Confession intime

Coucou, me revoiloù !!!

Et vous comment allez-vous?

Prêts pour la rentrée?

Pour ma part ce fut bousculé

Point de loisirs

Beaucoup de soupirs

Je suis sur la bonne voie

Mais je suis toujours sans voix

Bien que la voix ne soit pas utile pour écrire

Pas plus que pour sourire…

Je vous invite tout de suite pour les défis chez les Croqueurs de Môts

C’est Jeanne Fadosi qui s’y colle pour démarrer.

Elle nous demande de versifier sur une partie du corps humain.

Voici ma participation …

J’aurai pu me contenter de cet auteur connu ou pas mais en tout cas très talentueux

Oui mais c’est un peu long et suis certaine que peu le liront jusqu’au bout …

Je vous laisse quand même le lien :

René Barbier  La main (inédit)

Alors voici ma participation un peu condensée 😉

Voici ma main

Tout un destin

Parfois tendre

Tant de caresses à rendre

Parfois rude

Des revers envoie sans prélude

Parfois irritable

Frappe le poing sur la table

Parfois baillant aux corneilles

Se met le doigt dans l’oreille

Parfois qu’elle le veuille

Ou non, se met le doigt dans l’oeil

Parfois sans respect

Se met le doigt dans le nez

Parfois sans retenue

Se gratte le cul

J’espère que ta main

Voudra bien encore prendre ma main

Malgré l’indélicatesse

D’une piètre poétesse.

-dimdamdom-

 

 

 

Le canard était toujours vivant …

Hier comme des fous
Nous l’avons cherché partout.
Il se faisait tard
Nous craignions le renard.
Dames tortues
L’avez vous vu ?
Et vous les poules ?
Non ! Pff c’est vraiment pas cool !
Nous interrogeons monsieur lapin
Qui nous renvoie illico chez le félin.
Monsieur le chat bringé
L’avez-vous mangé ?
Nous avons battu le terrain
A nous rompre les reins.
Pour le trouver à minuit dans les citrouilles
Bon Dieu, qu’il avait la trouille !
Mais heureusement
Le canard était toujours vivant.
-dimdamdom-

Un jour peut-être … Métiers improbables

Allo la compagnie !!!

Oui je sais, je ne suis pas très présente ici

pas plus qu’ailleurs je vous rassure.

Ma vie hélas n’est pas un long fleuve tranquille

je crois bien que tout fout le camp.

Je ne vais pas vous l’étaler ici, à quoi bon

alors je vais vous parler d’un projet qui m’a tenu très à coeur.

Connaissez-vous Quichottine et ses Anthologies Ephémères

Certainement que oui, tout le monde en parle ici et ailleurs.

A vous qui passez ici par hasard, je vous explique …

Pour cette sixième année consécutive, Quichottine

nous convie aux Anthologies Ephémères qui sont des recueils

dont les bénéfices sont reversés intégralement

à l’association Rêves.

Nous avons été 108 auteures et auteurs à partager nos possibles

pour apporter un peu de bonheur à des enfants malades.

Il n’est certes pas trop tard pour vous le procurer et ainsi

contribuer à l’association Rêves.

Vous trouverez tous les renseignement ici

Voici ma participation en toute simplicité …

Pour devenir écrivain, il faut ….

Des points, des virgules, un stylo ou un clavier,

un dictionnaire ou même une encyclopédie en ligne,

un peu d’imagination, beaucoup d’inspiration.

Enfin,  créer un personnage en lui donnant un nom,

une personnalité et un rôle auxquels on peut se substituer.

Ici mon héroïne se prénomme Gül et voici ce qu’on dit d’elle  :

<< Elle aime la recherche, l’analyse, dans un contexte de calme et de tranquillité.

Tout ce qui est original et d’avant-garde l’attire.

Le domaine sentimental n’est pas toujours simple pour elle.

Gül est souvent déconcertante et insaisissable, car elle tend à réprimer fortement

ses sentiments et passe souvent pour beaucoup plus insensible et froide

qu’elle ne l’est en réalité.

Elle éprouve le sentiment fréquent d’être incomprise. Sélective, elle préfère

encore vivre seule que d’être mal accompagnée. Aussi peut-elle connaître un célibat

plus ou moins prolongé ou suivre une route plus indépendante ou moins conformiste >>

 

Et voilà mon ébauche …

<< C’était un de ces matins de printemps je me levais comme d’habitude … virgule,

avec une certaine lassitude …. point à la ligne. >>

Je me sentais déjà au réveil, littéralement épuisée :  j’avais passé ma nuit

à préparer ma promotion pour le prix Goncourt pour lequel j’étais nominée.

