant je vous signale que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !

– Un grutier, oui et alors ?

– Non pas Grutier mon Adjudant, Glutier !

L’adjudant ne voit pas du tout ce que ça peut être

– Glutier, ah oui bien sur Glutier… c’est très très bien cela !

L’adjudant en réfère alors au capitaine

– Mon capitaine je tiens à vous informer que parmi les nouvelles recrues nous avons un glutier !

– Nous avons donc un grutier, la belle affaire !

– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !

Le capitaine ne voit pas du tout ce que peut être ce métier bizarre

– Glutier, ah oui bien sur Glutier… voilà qui n’est pas commun de nos jours !

Le capitaine en réfère alors au colonel

– Mon colonel , j’ai le devoir de vous informer présentement de la présence

Parmi nous d’une nouvelle recrue dont le métier serait glutier.

– Un grutier sans doute ?

– Non pas Grutier mon Capitaine, Glutier !

Le colonel n’a jamais entendu parler de cette profession

– Glutier, ah oui bien sur Glutier… voilà qui est un honneur pour notre régiment,

Je vous remercie capitaine de m’en avoir informé !

Le colonel se précipite vers son téléphone et tente de joindre son général

(ici on peut encore prolonger l’histoire… il n’arrive pas à joindre le général tout de suite etc.)

– Mon général, je suis désolé de vous déranger à cette heure

Mais je tiens à vous signaler que nous avons recruté un glutier !

– Un grutier, pour quoi faire la caserne est en travaux ?

– Non mon général, la caserne n’est pas en travaux, et il ne s’agit pas d’un grutier, mais d’ un glutier !

– C’est cela oui ! Mais c’est extraordinaire cela, vous avez bien fait de m’en aviser.

Le Général téléphone alors au chef d’état major de l’armée de Terre

(ici on peut encore prolonger l’histoire… il n’arrive pas à joindre le général tout de suite etc)

– Mon général, on vient de me faire remonter une information que je pense importante,

car l’information c’est que … à la caserne de Mazamet, ils ont recruté un glutier

– Pardon, vous êtes en train de me téléphoner en pleine réunion d’état major

pour me dire qu’il y a un grutier à Mazamet ?

– Non mon général, un glutier, pas un grutier !

– Un glutier ? Ah oui un glutier !

Vous avez fort bien fait de m’en avertir vous aurez des instructions dans quelques temps.

Le chef d’état major des armées est bien embarrassé,

on vient de lui faire-part d’une nouvelle qui paraît importante,

et il ne sait pas comment la traiter.

Il décide donc d’en aviser le ministère.

(Prolongation de l’histoire, on peut faire intervenir plusieurs niveaux de responsabilité

au ministère avant d’arriver au ministre lui-même)

– Un glutier ! Un glutier me dites-vous ?

Le ministre ne voit pas trop ce que ça peut-être et réserve sa réponse,

il cherche dans des tas de dictionnaires, d’encyclopédies, sur Internet,

demande à sa maîtresse, téléphone aux renseignements mais pas de réponse…

Et pourtant ça doit être un truc super important.

Quelques jours après il convoque son chef de cabinet :

– Bon il faut absolument laisser travailler ce type,

allouez-lui un budget quotidien de 100 euros.

Qu’il commande ce dont il a besoin, qu’on le dispense de toute instruction militaire.

Mais qu’on me tienne au courant de ses travaux ! Je veux un point dans … disons un mois…

L’information redescend donc, le chef de cabinet du ministère en informe son chef de service

qui joint le chef d’état major de l’armée de terre

qui joint le général commandant la région militaire sud

qui à son tour contacte le colonel responsable de la caserne de Mazamet.

Celui ci fait descendre l’information jusqu’au glutier.

Le glutier se met donc immédiatement à utiliser son budget.

Il commence par commander de quoi se faire une baraque préfabriquée

en plein milieu de la cour de la caserne, puis il commande des meubles,

une chaîne hi-fi, la télé, un magnétoscope, un ordinateur, un bar.

Une fois installé, il commande spécialement ses repas chez un traiteur,

fait venir pleins de bouteilles, mais aussi des cassettes vidéos, des CD,

et commence à mener grande vie allant jusqu’à faire venir de temps à autres des call-girls.

Au bout d’un mois, le colonel demande au capitaine de faire un rapport sur ses activités.

