Scène de rue… square Maurane

J’ai passé un super week-end sur les traces de Maurane

avec une de ses amies proches venue spécialement du sud de la France.

Pour lui rendre hommage nous avons fait le tour de la cité des Ânes

Joli quartier où elle aimait vivre sans extravagance

Si cette amie n’était pas venue à ma rencontre

sans doute que je n’aurai jamais été sur la tombe de l’artiste

qui avant de le devenir fut ma copine de classe.

Claudine est à droite sur la photo juste à côté de l’institutrice, je suis sur la même rangée, la troisième à droite de l’institutrice.

Par cet article, je participe au défi « Scène de rue » organisé par Covix.

“La sérénité réside toujours à fleur de peau.”

Un tout grand merci à vous tous qui prenez le temps de me lire

et de déposer un petit mot malgré mon manque d’enthousiasme

d’en faire autant pour vous.

J’espère que vous ne m’en tiendrez pas vigueur,

sachez que je garde toujours au fond de moi une petite pensée pour chacun .

Pour la plupart, je vous croise souvent sur la communauté des Croqueurs de Môts

et croyez moi, qu’en la gérant depuis cinq ans pratiquement, je ne rate rien de vos écrits,

c’est juste que je me sens fatiguée ou tout simplement paresseuse.

Alors pour me faire pardonner, je vous offre ce petit bouquet de bonheur 🙂

Bises amicales

Domi.

Fête ou défaite

Sur Internet

Comme tu te la pètes

Et dans ta tête

Plus rien n’est net

Dans ta vie

Ta famille, tes amis

Plus jamais tu ne t’inquiètes

Amitiés sur le net

Toujours tu es en quête

La moindre boulette

Tu ramasses à perpète

Demain j’arrête

Je retourne à la fête

Loin d’internet

-dimdamdom-

(27-02-2011)

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Jazzy nous demandait de prendre un poème qu’on aime,

de voler les verbes et de les utiliser dans notre propre poème

sans changer l’ordre des verbes ( ils peuvent être conjugués différemment )

ou alors écrire ou trouver un poème de 56 mots pas un de plus pas un de moins.

Du coup je me suis enfermée dans mon grenier pour relire mes poèmes,

je ne savais pas que j’en avais écrit autant, le plus dur a été de compter les mots hihi!!!

Changer d’air, c’est salutaire !

Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanche sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle

Tout en regardant voler les hirondelles

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin tapis blanc

J’avais très envie

D’enfiler un mohair

En sortant j’ai eu peur cependant

De glisser sur mon derrière

 

Comme Jacques Higelin

Retombé en enfance au pied du grand sapin

Tombé comme un météore

Dans les poches de Balthazar, Gaspard, Melchior

 

Ce matin voilà le printemps

J’avais très envie

De respirer le bon air

Il faut savoir cependant

Qu’en ville c’est la galère

 

Comme le disait Michel Fugain

Dans un de ses refrains

Regarde les rues de la grande ville,

Regarde les murs de la grande ville

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Depuis tout un temps je vis en dehors du temps

Voilà pourquoi ce matin je n’avais pas envie

D’aller prendre un bol d’air

J’ai peur cependant

De manquer d’air

 

Comme le dis Manom D’Inverness

Dans ses chansons pleines d’ivresse

Dans c’qui forme mon univers et tout ce qui diffère

J’ai peur à mes repères, j’ai peur de manquer d’air

-dimdamdom-

 

A la barre du bateau des croqueurs de mots pour cette quinzaine,

Jazzy nous propose  de jouer aux centons pour le lundi 6 mai .

Attention, elle n’a pas dit santons,  pas question de manipuler

ces fragiles figurines en argile des crèches provençales…

Dans la Rome impériale on appelait “cento” les morceaux de tissu dépareillés

que cousaient les légionnaires afin de se fabriquer un sous – vêtement

qui puisse leur tenir chaud sous la cuirasse de métal .

Par analogie le centon est un jeu littéraire qui consiste à composer

un poème original à partir de vers empruntés à divers auteurs .