L’histoire de mon roman était celle de la mobilisation d’un village victime

d’une jettatura pleine d’extravagance, qui semait la panique  en jetant

de mauvais sorts sur ceux qui ne respectaient pas une tradition ancestrale

interdisant de copuler avant le mariage.

Je me dirigeais vers le balcon,  telle une héroïne en proie d’une grande solitude.

J’ouvrais la fenêtre et,  en voyant mon jardin à l’état sauvage,  je ressentis

un léger tremblement. Il fallait que je me ressaisisse au plus vite.

Soudain je fus prise d’un vertige. Il faisait déjà bien chaud pour la saison,

quelques odeurs de cochon,  venant de la porcherie d’à côté,

me donnaient la nausée.

Les aboiements rauques des chiens du voisinage provoquaient une telle cacophonie

que,  dans un moment d’égarement,  je basculais lourdement par dessus la balustrade.

J’ouvrais les yeux, j’avais un léger goût amer dans la bouche.

Un cycliste,   voyant ma détresse, vint soigner avec beaucoup

de dévotion la petite blessure que je m’étais faite à la tête.

Il voulut ensuite,  tel un prince charmant,  me déposer un doux baiser sur les lèvres.

Ma réaction fut si brusque qu’il repartit bredouille… Ah!  le pauvre garçon!

Soudain,  un grésillement sur l’écran de mon ordinateur me rappela

à l’ordre … ou peut-être était-ce cette jettatura ….

Quoi qu’il en soit,   dans moins d’une heure je passe mon oral

et j’espère recevoir cette signature qui,  à défaut d’obtenir le prix Goncourt,

me permettra de devenir l’écrivaine qui sommeille en moi.

-dimdamdom-

 

Je tiens à souligner, le professionnalisme de Quichottine

qui s’est chargée de la correction et la mise en page de chacun de nos textes.

Un tout grand merci à elle.

 

 

 

Oh mon beau bateau !!!

Un bateau sans voile
Se laissant guider par les étoiles
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Un bateau sans rame
Bravant les flots corps et âme
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Un bateau sans moteur
Avançant en y mettant tout son coeur
Ca n’existe pas, ça n’existe pas.

Eh pourquoi pas?

Mais une Coquille
Qui aime naviguer sur les flots des Môts
En se laissant guider par les étoiles
Bravant les flots corps et âme
En y mettant tout son coeur
Ah ça oui, ça existe.
Ah ça oui, ça existe !

Je remercie la Communauté des Croqueurs de Môts
de m’avoir suivie tout au long de cette saison
C’est avec plaisir que je vous retrouverai en septembre
pour de nouveaux défis.
Et bien sûr je serai heureuse de retrouver les fidèles à ce blog
que j’essayerai d’égayer pendant ma pause.

Bises amirales.
Dômi.

Pour le deuxième jeudi poésie, Asfree nous demandait d’écrire un poème

à la manière de Robert Desnos « La fourmi »

Sur le pas de la porte ….

Je n’ai pas beaucoup changé

Toujours fidèle sur mon escalier

De tendresse je t’ai privé

De respect tu m’as manqué

Tout tu as voulu gérer

Jusqu’à tes défauts reprochés

Il semble que tu aies gagné

Me voilà désemparée

J’ai voulu tout quitter …

… mais tout emporter

Pour un peu de liberté sollicitée

Il faudra cher payer

Puis ma confiance retrouver

Et enfin me relever.

Puis ….

Un matin la nana

De son lit se leva

Avec dans la tête

Ce refrain qui l’entête

« Tout quitter

Mais tout emporter »

Oui mais le pourrait-elle?

On a tant besoin d’elle

Enfin c’est ce qu’elle croit

Et son tourment elle accroit

A force d’avoir pitié

Du rêve elle revient à la réalité

Et demain elle sera toujours là

A se demander ce qu’elle fait encore là.

Ne serait-il pas mieux de tout quitter

Sans rien emporter…

Et ….

Subitement la nana en a eu assez

De rester figée sur son pas de porte

Voilà qu’elle s’est levée

Et doucement derrière elle a refermé la porte

Heureuse de sa liberté enfin retrouvée

-dimdamdom-

Pour le défi du lundi chez les Croqueurs de Môts ,

quelqu’un est sur le pas de sa porte, à votre avis que fait-il ?

Zut c’est déjà fini !!!

S’il n’y avait pas le Q dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr on s’ennuierait

S’il n’y avait pas le B dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr le bordel ce serait

S’il n’y avait pas le K dans l’alphabet
Dans la vie c’est sûr on serait tous des K ratés

Mais s’il y avait un S dans l’alphabet
A pieds joints dans leur slip, chacun sauterait

-dimdamdom-

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Asfree nous dit

que nous pouvons mettre à l’honneur la lettre que nous voulons

 ou reprendre le poème qu’elle a publié ici

avec la lettre de notre choix.

