Tu bailles Oh Corneille !!!

Je sens votre agacement de me lire ce jour

alors que je vous annonçais que la motivation n’y était plus.

Mais voyez-vous, après l’acquisition du système de la temporalité ,

celle de l’ascenseur selon les devises Shadock,

l’acquisition du système de la temporalité,

le syndrome d’idiosyncrasie

je profite d’une insomnie, une parmi tant d’autres,

pour venir vous parler de pandiculation.

La pandiculation est un comportement réflexe,

phylogénétiquement ancien,stéréotypé mais modulable

et physiologiquement contemporain des étirements musculaires .

En toute vraisemblance vous n’avez rien pigé, je vous rassure moi non plus.

Ca m’énerve ces gens qui utilisent des mots savants,

ça m’égruge l’albuginée des tubes séminifères jusqu’à l’épididyme.

Alors qu’il suffirait d’utiliser des mots passe-partout

en disant de la pandiculation qu’elle consiste

à porter les bras au-dessus de la tête,

renverser la tête en arrière,

tout en étirant les muscles des cuisses et des mollets.

En gros la pandiculation est l’acte de bailler à s’en décrocher la mâchoire.

Je vais tenter de planter le décor sans éparpillement.

Imaginez que vous êtes chez vous à la maison, qu’il fait une chaleur suffocante,

que vous n’avez pas assez d’une serpillère pour vous éponger sous les aisselles,

que vous avez du mal à respirer .C’est alors que vous ouvrez une grande bouche ,

à la recherche d’ un minuscule souffle d’air afin de ne pas tomber en syncope.

Vous devenez haletant ce qui vous amène à une farandole de bâillements

qui n’est autre qu’un mécanisme de vigilance, une sorte d’alarme

qui nous rappelle les phases clés de notre cycle biologique.

Ca tombe bien mon cycle biologique me dit

qu’il est l’heure d’arrêter de dire des bêtises,

de retourner dans ma bulle et me mettre à l’abri

de la tempête qui envahit mon cerveau.

Même si je me sens coupable de ne plus avoir autant de temps qu’avant ,

je m’oblige de continuer mes visites chez vous en dilettante,

d’éviter les bras de fer

et de me nourrir uniquement de poésie juste pour le plaisir

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill BillEt bien voilà M’dame Jill Bill

à force de bailler, ma petite Corneille

a raté l’école ce mercredi.

J’espère que vous ne lui en tiendrez pas rigueur !!!

Je tricote ma vie …

Petit à petit

Je tricote ma vie

Je prends du fil noir et gris

Pour tricoter mon désespoir et mes cris

Je me nourris de poésies

Le regard plongé dans le ciel infini

Je prends du fil bleu

Et je remets un peu d’espoir dans mes yeux

J’écris de la poésie

En écoutant des douces mélodies

Je ne suis ni Verlaine, ni Rimbaud,

Mais mes poésies sont juste de l’amour et des mots

Petit à petit

Je tricote ma vie

Je prends du fil rouge et rose

Pour tricoter plein de tendresse et de belles choses

Je ne rêve pas de luxe et de palace

Mais d’une vie simple sans strass

Mon fil n’est pas assez long

Pour tricoter tous mes pardons

Je le sais je ne suis pas une sainte

Et tricote mal mes plaintes

Mais il y a tant de place dans mon coeur

Et suffisamment de couleurs

Pour tricoter à ceux que j’aime

Un joli arc en ciel sans blême

Je laisse les couleurs de la rancoeur et de la haine

Et j’oublie les rares amis qui m’ont fait de la peine

J’offre le restant de ma laine

A ceux qui veulent apprendre à me connaître quand même.

 

Ce magnifique poème ne m’appartient pas

Je l’ai cherché à travers le net, pour exprimer quelques sentiments.

Et je remercie deux personnes qui m’ont permis

De le publier ici!!! 

Merci à Laurelyne     link

Mais aussi à Pauleys Poésie   link

Des blogs aujourd’hui fermés !!!

 

Suis sûre que vous vous posez la question

« Mais où veut-elle encore en venir  Dimdamdom? »

Et bien c’est très simple

C’est que depuis que je suis dans ce monde

Je suis devenue accroc.

Ce billet n’est pas anodin

Vous savez au combien mon esprit était torturé

Ces derniers temps

Et j’ai cherché une issue

Et je l’ai trouvée enfin

C’est fou comme ça tricote dans ma tête

Et comme je ne tricote pas trop bien la laine

Et que je préfère tricoter les mots

Ceux qui me passent par la tête

Ou ceux qu’on me prête

Je vous ai fait un tricot de mots que j’ai empruntés

Afin d’en recouvrir la planète

Celle de l’amitié sans frontière

Pour laquelle je suis toute prête!!!