Le capitaine demande donc à l’adjudant qui demande au caporal qui rédige un rapport.

Le rapport remonte donc par la voie hiérarchique et finit par atterrir chez le ministre.

– Un canapé, le traiteur ? des filles ? j’ai soudain des doutes !!!

Que l’on demande à ce glutier la raison de ces dépenses insolites

qui ne me paraissent pas avoir un rapport direct avec l’activité d’un glutier .

(en disant cela le ministre est conscient de prendre des risques, mais on est ministre ou on ne l’est pas…)

La réponse redescend, toujours aussi hiérarchiquement jusqu’au Caporal

– Glutier, l’adjudant voudrait savoir la raison pour laquelle toutes ces dépenses ont été engagées,

Alors qu’a priori elle n’ont pas grand chose à voir avec l’activité d’un glutier .

– Caporal si je fais toutes ces dépenses c’est pour conserver le moral

qui me permettra d’aboutir dans ma tâche !

Le caporal retransmet la réponse à l’adjudant….jusqu’au ministre

– Monsieur le ministre, il nous est répondu que les dépenses du glutier ont pour motif

que celui-ci tient à conserver un excellent moral afin de finaliser sa production !

– Ouf me voici rassuré !

Que l’on me refasse un point dans un mois !

Le mois suivant, même rapport

– Bon ça commence à être long !

Trouvez le moyen de voir le résultat de son travail le plus tôt possible

La réponse redescend jusqu’au général de région qui tenant à sa réputation appelle le colonel

– Je me rendrais dans 8 jours en visite dans votre caserne, et ce jour là je saluerai le glutier.

J’espère voir enfin le résultat de son travail.

Le colonel fait donner des ordres pour savoir si le glutier sera prêt,

Mais apparemment il ne le sera pas.

Il se déplace donc lui-même, le type est en train d’écouter une musique d’enfer

en fumant un énorme cigare sur son canapé en cuir et en sirotant un excellent whisky.

– Quel honneur Co co co colonel ?

– Vous m’avez l’air dans un drôle d’état !

– Un whisky ?

– Non-merci ! Un glutier ca fait quoi ?

– Un glutier, ça fait des gluts !

– Et vous avez fait combien de gluts depuis que vous êtes là ?

– Aucun !

– Comment aucun ?

– C’est très long, et il faut beaucoup de préparation psychologique !

– Et vous avez l’intention d’en finir un pour quand ?

– Bientôt, bientôt !

– Ca ne va pas je veux une date (puis saisi d’une idée subite),

De toute façon le général viendra visiter notre caserne la semaine prochaine,

Il m’a fait savoir qu’il serait particulièrement honoré si vous consentiez à lui offrir un glut !

– Offrir un glut au Général, pas de problème, mais 8 jours ça fait trop court !

– Combien alors ?

– 15 jours !

Le colonel doit alors user des trésors de diplomatie pour retarder la visite du Général,

Une nouvelle date est fixée et quelques jours après le colonel revient voir le glutier

– Alors c’est prêt le glut ?

– Pas vraiment, j’ai eu des difficultés de dernières minutes, il me faut 8 jours de plus !

répond le glutier qui est dans un état lamentable.

– Le colonel est vert, il essaye de renégocier la date avec le colonel qui vocifère !

– Il n’en est pas question !

Je suis pressé par l’état-major et par le ministère, donnez lui 24 heures supplémentaires mais c’est tout.

Le colonel en avise le glutier et la veille de la visite

Il vient s’assurer que le glut destiné a être offert au général est prêt,

C’est complètement angoissé qu’il rend visite au glutier.

– J’ai presque fini, plus que 2 ou 3 détails a régler, le glut sera prêt pour la visite du général

Bien sur le colonel ne dort pas de la nuit rongé par l’appréhension.

Et le matin, le général arrive, le colonel essaye de temporiser.

– Mon général, je vous propose de visiter la caserne et d’assister à quelques exercices,

et nous rendrons visite au glutier qu’a la fin de votre visite

– Pas question j’ai trop attendu, avec tous ces reports, allons tout de suite chez le glutier.

Le colonel est livide, et les 2 hommes se rendent chez le glutier.

Ce dernier est apparemment en pleine forme

– Alors glutier, nous venons voir le résultat de votre travail !