Centons donc ( pas sous la pluie j’espère  ) au mois de mai comme il nous plaira ,

poème, histoire ou chanson, tout est permis.

 

Voici ma participation, un poème que j’ai écrit il y a quelques temps

que j’agrémente d’un défi à l’autre, d’un ou plusieurs paragraphes.

 

 

Le sablier de la vie

Nous n’étions pas différents
Juste pas les mêmes parents
Nous avons partagé le même nid
Croyant que ce serait pour la vie
Nous sommes retournés chez nos parents
Nous leurs manquions tellement
De force avons quitté le nid
Cela s’est fait sans bruit
Peut-on leur en vouloir
Même si le soir nous pleurions dans le noir
Tort ou raison?
A chacun sa raison
Avons fait notre chemin
Parfois caha, parfois cahin
Avons laissé s’écouler le temps
Tellement tellement longtemps
Qu’aujourd’hui nous nous retrouvons
Et voilà que nous bredouillons
Tant de choses à dire
Tant de choses à se souvenir

-dimdamdom-

Les plus belles promesses, même si elles finissent par devenir

poussières de souvenir, ne passent jamais le sablier du temps.

Maxence Fermine

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Jazzy  nous demande un poème en calligramme personnel ou non.

Voici le mien … lorsque je l’ai écrit il y a quelques années

quelqu’un m’avait dit qu’il avait la forme d’un sablier.

Or ce n’était pas mon intention première

surtout ne sachant pas ce qu’est un calligramme

Je viens d’apprendre encore quelque chose

grâce à Jazzy et à la communauté des Croqueurs de Môts.

Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous invite à découvrir

et si l’envie d’écrire vous pique au doigts

surtout n’hésitez pas à vous inscrire

vous y serez bien accueillis

http://croqueursdemots.apln-blog.fr

 

 

 

Monsieur Tati

Monsieur Tati

par Lastours

Vous enfourchiez toujours ce vélo mémorable

Comme un vrai clown magique apportant le courrier

Qu’à longueur de saisons vous saviez charrier

Dans un parcours marrant, souvent inénarrable.

Et vous monsieur Hulot, au charme incomparable,

Vacancier ébloui, drôle d’aventurier

Que des progrès nouveaux venaient contrarier,

Vous nous avez rendu l’air bien plus respirable.

Nos cœurs sont si joyeux, nos bonheurs différents

Dans ce monde cousu d’actes incohérents

Où vous veniez souvent troubler nos habitudes.

Aujourd’hui désormais que vous voilà parti,

Nous vous le redisons, malgré nos turpitudes,

Pour tant de bons moments, merci monsieur Tati.

 

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Laura nous demandait de parler de cinéma,

du plaisir d’être dans une salle obscure avec d’autres

ou de notre acteur ou actrice préféré partant toujours du principe

qu’« Aimer quelqu’un(ou quelque chose), c’est s’intéresser à lui (cette chose).»

La vie c’est comme une boîte de chocolat …

Pour ce défi 219 chez les Croqueurs de Môts

Laura Vanel Coytte nous demandait

de parler de notre film ou genre de film préféré ?

Mais il s’agit de cinéma plutôt en salle qu’à la maison

pas de téléfilm ou de séries télé.

 

Mon film préféré sans aucun doute est Forrest Gump

pour l’émotion qu’il s’en dégage, la simplicité et la complexité

du personnage principal remarquablement interprété par Tom Hanks.

Je pense l’avoir vu trois ou quatre fois, si pas plus.

Pour vous en parler, j’ai choisi un extrait d’une émission sur Radio Campus Paris

 

Nous découvrons aujourd’hui un célèbre film américain des années 90 : Forrest Gump.

Le personnage éponyme de ce film de Robert Zemeckis nous interroge

sur l’existence du hasard.

« My momma always said life was like a box of chocolate : you never know what you’re

gonna get ». « Maman disait toujours que la vie, c’était comme une boîte de chocolat : on

ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Cette réplique de Tom Hanks nous a donné à

penser. Voici donc notre interprétation, subjective bien sûr, de cette trouvaille du

scénariste Éric Roth.