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier jeudi poésie

mené par Josette (La cachette à Josette)

chez les Croqueurs de môts

sur le thème « couleur »

 

 

La passion est la distraction du coeur ….

 

“Qui nous donna des yeux pour voir les astres

sans nous donner des bras pour les atteindre ?”

Florbela Espanca

 

A défaut de bras j’ai reçu des jambes

et celles-ci me guident vers les astres.

Libérée, délivrée ….

Avant j’aimais mais ne pouvais pas, depuis…

Je fais du théâtre, j’écris des poèmes ,

j’organise des défis d’écriture … en gros je m’amuse.

Cet été je me suis lancé un nouveau défi, celui de faire

le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Je suis partie avec pour unique bagage, mon sac à dos, ma tente,

mes grolles et mon bâton de pèlerine, j’ai parcouru 165 km,

de Tournai à Reims (enfin presque) !!!

Je vous rassure cela ne fait pas de moi une grenouille de bénitier,

que du contraire ….

même si mon prénom se réfère à une nonnette au sourire célèbre 🙂

Enfin voilà, j’avais juste envie de vous dire que j’ai trouvé une nouvelle voie

voilà pourquoi je suis un peu moins sur la toile,

j’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur .

Cela n’empêche que je ne vous oublie pas 😛 

Le lac des cygnes

Auparavant mon frère était dans les affaires,

plus particulièrement dans le spectacle,

Un homme très doué disait-on dans son entourage.

il n’avait de cesse de progresser dans son métier.

Il partait souvent en tournée dans tous les pays du monde,

faisant des aller-retour incessants, jusqu’au jour où….

Je sens que vous allez ricaner 🙂

Son beau-père lui demandait de mettre en scène un ballet célèbre

 » Le lac des Cygnes »

pour la coopérative de volailles dont il était le PDG.

Mon frère voulant surprendre ce beau-père exigeant

organisa cela en main de maître.

Tout était prêt pour la représentation,

de nombreux tracts furent imprimés et distribués,

la salle était remplie quand soudain une personne s’esclaffait dans le public …

tout en lisant son prospectus à voix haute

sur lequel on pouvait voir en grand titre

« Le lac des dindes ».

le lac des dindes

Depuis mon frère ne s’en remet pas

Je lui dirais bien ceci …

Les difficultés commencent : c’est le signe de la réussite.

Le Schpountz (1938)

-Marcel Pagnol-

mais je crains que ce soit foutu 🙄 

je l’ai vu errer le long de la chaussée

en pleine circulation …

Voici ma participation au défi 194

chez les Croqueurs de Môts

mené par Lénaïg

 

Signé Macron …

J’ai cherché une photo poétique d’Emmanuel Macron

et je n’ai trouvé que celle-ci .

Cela dit dit, j’adore les ânes 🙂

Pour ce premier jeudi poésie du défi 194 mené par Lénaïg

chez les Croqueurs de Môts, j’ai choisi un poème

auquel personne ne s’attendait et certainement pas le peuple Français …

Après avoir reçu un poème écrit par une jeune Britannique de 13 ans,

le président Emmanuel Macron a répondu en signant à son tour

un poème en anglais.

Lorsque Sophie, une Britannique de 13 ans, a écrit un poème

au président de la République française, elle ne s’attendait sans doute

pas à recevoir une réponse, encore moins des vers rédigés…

par Emmanuel Macron lui-même.

Et pourtant, d’après le compte Twitter de l’Ambassade de France

en Grande-Bretagne, c’est bien ce qui s’est passé.

L’Ambassade a diffusé plusieurs messages sur le réseau

social, pour souhaiter un bon anniversaire à la jeune fille,

accompagnés de la réponse présidentielle.

(C’était mon anniversaire aujourd’hui et j’ai reçu énormément de messages…

et pourtant … j’ai attendu, attendu …. il n’est jamais venu 🙁 )

Sophie avait rédigé un poème dédié à la Tour Eiffel.

Emmanuel Macron lui a répondu par quelques vers dans la langue

de Shakespeare, qu’il utilise régulièrement, comme lors de son voyage

à New York en septembre, durant lequel il s’était exprimé en anglais

lors d’un entretien sur CNN.

Voici le texte du poème écrit par Emmanuel Macron,

dans lequel il fait dialoguer le célèbre monument surplombant

le champ de Mars avec son interlocutrice :

On a trip to Paris one day, little Sophie

Met a giant lady lighting up the night sky

« What’s your name, you magical monster? »

« My many visitors call me the Eiffel Tower. »

« In all your attire, don’t your sometimes tire

Of being seen only as a humdrum tower?