– Ah bien justement je viens de finir un glut, mais je me proposais de l’offrir à mon général !

Soulagement des 2 militaires, et le glutier s’en va quelques instants pour revenir avec un paquet cadeau

Assez petit de la taille d’un œuf entouré d’un joli ruban rouge.

– Quelle attention délicate, de vouloir m’offrir un glut, je vais donc l’ouvrir…

Faites venir du champagne pour fêter l’évènement

– Mon général, je suis désolé ça ne servirait à rien…

Le glut ne peut fonctionner qu’en pleine campagne !.

– Qu’a cela ne tienne mon garçon, je l’ouvrirai ce week-end

quand nous irons à la campagne avec mon épouse !

– Mais mon général il faut que je sois là pour le faire fonctionner !

– Ah ! bon écoutez colonel, préparez une escorte en tenue camouflée,

et dans une heure direction la campagne avec le glutier !

– A vos ordres mon général !

– Une heure après une petite troupe prend la direction de la campagne en convoi militaire,

elle s’arrête à l’orée d’une forêt, la troupe descend et pénètre dans la forêt.

Une centaine de mètres ayant été franchis, le général donne l’ordre de stopper

et s’apprête à ouvrir son paquet cadeau.

– Mon général, ça ne marchera pas,

il faut que nous soyons près d’un cours d’eau ou à défaut d’un étang .

On s’inquiète donc de la présence d’un étang dans le coin,

il y n’y en a pas, on retourne donc aux camions

et on se dirige vers un autre endroit ou il y a une petite rivière.

La troupe se rapproche de la rivière et le général interrogatif se tourne vers le glutier :

– Je peux y aller maintenant ?

– Bien sur mon général !

Le général défait son paquet cadeau,

Et dévoile un objet assez laid rassemblant vaguement

A une boite d’allumettes criblées de trous ovales.

– Ah ! Voici donc un glut !

Pouvez vous me rappeler comment cela fonctionne,

car il y a des années que je n’en ai point vu.

Le glutier prend alors le glut, le pose sur la surface de l’eau,

Le glut semble hésiter à flotter, puis se met rapidement à couler en émettant un petit bruit

– Glut Glut Glut !

Voilà comment …

Je me suis engagé dans la marine le jour où mon père a dit

qu’on était sur terre pour travailler dur !

Bon si vous m’avez lue jusqu’au bout ….

On reste amis ???

Et c’est reparti …

            Coucou vous tous,

nous sommes le 21 août et voici deux semaines

que je suis rentrée de mon périple et malgré quelques petits bobos qui

m’ont empêcd’aller au bout, ça me démangeait

de recommencer très vite.

Un peu compliqué de prendre plusieurs jours d’affilée,

alors j’ai décidé de faire une ou deux étapes par semaine.

Voilà pourquoi aujourd’hui j’ai marché de Bruxelles, Porte de Hal

jusque Halle, plus ou moins 18 km.

J’ai passé une super journée, vous dire que ce soir je pète la forme

est exagéré mais pour rassurer certains mes pieds vont bien.

Je regrette qu’une chose c’est de ne pas trouver l’itinéraire balisé du

chemin de Saint Jacques de Compostelle alors qu’il existe

Je n’ai pas vu une seule coquille en dehors

de celle de la Porte de Hal.

Mais j’ai appris par un monsieur devant l’église de Beersel,

qu’il y a un chemin balisé à partir d’Alsemberg

J’ai tout de même pu faire quelques photos et le soleil m’a

accompagné une partie du chemin.

Eglise de Saint Gilles

Quartier Saint Gilles, je découvre et j’adore 😀 

Mais où est-elle

Que fait-elle

La nouvelle demoiselle

On dit d’elle

Qu’elle vole de ses propres ailes

Du haut de sa nacelle

Elle savoure de façon inconditionnelle

Sa liberté devenue obsessionnelle .

-dimdamdom-

L’été fait semblant 🙄

Attention chien absent 😉

Voilà que le chemin prend forme 😀

L’église de Drogenbos

Le château de Beersel que je n’avais plus vu

depuis mon dernier voyage scolaire, il est magnifique 😉 

Adonis c’est de la dynamite !!!

adonis sur apln-blog

Adonis jeune ado habite à Nice

Il adore se promener sur la plage

Tout en exhibant son corps beau

Un jour il emmène une fille dans sa chambre

Et l’installe sur le lit.