S’il n’y avait pas…

Le ? (une lettre au choix) s’ennuierait dans cet alphabet

Robin des Bois

En attendant le dernier défi de la saison chez les Croqueurs de Môts

j’ai proposé à la communauté un petit défi dont voici le thème.

Partout dans le monde, on parle d’élections, communales, parlementaires, fédérales,

européennes, de miss et mister beauté … et que sais-je encore.

 Alors j’ai pioché des réflexions souvent cocasses sur les réseaux sociaux, je vous en

donne trois et à vous de les commenter à votre façon, de préférence avec humour et

amour plutôt qu’avec haine et violence, il faut savoir que la haine, appelle la haine

et ça ne sert à rien.

Voici donc les trois petites réflexions …

1)Tu peux pas fesser ton enfant.

   mais tu peux l’appeler Térébenthine.

2) Quand tu te fais passer pour Robin des Bois pour te faire élire

    mais qu’en fait t’es juste Président de la République

3) 2019 : les paquets de farine fuient encore et les spaghetti

    ne rentrent toujours pas dans la casserole. Un peu déçue par le futur.

Pour ma participation j’ai chois la 2, j’ai retrouvé ce petit poème que j’avais écrit en 2012

à la fin du mandat d’un certain Robin des Bois

En pleine cambrousse,

Sur un palanquin perché,

Un nain très fourbe,

Au regard glauque et bovin

Et à la prétention démesurée,

Effectuait un déplacement ministériel.

Ce nain pourvu d’une vitalité exagérée

Ne ratait pas une occasion

Pour se rendre odieux envers son entourage,

En utilisant souvent un langage irréparable

Et peu thuriféraire

A l’égard de la pauvreté

Sans se soucier du marasme

Dans lequel il avait plongé son propre pays

.Il disait sans raccourci ne faire que son devoir.

Mais voilà que l’éléphant sur lequel il trônait

Fut pris de convulsions suivi d’un malaise intestinal.

Le pauvre était si agité, qu’il fit tomber le nain de son piedéstale

Celui-ci tomba tête la première

Dans le tas impressionnant d’excréments de l’ animal.

Aussitôt un médecin et une infirmière furent appelés

Pour sortir le malheureux de sa situation inconfortable.

Mais tous deux d’un commun accord

Décidèrent de le laisser pigouiller dans son infortune

Sous le regard amusé de la foule.

-dimdamdom-

 

Etat d’âme …

Délicieuse saison

Où va naître

De jolies fleurs

De douces couleurs

Doux printemps,

Dans mon coeur

Devenu illusion

Où flottera une brume épaisse

Sensation de vertige

Qui s’éternise

Malaise d’un bonheur gâché

Qu’un coeur refuse d’oublier

Précipice que je redoute

Et pourtant

Tout est question de temps

Même si tout autour

Semble si doux

L’horizon se dégagera t-il?

J’attends ce souffle

Qui balaiera les nuages

En espérant l’espoir d’un renouveau

Cet espoir qui fait souvent défaut.

-dimdamdom-

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Zaza nous laissait quartier libre

alors j’ai choisi ce poème que j’ai retrouvé dans mon grenier 😉

 

Zozo Zoé ???

La petite Zoé

Etait encore au berceau

Quand sa mère l’emmena au zoo

Voir les chimpanzés

La petite Zoé

Au zoo s’amusait

De voir bouser

Les zèbres tout zébrés

La petite Zoé

Devant le gorille balèze

N’était pas très à l’aise

Et refusait de le biser

La petite Zoé

Est maintenant un peu blasée

Elle en a assez des chimpanzés

Qui n’arrêtent pas de jaser

Voilà que la petite Zoé

Fait une colère

Comme un zèbre elle se met à braire

Disant qu’elle veut déga »z »er.

-dimdamdom-

Pour ce défi 221 chez les Croqueurs de Môts

Zaza la dame déjantée nous proposait de concocter une petite histoire

« zazatesque » en faisant travailler nos méninges.

 

Zigzag

Pour ce premier jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

ZaZa nous demande un poème personnel ou d’auteur, mettant à l’honneur la lettre Z.

Zou voilà ma participation …

Z

                                               Zig Zag sur un monde de poèmes

Zig Zag sur un monde que j’aime

                                                           Zig Zag sur un monde de doux adages

Zig Zag sur un monde que je partage

                                                 Zig Zag sur un monde tout dire

Zig Zag sur un monde tant à dire

                                                  Zig Zag sur un monde tout rire

Zig Zag sur un monde en plein délire

                                                   Zig Zag sur un monde virtuel

Zig Zag sur un monde devenu réel

 -dimdamdom-

Z

« Un ivrogne disait :

De la naissance à la mort, la route est bien courte.

Je la prolonge en zigzaguant. »