You, a dragon, a fairy watching over Paris,

An Olympic torch held aloft in grey skies? »

« How you flatter me! So few poets these days

Ever sing the praises of my Parisian soul,

As did Cocteau, Aragon, Cendrars,

Trénet and Apollinaire… Since you’re so good

At seeing beneath the surface, you could

-If you like, when you’re back from France-

Take up your pen and write down

Why you like me -it would be nice and fun! »

« You can count on me! There’s so much to say!

I’ll write twenty lines… but who will read them? »

« Well, I know a man who’ll read your verse. »

« Really? Who? »

« The President of France »

Voici la traduction approximative du poème :

Un jour en voyage à Paris, la petite Sophie

A rencontré une grande dame illuminant la nuit

« Quel est ton nom, ô monstre magique? »

« Mes nombreux visiteurs m’appellent Tour Eiffel »

« Dans votre accoutrement, ne vous lassez vous jamais

De n’être vue que comme une banale tour?

Vous, un dragon, une fée, qui veille sur Paris,

Une flamme olympique qui flotte dans le ciel gris?

« Comme tu me flattes! Si rares sont les poètes

Qui chantent les louanges de mon âme parisienne

Comme l’ont fait Cocteau, Aragon, Cendrars,

Trénet et Apollinaire… Comme tu es si douée

Pour voir sous la surface, tu pourrais

-Si tu veux, quand tu seras rentrée de France-

Prendre ton stylo et écrire

Pourquoi tu m’apprécies -ce serait gentil et amusant! »

« Vous pouvez compter sur moi! Il y a tant à dire

J’écrirais vingt lignes… mais qui les lira? »

« Eh bien je connais un homme qui lira ton poème. »

« Vraiment? Qui? »

« Le président de la France. »

Tu es une fée Maine …

Qu’est-ce qui t’amène Maine

Pourquoi tu la ramènes Maine

Tu veux que je me démène Maine

Quoi tu aimerais prendre des hormones androgènes Maine

D’accord tu es catéchumène Maine

Mais moi ça me gène Maine

Garde donc tes oestrogènes Maine

Parce que tu es une fée Maine

Et si tu veux ce soir je t’emmène Maine

Pour une petite cène Maine

-dimdamdom-

La cour de récré de Jill BillChère m’dame Jill-Bill

Je vous prie d’excuser le retard de ma fée Maine

qui n’a rien trouvé de mieux

que de vouloir changer de sexe.

pour provoquer ceux qui la harcèlent

 

 

Ca me fait de belles jambes ….

Depuis quelques temps vous l’aurez remarqué, j’ai une nouvelle passion.

Ca me prend le matin comme une envie de faire pipi

Alors je sors mon attirail, bâton, chaussures de marche, sac à dos …

et me voilà sur les chemins.

La randonnée est une thérapie à part entière pour l’esprit et le corps

Un médecin confirme à quel point elle peut transformer notre cerveau…

Et pour un mieux bien évidement !

Dans un de ses ouvrages, sur bases de ses recherches,

il tombe en accord avec le fait

que la randonnée en nature  sauvage et rustique est une vraie thérapie

pour l’esprit et le corps.

Cheminer dans les bois pour y observer les oiseaux volant

parmi les feuillages colorés,

en humant l’arôme des arbres autour de vous,

apaisé par le murmure d’un cours d’eau  proche,

tout cela élève notre esprit pour que nous nous sentions bien.

Marcher pendant 90 minutes dans la nature,réduit la rumination.

Des chercheurs expliquent que notre monde devient de plus en plus urbain

et que l’urbanisation est liée à la dépression

et d’autres formes de maladies mentales…

Et moi je vous dis qu’en plus ça nous fait de belles jambes 🙂

 

Avec ma petite fille la relève est assurée 😉

Voici ma participation au défi 193 mené par Martine (Quai des Rimes)

chez les Croqueurs de Môts.

Le temps c’est de l’amour ….

Image (35)« Le temps passe et repasse mais les souvenirs restent à la place »

OLYMPUS DIGITAL CAMERA« La jeunesse est chose si légère, cueillons quand il est temps cette

fleur passagère. »

Pour ce défi 192 chez les Croqueurs de Môts

Jeanne Fadosi

nous demande de raconter ou inventer les temps forts

d’une heure de notre vie en un minimum de mots.