Sur un air de Village People

Voilà qu’il entame un strip-tease.

A chaque fois qu’il enlève un vêtement

Il gonfle ses muscles en disant :

Tu vois ça, c’est de la dynamite.

Et chaque fois il se déhanche en chantant Y.M.C.A

Il commence par ses biceps ….Y.M.C.A

Puis ses pectoraux …. Y.M.C.A

Il les énumère tous un à un … Y.M.C.A

Puis il passe à sa tablette de chocolat … Y.M.C.A

Il finit par ses cuisses … Y.M.C.A

Voilà qu’il enlève son slip …. Y.M.C.A

Et c’est là que la fille lui demande :

Mais dis-moi comment fais-tu pour allumer autant de dynamite

Avec une si petite mèche …. Y.M.D.S.U.E

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill Bill

Et bien voilà M’dame Jill Bill

Je vous présente Adonis

J’espère que les copines ne seront pas trop déçues  😆

Ce texte est une réédition puisque nous avons déjà eu le prénom Adonis

et comme je suis en panne d’inspiration, ça m’arrange 🙂

Mais où … Ethel ?

Mais où … Ethel

Que fait-elle

La nouvelle demoiselle

On dit d’elle

Qu’elle vole de ses propres ailes

Du haut de sa nacelle

Elle savoure de façon inconditionnelle

Sa liberté devenue obsessionnelle .

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill BillChère M’dame Jill-Bill !!!

Pardonnez-moi ce retard considérable

J’ai dû remonter les bretelles

De ma fille Ethel

Lorsqu’elle est rentrée à la maison

Me disant qu’elle s’était envolée en ballon.

Quoiqu’il en soit

Je vous l’envoie

Je vous laisse lui expliquer

Que ce n’est pas beau de fuguer 🙄

Et si Jésus naissait de nos jours …

Et si JESUS naissait de nos jours…

Cela donnerait la «une» suivante dans tous les journaux télévisés :

«Hier le 24 décembre, un «nouveau-né» a été trouvé dans une étable.

La police s’est rendue immédiatement sur les lieux et a fait appel au SAMU.

Un charpentier et une mineure (vraisemblablement la mère)

ont été placés en garde à vue.

Ce matin très tôt, les autorités ont été avisées par un citoyen

de la banlieue de Bethléem, qu’une famille de S.D.F

s’était installée dans son étable.

À son arrivée sur les lieux, la police a découvert un nouveau-né

enveloppé dans des morceaux de tissu sans précaution d’hygiène

et dormant sur une litière de paille.

Le charpentier, identifié plus tard, Joseph (de Nazareth),

s’est opposé à ce que les autorités emmènent l’enfant afin de le mettre en lieu sûr.

Il était aidé de plusieurs bergers ainsi que de trois étrangers sans papiers.

Ces trois étrangers, se présentant comme mages, ont été arrêtés.

Ils sont passibles de reconstitution de secte dissoute.

Le ministère de l’Intérieur s’interroge sur l’origine de ces trois hommes

probablement en route vers Calais.

Le préfet a confirmé qu’ils n’avaient pas de papiers d’identité

mais qu’ils détenaient de l’or ainsi que des produits suspects et illicites.

Ils prétendent que Dieu leur a dit de ne pas répondre aux questions…

Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse.

Le lieu où le nouveau-né se trouve actuellement n’a pas été communiqué.

D’après le service social en charge de l’affaire, le père avoisinerait la cinquantaine

tandis que la mère n’est certainement pas majeure.

On vérifie pour le moment la relation entre les deux.

Mais à défaut de soupçon de pédophilie, le détournement de mineure est très suspecté…

La mère se trouve pour l’instant à l’hôpital universitaire de Bethléem

pour des examens médicaux et psychiatriques.

Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de Dieu.

Si son état mental le permet, elle sera mise en examen pour non-assistance

à personne en danger.

La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les trois étrangers,

doit sans doute être prise en compte dans cette affaire.

Des prélèvements et des prises de sang ont d’ailleurs été faits en vue de retrouver

les empreintes d’ADN nécessaires à l’enquête.

