Oeil pour oeil, dent pour dent

Quand il voit sa Fernande

Le Fernand il bande

Il aime son regard de braise

Quand il la baise

Oui mais il lui arrive parfois

De se lever avec la gueule de bois

Mais attention quand sa bourgeoise

Dans la chambre il croise

Et que se dénuder elle n’a pas envie

Son regard il vaut mieux qu’il dévie

Et surtout mettre son protège-dents

Avant qu’elle lui en colle une dans les dents

C’est elle dans la danse

Qui toujours donne la cadence

Voilà que sans remord la Fernande

Le renvoie aux Calendes

Fernand n’a plus qu’à oublier la bagatelle

Et à remonter ses bretelles.

-dimdamdom-

Version revisitée d’une chanson d’un auteur connu

pour son langage un peu cru

ce qui n’enlève rien à son talent.

Je pense que vous l’avez tous reconnu 😉

Voici ma participation au premier jeudi poésie

chez les Croqueurs de Môts

mené par Jeanne Fadosi

sur le thème de la vision.

 

L’enfermement

Longtemps que je ne m’abandonne plus dans mon coin de poésie

par manque de temps et d’inspiration.

L’un ne va pas sans l’autre.

Quand j’ai du temps, je n’ai pas d’inspiration

et quand je suis inspirée, je n’ai pas le temps.

Alors je glane des mots, par ci, par là et certains sont vraiment très beaux.

Ceux que j’ai choisis, sont le reflet de mon ressenti dans ma vie en ce moment.

J’ai tellement envie d’aller vers les gens, d’écrire, de publier

et je réalise que je rentre dans l’enfermement, sans comprendre pourquoi.

S’abandonner

Elle peut toujours sniffer du curcuma
L’élixir fatal d’un apothicaire
Même après quinze jours d’abstinence
Et s’être attachée dans son silence
L’actualité est un putain de virus
Qui transforme l’orgasme
En maladie rare

Comment se dessaisir
De l’insaisissable
Débrancher les ondes nuisibles
Écouter celles des insectes
Et fermer les yeux à la mort

L’amour présent est une évaporation
D’effluves et de sentiments
Qui illumine le scoop de l’instant
S’érige en parenthèses voluptueuses
Loin du brouhaha des échappements
Va et vient comme il vit
Tomber sous son charme
Se laisser bercer
Par la douce chaleur du soleil
Blotti dans un havre vert
Où l’esprit erre dans son ombre

Profiter de la brise solaire
Qui honore la paroi nord
D’une tendre et chair
Balaie la brume
Pour laisser place
À un bleu hypnotique
Qu’une montée au ciel
Ne négligerait pas
Face à une sombre poussée
D’un enfermement ostentatoire
De quelques fous qui auraient oublié
D’ouvrir la cage à la beauté
Et à la préciosité de la vie

Éternellement
Reprendre son souffle
Le bonheur
Personne ne connaît mes rêves
Ni même Dieu
Je suis allé dans le phare
Épier la libellule
Sur le limon des anges
Elle s’est assoupie
Sur les ailes désirables
De son front tiède
J’écoute le charivari de son cœur
Où j’écris à son ombre
Une ultime fréquence

-James Px.-

Ce poème ne m’appartient pas

Je l’ai trouvé sur le net dans un site de poésie …

LIBROSOPHIA

Je n’ai pas vu d’interdiction de partager,

Si toi l’auteur de ce poème venait ici à te reconnaître

Sache que je n’’ai pas volé tes mots

J’ai juste eu envie de les partager

Afin de les faire traverser toutes les frontières .

 

 

 

Rien à déclarer?

Pour le défi 208 chez les Croqueurs de Môts

Jill Bill nous demande de clamer notre innocence

dans une affaire mal barrée pour nous.

 

Ça se passe pendant la révolution française.

Trois prisonniers ont été jugés coupables de crimes abominables.

Ce qui leur vaut à tous les trois la peine de mort.

Le jour de l’exécution ils s’avancent chacun leur tour

devant le gibet où ils seront décapités.

Le premier doit s’avancer …

– Rien à déclarer?…demande le bourreau

– Non… Répond l’homme de toute sa hauteur…

Dieu fera un miracle pour me sauver car il sait que je suis innocent.

Le Bourreau, qui en a entendu d’autres, lui passe la tête dans la guillotine…

abaisse le levier  et …

Oh!! miracle le couperet s’arrête à deux centimètres du cou du condamné.