Pour toi Jeanne j’ai fait encore plus fort …

45 ans se sont écoulés entre les deux clichés

Je n’ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens

enfin oui … juste ce petit poème

 

Nous n’étions pas différents

Juste pas les mêmes parents

Nous avons partagé le même nid

Croyant que ce serait pour la vie

Nous sommes retournés chez nos parents

Nous leurs manquions tellement

De force avons quitté le nid

Cela s’est fait sans bruit

Peut-on leur en vouloir

Même si bien souvent nous pleurions dans le noir

Tort ou raison?

A chacun sa raison

Avons fait notre chemin

Parfois caha, parfois cahin

Avons laissé s’écouler le temps

Tellement longtemps

Qu’aujourd’hui nous nous retrouvons

Et voilà que nous bredouillons

Tant de choses à dire

Tant de choses à se souvenir

-dimdamdom-

 

Image (23)Pour le moment je n’ai guère de temps

pas plus d’inspiration,

voilà pourquoi je fais un tour

dans ma machine à remonter le temps

j’espère que vous ne m’en voudrez pas 😉

Voilà que ça me reprend ….

Nous sommes le 25 août et voilà que ça me reprend.

Me voici repartie avec mon bâton tout neuf pour une étape de plus ou moins 18km

entre Halle et Nivelles.

Je n’ai toujours pas le guide mais cette fois je vais me renseigner

à l’office du tourisme de Halle.

Je suis partie ce matin, pas très tôt, parce que j’aime bien flemmarder,

j’ai pris le train jusque Halle et j’ai démarré il était 13 h.

J’ai découvert une bien jolie petite ville, très touristique.

Je me suis dirigée vers la Grand Place qui était très animée,

faut dire que la météo pour une fois a été généreuse.

Je suis rentrée dans la Basilique Saint Martin.

C’est un très bel édifice sans trop de fioritures.

Le sacristain s’occupait des cierges, je lui ai demandé d’ajouter le cachet

sur ma crédenciale.

Hélas il n’avait pas accès au local et du coup il m’a envoyé chez Soeur Louise

qui habite juste derrière l’église (ça rime je ne l’ai pas fait exprès).

Elle me faisait penser à Soeur Thérèse.com (non je ne rimerai pas )

mais moins souriante je dirais même pas souriante pour un sous.

Je suis passée à l’office du tourisme là ils m’ont aimablement expliqué

où je pourrais trouver la seule et unique coquille.

Après celle-ci plus un seul balisage, dommage.

Finalement je me suis guidée au GPS, j’ai eu beaucoup de chance,

j’ai pu passer par de jolis coins de nature, cela m’a fait oublier très vite

un petit tronçon de route nationale et une bretelle d’autoroute.

Je suis arrivée à Nivelles à 19h, ma batterie de tél venait de me lâcher,

j’ai demandé mon chemin à une charmante dame.

Nous avons fait les derniers mètres ensemble,

je lui disais que je rêvais d’une bonne Kriek (bière à la cerise) bien fraîche et…

elle me l’a offerte

Elle était très heureuse de partager ce bon moment avec moi.

Nous avons bu notre verre, elle m’a raccompagnée à la gare,

nous nous sommes dit au revoir et chacun est parti de son côté.

Plus que 2350km 🙂

J’ai passé une super journée, ce soir je suis vannée mais heureuse 😀

 

 

Monsieur et Madame Turl ont une fille …

Une fermière du Rwanda (Ute)

De la race Hutu, de surcroît

Quitta sa ferme natale

Et se rendit à Kampala

Pour acheter, pour la fête Hutu,

Un chapon bien dodu.

Mais comme elle est peu fortunée,

Le marchand amusé lui rit au nez

Quand elle lui demanda de baisser son prix.

– Me le donnerais-tu contre une gâterie? « 

– A voir, lui répondit alors le vendeur…

Et cette gâterie, quelle serait la valeur?

Vaudrait-elle le prix d’ un chapon?

Il m’en faudrait la preuve….. « 

Aussitôt la Ute se mit à l’oeuvre

Et cette fois vraiment pour de bon.

Tant et si bien que le marchand se pâme.

– J’ai gagné le chapon s’écrit la femme ! « 

– Que nenni!, lui dit-il d’un ton acerbe….

– Bien au contraire, tu l’as perdu ! « 

Car il connaît bien le proverbe :

« Turl Ute Hutu, chapon point eu !

-blague de Arnaud-

La cour de récré de Jill BillChère M’dame Jill-Bill

Je vous prie d’excuser ma petite Ute

Qui se dit ni trop Ute ni soumise

Et du coup impossible pour moi

de l’envoyer à l’école mercredi matin.

Et pourtant cette enfant

possède une grande conscience professionnelle,

du courage et de l’obstination

pour atteindre ses objectifs,

notamment professionnels.

Ute aime les métiers difficiles,

ceux où elle se met en danger,

où elle paie de sa personne.

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