Aux dernières nouvelles on apprend que les bergers présents sur les lieux

affirment avoir vu un grand homme, tout de blanc vêtu, qui leur a ordonné

de se rendre à l’étable, avant de s’envoler mystérieusement.

Aucune hypothèse n’est écartée, comme celle d’embarquement à bord d’un OVNI

qui n’est pas exclure…

L’opposition s’est indignée que le gouvernement ne mettent pas en place

les moyens de protection suffisante pour éviter que n’importe quel OVNI

puisse survoler notre espace aérien.

Ils demandent une enquête parlementaire

Les verts rappellent que faire un feu de bois dans une étable est source de pollution…

Le parti de la Marine dénonce l’absence de contrôles aux frontières

qui permettent aux étrangers de venir accoucher en France

pour bénéficier des allocations familiales.

L’extrême gauche dénonce ce capitalisme sauvage qui augmente les loyers

et empêche les familles modestes d’avoir un logement décent.

Le président déclare que depuis son élection le gouvernement a ouvert

de nombreuses nouvelles places d’accueils pour éviter de laisser des familles

à la rue alors que son prédécesseur en avait supprimées.

Une cellule de crise a été installée sous la direction du préfet Hérode,

l’autorité craignant un complot dont les rumeurs avaient persisté ces derniers temps.

On pourra également suivre les images en direct sur BFM télé…

et à 17h30 « C’est à vous » organisera un débat sur le thème

« Peut encore accoucher dans une étable de nos jours ? »

en présence de plusieurs invités :

notre confrère de libération auteur d’une enquête sur « la rue pour toute vie « ,

d’un sociologue enseignant à l’Institut d’Etude Politique,

spécialiste de la précarité sociale ,

de l’écrivain Hugo Victor qui a écrit » les Misérables »

et de M. Pilate Ponce représentant le gouvernement

Et pour conclure, après examen médical, la fille mineure

ayant effectivement été reconnue vierge, le couple a été placé

en garde a vue pour rapt d’enfant…..!!!

Voici ma participation au défi 190

chez les Croqueurs de Môts

sur le thème : Et si Jésus naissait de nos jours…

Ce texte ne m’appartient pas … dommage 😉

J’adore cet humour un peu décalé !!!

 

 

Retour maison …

Me voici dans le TGV, c’est une première fois pour moi,

je m’attendais à quelque chose de plus classe .

On se croirait dans un avion RyanAir, par contre la vue est belle,

j’adore ce ciel moutonneux .

Me voici à Lille et qu’est-ce que j’ai oublié dans le train??? … mon bâton de pèlerin.

Pas grave je m’en suis racheté un tout neuf et bientôt je vous ferai suivre la suite de mes

aventures, car depuis mon retour j’ai déjà fait trois étapes.

Je pars les week-end tôt le matin et je rentre chez moi le soir,

je compte ainsi aller jusque Paris.

Ne trouvant pas le guide de la traversée du Nord, j’ai changé d’itinéraire

Cette fois je ne me perdrai plus c’est déjà ça de gagné 😉

Ma Pomponnette m’a fait un peu la moue mais ça n’a pas duré 🙂

Voyage …

 » Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors ; voire et quand je me promène

solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences

étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade,

au verger, à la douceur de cette solitude , et à moi. »

(Montaigne)

Voici ma première participation de la saison

aux « jeudi poésie » chez les Croqueurs de Môts

sur le thème du voyage.

Personnellement cette citation de Montaigne

interprète parfaitement ce que j’ai ressentii

lors de mon dernier voyage … sur le chemin

de Saint Jacques de Compostelle.

Appelez moi Ange !!!

Je te revois m’offrir des roses rouges

Et tes poèmes murmurer des mots d’or.

Homme ! Ange ! Démon !

Je te nomme Pompom

Toi qui te prends pour un étalon.

Souvent tu as brisé mon coeur par tes infidélités

Ta poésie et ton amour n’étaient qu’un jeu de macaque,

Une course aux louanges.

 Salamalek et blablabla…

Pour encore une nouvelle amourette

Ton amour est devenu lâche.

Tu as disparu un soir , ni vu ni connu.

Tu as fait de tes sentiments un  bordel

Du sud  au nord de la France.

Mais il est prédit que tu assisteras

A la revanche de ma douceur brutale.

Ce sera le signe de ta fin

Et le futur sera devant moi.