Forrest Gump, joué par Tom Hanks, a très tôt été diagnostiqué comme stupide, handicapé

mentalement. Or sa vie, racontée par le film, deviendra, sinon des plus trépidantes, du

moins des plus impressionnantes. En effet, il sera champion de football américain et

champion de ping-pong. Mais il connaîtra également la guerre du Vietnam, durant laquelle

il sauve quatre de ses camarades de la mort. Après avoir été capitaine d’une entreprise de

crevettes, il entame un marathon long de trois années, qui inspire toute une génération.

Ainsi, Forrest Gump semble avoir déjoué toutes les déterminations qui pesaient sur lui à la

naissance. Reste que sa compréhension de la vie et de tout ce qui lui arrive, est très

sommaire. Il utilise en général des phrases toutes faites, ou en tout faites par sa mère.

Celles-ci expriment souvent en images ou en constructions simples des vérités de bon

sens. C’est le cas de cette célèbre réplique située dans la scène d’ouverture du film.

Comment la comprendre ? Sans que cela n’étonne plus l’auditeur assidu de Ma ligne de

chance, la notion de hasard a une longue histoire derrière elle. Robert Zemeckis s’empare

d’une idée aussi vieille que le monde, ou du moins que les philosophes. En particulier, la

pensée d’Aristote peut nous permettre de mieux comprendre cette (si) célèbre phrase de

Forrest. Pour cela, il faut expliquer la distinction aristotélicienne entre les différents types

de causes, et notamment la cause finale. Que Forrest Gump mange des chocolats, c’est

une chose. Qu’il les mange au hasard, c’en est une autre ; et c’est peut-être la clé de sa

vie hors du commun.

Aimer quelqu’un, c’est s’intéresser à lui

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Laura Vanel Coytte, nous demande d’écrire à partir de cette citation

(qu’elle croit être de François Truffaut)

Même si elle est (professeur) documentaliste,

elle ne retrouve pas qui a dit (à peu près),

« Aimer quelqu’un, c’est s’intéresser à lui »

Elle nous demande aussi d’essayer de retrouver son auteur

et comment elle est formulée exactement.

Personnellement j’ai cherché et je n’ai rien trouvé, si l’envie de faire des recherches

vous dit, n’hésitez pas à partager, je transmettrai 😉

Pour ma participation j’ai trouvé ce texte de Victor Hugo

dans un extrait des Misérables.

Oui je sais on parle beaucoup de lui ces temps-ci,

je m’abstiendrai ici de tout commentaire….

… bon si vous insistez … oui mais alors juste une petite image 😆

 

Arbre généalogique de toulmonde

Arbre généalogique de toulmonde

Ce calligramme est tiré du livre Lapokalipsô, publié aux Éditions du Jour en 1971.

                                    ô
                                   a a
                                  ma ta
                                 oui non
                                tout rien
                               fleur ortie
                              oiseau vipère
                             univers cellule
                            ordre un désordre
                           astérisme nébuleuse
                          atome pain beurre feu
                         air liberté eau esclave
                        soleil champ ville ruelle
                       planète terre globe lunaire
                      lumière jardin ombre asphalte
                     arbre joie jour nuit pleur peur
                    maison table blé chambre province
                   pays pierre temps espace poussières
                  orient plein amour occident vide faim
                 sourire caresse toi lui crainte travail
                bonheur printemps on eux muscles fer pied
               main sein femme bonté sexe bras femme roche
              coeur essence soif foi corps existence prison
             lumière feuille été jus automne plastique béton
            montagne cheval sentiers vallée automobile ciment
           oeuf éclosion santé maman bombe explosion sang bobo
          musique étoile neige sapin cri sommeil crépuscule loi
         couleur rythme papillon jeu ver gris vitesse stop meute
        danse vague océan rivage sel accident visage écume coulée
       chant prière parole livre sol machine radio télévision plan
      dessin ligne courbe volume pas building argent électricité go
     fruit légume lait miel céréales hot dog hamburger steak patates
    enfant femme beauté  paix  HOMME HOMME  animal végétal minéral mû