Étant donné qu’il s’agit d’un événement extraordinaire… ce dernier est gracié.

Vient le tour du second …

Même question du bourreau :

– Rien à déclarer ?

– Non… répond celui-ci… car je sais que pour moi aussi Dieu fera un miracle.

Le bourreau, qui commence sérieusement à douter de son choix de carrière

lui glisse la tête dans la guillotine….abaisse le levier… et le même scénario se produit…

le couperet stoppe net à deux centimètres du cou du condamné…

et a l’exemple du précédent, celui-ci est aussi gracié.

S’avance enfin le dernier…

– Rien à déclarer? lui demande le bourreau qui trouvait que sa journée allait vraiment mal.

– Et bien oui… répond celui-ci …

Je voulais juste vous dire qu’il y a un gros noeud dans la corde

qui retient votre gros couperet…

L’injustice …

Rien à dire

C’est bien ça le pire

Il faut que tu te taises

C’est ça qui me pèse

Il faut que tu t’inclines

C’est ça qui me chagrine

Il faut que tu mentes

C’est ça qui me tourmente

Il faut que tu te venges

C’est ça qui me dérange

Il faut que tu doutes

C’est ça qui me dégoute

Demande moi de rire

C’est tout ce que je peux faire de pire!!!

-dimdamdom-

Voici ma participation au premier défi poésie mené par Jill Bill

chez les Croqueurs de Môts

sur le thème de l’injustice.

Vos gueules les hiboux !!!

Pour ce défi poésie dont je suis la meneuse chez les Croqueurs de Môts

encore une fois j’ai sorti un poème de la cale du batô.

Pardonnez-moi si je me répète, mais voilà,

celui-ci à mon humble avis est incontournable.

A force de le ressortir, qui sait peut-être un jour il attirera l’intérêt d’un éditeur.

Alors voilà mon poème sur le thème des vacances 😉

 

Vos gueules les hiboux …

A la mi-août

Nous voilà sur la route

De retour de vacances

Au revoir douce France

Quand soudain un éléphant roux

Passe devant nos roues

Mon chéri fait une embardée

Pour éviter l’animal effrayé

Voilà qu’il freine comme un fou

Et nous nous retrouvons sur un chemin de cailloux

Il fait presque nuit

La lune dans le ciel luit

Sur une branche deux majestueux hiboux

Crient “hou hou”

Mon époux tente de redémarrer

Le moteur semble peiner

Il sort et se met à genoux

Pour regarder en dessous

Malgré l’obscurité

Il voit que la roue a pété

Voilà qu’il se met à pester contre cette ogresse

En fin de grossesse.

Il sait qu’avec une voiture

Quand la roue pète c’est la mort sûre

Il souffre de partout

Ce qui lui fait faire une vilaine moue

Maintenant il faut bien

Appeler un mécanicien

Pour le changement de cette fichue roue

Dans laquelle il y a un énorme trou

Oui mais comment le payer

En vacances nous avons dépensé tous nos deniers

Aux enfants il ordonne de donner tous leurs joujoux

Vous les auriez vu pleurer les pauvres choux

Le mécanicien fut appelé

Et la roue réparée

Mais il refusa les joujoux

Leur préférant mes bijoux

Tout est bien qui finit bien

Dans cette histoire qui ne ressemble à rien

Et sur leur branche les deux hiboux

Continuaient à faire “hou hou”…

Après notre mésaventure

Avec notre voiture

Le mauvais état des genoux

De mon époux

Nous reprenions la route

Cette nuit de la mi-août

Les enfants avec leur joujoux

Et moi dépouillée de mes bijoux

Nous roulions gentiment

Nous éloignant lentement

Des deux hiboux

Qui faisaient “hou hou”

La fatigue se faisant sentir

Nous cherchions un coin pour dormir

Mon mari prit cette fois un petit chemin de boue

Parsemé de quelques cailloux

Il faisait nuit

La lune se cachait derrière des nuages de pluie

Et sur une branche “hou hou”

Faisaient toujours deux hiboux

A l’arrière les petits choux déjà endormis

Mon tendre amour et moi de la voiture sommes sortis

Quand soudain nous glissions dans la boue

Encore un peu nous nous rompions le cou

Mais très vite nous prenions du plaisir

A nous vautrer dans cet élixir

Sous le regard des deux hiboux

Qui faisaient maintenant “bou bou”…

Après le cauchemar

De la mare

C’est dans une clarté entre chien et loup

Et recouvert de boue

Que nous essayions de nous agripper

Pour jusqu’à la voiture nous hisser

Et qui donc faisaient toujours “hou hou”?