Et ce n’est plus de toi que je parlerai

Pompom retourne dans les gouttières.

-Argi-

La cour de récré de Jill BillBonjour M’dame Jill-Bill

Je suis heureuse de vous retrouver

En cette rentrée.

C’est avec plaisir que je vous envoie

Mon petit Ange, aussi démon parfois!!!

Ce prénom ne pouvait mieux tomber

J’ai retrouvé dans mon grenier

Ce poème de ma douce amie

La poétesse Argi.

Et cette photo de moi prise en décembre dernier 😀

 

Le dixième et le onzième jour …

       Dans ch’nord tu braies deux fois :

eul première in narrivant, et l’chegonde, pasqué tu veux pu arpartir !

 

Derniers jours, 29 et 30 juillet

Ici se termine ma formidable aventure, je passe ma dernière nuit dans mon nid.

Aujourd’hui j’ai fait grand ménage, j’ai fait ma lessive, rangé mon sac à dos,

pansé mes bobos, jeté le superflu et surtout préparé mon itinéraire pour demain.

Vous n’allez pas me croire il me faut presque autant de temps pour rentrer en train

que d’aller à pied 😯

Je suis arrivée hier dans un super camping que je vous recommande vivement

si vous voulez passer de bons moments en famille, situé au bord d’un lac où les enfants

peuvent nager, faire du pédalo, du surf … avec mini golf, accrobranche, escalade, triathlon,

randonnées etc …

C’est drôle moi qui ai très peu dormi cette quinzaine hier je me suis endormie

comme un bébé et je n’ai pas eu froid .

Aujourd’hui j’ai passé une super journée, je n’étais plus tout à fait dans l’ambiance

Compostelle, si ce ne sont mes pieds qui me l’ont rappelé.

Ce matin le boulanger est passé dans les allées en klaxonnant, ça me rappelait mon

enfance, je me suis dépêchée de m’habiller pour ne pas le rater.

Les voisins d’en face m’avaient vue arriver la veille avec mon sac à dos

et installer ma petite tente ( j’étais la seule au milieu de tous les mobile- home)

Ils avaient compris que je n’avais pas de café, du coup

ils m’ont invité à le prendre dans leur caravane.

Ma voisine d’à côté m’a vu laver mon linge et m’a prêté son étendoir.

Me voyant traîner la patte elle m’a proposé de me conduire à la gare demain.

Et la cerise sur le gâteau c’était la visite surprise de Sylvie une copine de classe

qui a fait un détour énorme pour venir me voir.

Ça m’a fait chaud au coeur de la retrouver sur mon «chemin».

Nous avons passé une super après midi à papoter sur un banc

en sirotant un bon petit vin blanc et des galettes qu’elle m’avait apportés.

C’est fou tout ce que m’a apporté ce chemin.

J’ai appris tant de choses à commencer par l’humilité.

J’ai appris à aller chercher mon énergie au plus profond de mon être,

à surpasser mes angoisses, à me débrouiller dans les situations difficiles.

J’ai appris à me taire et à écouter.

Ce soir je suis prise entre l’envie de continuer et celle de retrouver mon petit confort

et je pense déjà à recommencer … oui je sais je me répète 😀 

Merci encore à vous d’avoir été là … là aussi je me répète 😆

Le neuvième jour …

 

             28 juillet, voilà que j’ai rechargé mes batteries .

Hier je vous avais dit que mon chemin prenait toute sa signification.

Alors pour ceux qui pensent que je rentre dans les ordres détrompez vous.

J’ai compris tout simplement que j’avais la foi … en moi et celle ci passe par les autres.

Même si je souffre un peu physiquement je sens que je me reconstruis

et c’était le but recherché en démarrant ce chemin.

Alors voilà hier après mon petit resto où je suis revenue ce midi,

je m’apprêtais à remonter jusqu’à la ferme où j’étais accueillie.

Des Hollandais qui sortaient en même temps que moi ont constaté que je boitais,

ils ont entamé la conversation en néerlandais … oui oui je parle néerlandais.

La dame un peu plus âgée que moi me disait qu’elle avait fait Compostelle en vélo.

On a un peu papoté et ils m’ont proposé de me conduire à la ferme

alors qu’ils allaient dans l’autre sens.

J’en ai pleuré tant j’étais émue et fatiguée.