                              Raôul Duguay



Dans le premier jeudi poésie de ce défi

je vous disais ceci …

Est poète aussi celui qui vous donne l’envie

D’aimer la poésie

En partageant des mots jolis

Empruntés à autrui

Et donc pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

j’ai choisi de partager avec vous ce poème de Raôul Dugay

Raôul Dugay, le poète

« Les mots sont mes plus beaux châteaux »

Belle et rebelle poésie

Petit, ma mère me le disait bien : « Raoul, si tu veux devenir poète, mange ta soupe à l’alphabet! » Je devais avoir 16 ou 17 ans lorsque j’ai écrit mon premier poème. Il parlait d’un arbre de Noël que je comparais à la Voie lactée, avec ses multiples petits soleils multicolores qui scintillaient dans le salon grand comme ma main de notre maison à Val-d’Or.

C’est en 1960, alors étudiant en rhétorique au Petit Séminaire de Chicoutimi, que je suis devenu une machine à mots. Je venais de remporter le troisième prix de la Société du Bon parler français et mes confrères m’avaient demandé de composer, paroles et musique, la chanson thème de notre conventum qui s’intitulait S’oublier pour mieux servir. (Aujourd’hui, je changerais le titre de ma chanson et l’intitulerais: Se souvenir pour mieux servir.) En 1961, j’écrivais des chroniques et des petits poèmes dans L’Écho abitibien de Val-d’Or et dans Le Progrès de Chicoutimi.
Impressionné par la sonorité des syllabes et la musicalité des mots (sans doute à cause de mon père qui était multi-instrumentiste), je n’ai vraiment compris la valeur et la nécessité de la poésie dans ma vie qu’en lisant des poètes et des philosophes qui m’en firent comprendre le sens véritable. Comme j’écrivais ma thèse de licence en philosophie en réfléchissant sur le dur désir de durer, vers immémorial d’Éluard, je vibrais fort à cette pensée du philosophe Heidegger : « C’est la poésie qui commence par rendre possible le langage… La poésie est la fondation de l’être par la parole… le langage primitif d’un peuple. »

Depuis, je suis peuplé des mots qui résonnent en liberté et en beauté. Pour moi, la poésie n’est pas que belle d’une beauté esthétique et formelle; elle est belle quand elle est rebelle à toute forme de statu quo qui freine l’évolution globale des êtres humains.

Écrire est aussi essentiel à mon esprit que l’eau peut l’être à mon corps.

 

“La solitude est un arbre sans fruits.”

Pour ce défi 218 chez les Croqueurs de Môts

Durgalola nous proposait ceci …

Imaginez que vous êtes un arbre (chêne, bananier, charme, ce que vous préférez)

et racontez votre histoire en une trentaine de lignes.

Au début de votre texte, vous insérerez une citation ou un proverbe relatif à un arbre.

Voici ma participation …

“La solitude est un arbre sans fruits.”

J’aimerai un grand jardin

Dans lequel je planterai un arbre

Auquel j’accrocherai le nom de tous mes amis,

Les amis lointains et proches, les anciens et les nouveaux

Ceux que je vois chaque jour et ceux que je vois rarement

Ceux dont je me souviens toujours et ceux qui parfois sont oubliés

Ceux constants, ceux intermittents, ceux des heures difficiles

Et ceux des heures plus drôles ceux qui sans le vouloir, m’ont fait souffrir

Ceux que je connais profondément et ceux dont je ne connais que les apparences

Ceux qui me doivent peu et ceux à qui je dois beaucoup mes amis simples

Et mes amis importants, le nom de tous ceux qui sont déjà passés

Dans ma vie, un arbre avec des racines très profondes

Pour que leur nom ne sorte jamais de mon coeur

Un arbre aux branches très grandes

Pour que les nouveaux noms du monde

Entier se joignent à ceux qui existent déjà

Un arbre avec une ombre très agréable

Afin que notre amitié soit un moment

De repos pendant les luttes de la vie.

-dimdamdom-