Ces deux crétins de hiboux

Soudain mon mari

Lança un horrible cri

Voilà qu’il était prêt à s’embourber

Il fallait que je trouve une bouée

J’étais moi même dans la boue

Jusqu’aux genoux

Pour la suite pardonnez mon indécence

Digne d’une gamine pas encore sortie de l’adolescence…

J’eus juste le temps d’enlever mon slip

Croyez moi ça valait bien un vidéoclip

Oui mais pas de caméra dans les joujoux

De mes petits choux

Je lui envoyais donc de mon slip l’élastique

J’en conviens que cela n’est guère pratique

Il me promit que si par magie je le sortais de cette boue

A notre retour il me couvrirait de bijoux

Et m’emmènerait voir un spectacle de travestis

Ces mecs déguisés qui s’exhibent dans les cabarets de Paris

Quel air pathétique

Pour son premier envol à l’élastique

Et toujours les deux hiboux incrédules

Qui de leur branche hululent!!!….

Après cette histoire mythique

Du saut à l’élastique

Et ces hiboux

Qui sans cesse faisaient “hou hou”

Nous reprenions la route

En cette nuit tragique de la mi août

Nos enfants tenaient sur leurs genoux

Leurs derniers joujoux

Tandis que mon mari et moi

Etions encore tout en émoi

Nous avions une faim de loup

De Bruxelles nous rêvions de choux

 Fallait-il encore les accommoder

Avec un morceau de viande de notre boucher

Oui mais voilà nous n’avions plus un sous

Ni même de bijoux

Sur la branche toujours les deux hiboux

Qui faisaient “hou hou”

Ne voulant pas les tuer

Tout au plus les effrayer

Mon mari lança des cailloux

Pour faire fuir les sacs à poux

Mais c’est complètement sonnés

Que tous les deux de l’arbre sont tombés

Il ne nous manquait plus que les choux

Pour manger les hiboux à la mode de chez nous

Pendant que mon chéri s’occupait de la flambée

Et se chargeait de les déplumer

A défaut de choux je me décidais de préparer un court bouillon

De chenilles avant transformation en papillon

Accompagnées d’oeufs de cafards

En éclosion, met, dit-on, aussi fin que du caviar

Au moment de planter la fourchette

C’est éperdues que les pauvres bêtes

Qui nous avaient accompagnés jusqu’au bout

Se mirent à crier “pas nous pas nous”

-dimdamdom-

Bienvenue chez les Croqueurs de Môts

Pour cette quatrième rentrée, peut-être cinquième, je ne sais plus trô,

en tant que commandant de la célèbre coquille,

juste après Brunô, le fondateur, suivi de Tricôtine

qui tricotait si bien les Môts

j’ai proposé qu’ensemble nous donnions

à de nouveaux moussaillons , l’envie de nous rejoindre

dans cette formidable aventure des Môts.

Pour se faire j’ai demandé de créer sur votre blog

un texte drôle ou pas, en prose ou en vers,

d’utiliser des images, photos, vidéos, tout ce qui vous passe par la tête

et d’inviter les gens au voyage des Môts .

Pour ma participation, j’ai ressorti des cales du navire

un petit poème que beaucoup connaissent

qui me tient très à coeur.

Ce poème désuet reflète bien ma vision de la blogosphère,

depuis dix ans que je navigue sur les flôts des Môts.

Si cela vous tente, je vous invite à nous y rejoindre

sans aucune contrainte, juste pour le plaisir de voyager ensemble.

Mais attention s’il n’y a pas de contraintes, il y a des règles à suivre.

Bon vous me suivez ???

Si oui c’est par ici, anciens, irréductibles et nouveaux

soyez les bien venus là-bas …

Le blog de la communauté des Croqueurs de Môts

Dis papa c’est vrai que la politesse

 C’est de ne pas montrer ses fesses

 Tu n’as pas tort

 Mais encore!!!