En arrivant à la ferme la dame m’attendait pour fermer la barrière et les volets.

Je lui ai demandé si je pouvais aller aux toilettes elle m’a répondu gentiment

que je pouvais aller dans le buisson  😆

Elle ne m’a pas proposé d’eau pour la nuit heureusement j’avais prévu le coup.

Je suis rentrée dans ma tente, j’étais un peu prise d’angoisse parce que j’allais me

retrouver toute seule dans le noir à l’extérieur, elle avait tout rentré même le chien.

Entre ma tente et la route il n’y avait qu’une haie. J’ai entendu toute la nuit les camions

et les tracteurs qui déboulaient à quelques mètres de moi

mais cela m’a rassuré parce que la route était éclairée et je n’étais pas dans le noir.

Ce matin je me suis levée vers 8h, j’ai pu aller aux toilettes chez la dame

et … elle m’a offert un Ricoré.

On a causé presque deux heures c’était super agréable.

On s’est raconté nos vies. C’est là que j’ai compris ce que m’apportait ce chemin.

Nous nous sommes quittées, elle m’a fait visiter ce qu’il reste de son exploitation

et je suis partie le coeur léger oubliant les doléances de Sainte Mère Douleur.

Par contre je change d’itinéraire, je me dirige vers Charleville Mézières,

c’est moins loin que Reims où de toute façon je ne serai pas arrivée.

Coucou me voici arrivée à Fourmies, quel drôle de nom.

Après avoir quitté ma charmante petite dame ce matin, je suis allée en ville pour faire

quelques emplettes et là je vois que le resto d’hier était ouvert.

Du coup j’ai décidé de manger là ne sachant pas sur qui ou quoi je tomberai ce soir.

Je commande un hamburger et un petit rosé.

Il y avait un peu de monde dans la salle et chacun y allait de son commentaire

c’était très drôle. Un monsieur et sa dame sont venus à ma table pour me donner

de bonnes adresses.Puis le moment est venu pour moi de partir,

un peu tard j’en conviens et j’avoue que le petit verre

m’avait un peu coupé les jambes 😯

Je fais mon itinéraire, 14 km, 3h et quelques raouettes, je peux le faire.

Le parcours démarre avec 3,7 km de nationale.

Je me lance, mais c’est pesant de chaque fois descendre dans les bas côtés

pour laisser passer les camions.

Après ces kilomètres laborieux je cherche un chemin plus plaisant,

j’en trouve un et là je trouve une jolie petite route, je marche cinq kilomètres

jusqu’à un charmant petit village.

Sur cette petite route Sainte Mère Douleur se manifeste et me signale

qu’une nouvelle ampoule au talon est prête à percer,

je me dis que si ça arrive je serai contrainte à abandonner

voire ne plus pouvoir avancer.

J’entame un dialogue avec SMD lui proposant un deal.

«Tu me laisses arriver au village suivant et je te promets le chemin s’arrête là»

Marché conclu, j’arrive à Clairfontaine à 16h, je vais à la mairie demander

 un logement pour la nuit. On ne me donnait autre moyen que d’aller à un camping

à onze kilomètres de là. Pour moi c’était impossible.

J’ai fait comme hier j’ai sonné à une porte et j’ai demandé

si je pouvais planter ma tente dans leur pelouse à côté du poulailler.

Un couple m’a ouvert et a tout de suite accepté.

Avant de m’installer ils m’ont fait rentrer et offert un chocolat chaud,

puis une Chimay et m’invitaient à leur table ce soir.

Puis nous avons causé sympathiquement et ils me parlaient d’un camping

moins loin que celui qu’on me proposait à la mairie.

Je leur ai demandé s’ils voulaient bien m’y conduire ainsi je pourrai me détendre

et prendre une douche ce que je n’avais pas pu faire chez la dame hier.

C’est comme ça que j’ai décidé de me reposer deux nuits à Fourmies

et de prendre un train dimanche pour rentrer chez moi.

Je vais profiter de ce bel endroit pour soigner mes blessures et me rappeler tous les

meilleurs moments de cette belle aventure qui restera pour moi une merveilleuse

expérience. J’ai déjà en tête de recommencer.

Drôle de tente en tôle 🙄 

Merci à vous tous de m’avoir suivie, vos encouragements m’ont aidée à avancer.