 La politesse

 C’est rendre avec délicatesse

 Des mots de tendresse

 A ceux qui te les adressent

 Dis papa , un égoïste, tu crois

 Que c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi

 Tu n’as pas tort

 Mais encore

 Un égoïste n’est épanoui

 Que si on ne pense qu’à lui

 Il dort la nuit

 Le monde peut s’écrouler autour de lui

 Dis papa, c’est vrai qu’un blog

 Est un endroit où l’on dialogue

 Tu n’as pas tort

 Mais encore

 Un blog est un endroit de partage

 Où de page en page

 Il s’en dégage

 Des sentiments sages

 Alors papa suis-je assez sage

 Pour commencer ce partage

 Oui si tu respectes les mots

 Que je t’ai dits plus haut

 Et si tes mots

 Jamais ne sonnent faux

 -dimdamdom-

C’est la rentrée chez les Croqueurs de Môts

Pour la rentrée chez les Croqueurs de Môts

Voici un petit poème tout mignon

Que j’ai été rechercher dans mon coin de poésie

L’école en poésie

L’odyssée poétique de la rentrée

Mon cartable

Mon cartable a mille odeurs,

Mon cartable sent la pomme,

Le livre, l’encre, la gomme,

Et les crayons de couleurs.

Mon cartable sent l’orange,

Le bison et le nougat,

Il sent tout ce que l’on mange,

Et ce qu’on ne mange pas.

La figue, la mandarine,

Le papier d’argent ou d’or,

Et la coquille marine,

Les bateaux sortant du port.

Les cowboys et les noisettes,

La craie et le caramel,

Les confettis de la fête,

Les billes remplies de ciel.

Les longs cheveux de ma mère,

Et les joues de mon papa.

Les matins dans la lumière,

La rose et le chocolat.

-Pierre Gamarra-

Bonne rentrée à toutes et tous

Otello à la cour de récré !!!

Aujourd’hui, c’est la rentrée chez notre maîtresse Jill Bill et déjà un premier devoir.

On nous demande de magnifier le prénom Othello.

Comme j’ai eu beaucoup de mal à me réveiller ce matin, j’ai fait court, mais cela

n’empêche que j’ai fait appel à ma culture.

Et comme la culture, c’est comme la confiture

plus il y en a moins on l’étale ou le contraire, je ne sais plus.

Donc voici ce que je sais …

Otello est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi.

L’Ave Maria est une mélodie du compositeur français Charles Gounod.

Il paraitrait que Verdi et Gounod ne s’entendaient pas , savez-vous pourquoi?

Parce que pendant que Gounod lavait Maria, Verdi ôtait l’eau.

Je crains que mon année ne commence très mal,

je sors avant que M’dame Jill Bill me coiffe du bonnet d’âne.

La cour de récré de Jill BillAlors M’dame Jill Bill

M’accepterez-vous encore malgré mon indiscipline?

Je l’espère, parce que vous et les copines (les copains aussi)

M’ont beaucoup manqués ces deux mois de vacances.

 

 

C’est la rentrée …

Il y a des matins

Qui nous font tellement de bien

Pas besoin d’avoir un chez soi

Il suffit d’être bien avec soi …

Voilà, juste pour vous dire que je prépare ma rentrée ici et ailleurs

et que je serai heureuse de vous retrouver pour de nouveaux partages.

A tout bientôt 😀

Nouveau départ …

Assez de bourlinguer dans cette vie devenue monotone

La colère m’accompagne depuis quelques temps déjà,

quand elle est trop omniprésente et pour y échapper, je prends mon bâton …

et je m’en vais marcher.

Je me mets à errer loin de l’enfer des grandes villes

où les gens passent leur temps à courir entre les pots d’échappement.

Dans ces moments, je peux m’exprimer et laisser parler mon coeur ,

ça m’aide à évacuer mes rancoeurs.

Pendant mon chemin de Compostelle l’année dernière il m’arrivait de crier,

de pleurer , de haïr alors je m’arrêtais un instant pour respirer profondément l’air pur

et je cherchais dans la nature les émotions

qui me redonneraient immanquablement le désir de rire.

J’ai retrouvé le sourire.

J’ai pris goût à naviguer entre ciel et terre, à me bouger,

à sortir de mes zones de confort, à surpasser mes angoisses.

Mes hurlements se transformaient en chansons et ma haine en amour.

C’est ainsi que ma colère même si toujours présente, m’est devenue plus supportable.

Je prévois une nouvelle étape en septembre, je partirai de …

je ne sais pas encore où pour arriver là …

où mes pieds voudront bien me mener, puis à mon retour

ce sera un nouveau départ  ….