Entre rêve et réalité … Belphégor tu sors !!!

Il nous est arrivé sans doute à toutes et tous d’être plongés

dans un doux rêve et de nous réveiller  en sursaut.

Comme  nous aurions aimé  poursuivre ce rêve inachevé !

 Décrivez-nous  ce que vous ressentez et surtout parlez-nous de ce rêve,

dans un petit texte court.

C’est ce que nous demande Marie Chevalier pour le défi 233

chez les Croqueurs de Môts.

Ok je n’ai pas tout à fait respecté la consigne

on dira que le rêve s’est transformé en cauchemar

pour Belphégor  et sa Marie-Laure  😆

 

Depuis la nuit des temps

Dessous son drap blanc

Le vieux Belphégor

Hantait les murs d’un fort.

Une nuit croyant

Que sa veuve avait un amant

Il se mit à grogner comme un porc

Afin de surprendre sa Marie-Laure

Celle-ci sachant son mari en trépas

Continua sans s’inquiéter, ses ébats

Alors Belphégor lâcha quelques flatulences

Faisant croire à une turbulence

Faut dire que Belphégor

Avait un humour un peu gore

Rien y fit, la belle après les transes

Replongea dans une douce somnolence

Dépité, Belphégor

Poussa si fort

Que subitement les draps de soie

Prirent une teinte caca d’oie

Et c’est tout honteux que Belphégor

Se réveilla au côté de sa Marie-Laure

 – dimdamdom –

 

Oh pardon Marie, d’être aussi gore

c’est parti tout seul 😆

Blague à part, la situation que traverse notre planète

et les mesures prises par les gouvernements

ces derniers jours imposent des sacrifices, un moment cela m’en a coûter de me mettre

en retrait de tout contact, puis après une semaine déjà pour moi,

puisque j’ai eu les symptômes du Coronavirus sans la fièvre ni les complications,

j’ai compris que c’est un moment particulier pour chacun d’entre nous

et je profite de ce temps pour me recentrer sur l’essentiel, prendre du recul, lire,

et préparer l’avenir avec sérénité.

Cela me réussit plutôt bien.

J’espère que tout se passe bien pour vous.

Prenez bien soin de vous et de votre entourage. 😉

On ne nous dit pas tout …

Pour ce nouveau défi chez les Croqueurs de Môts,

Marie nous demande de créer un petit acrostiche

sur un sujet tristement actuel : le coronavirus.

 

Carrément méchante

Ostensible peste

Rien ne t’arrête

On te redoute

Nébuleux poison

Alarmant pour certains

Vaudevillesque pour d’autres

Il faut réfréner pourtant

Robustement le fléau

Unissons nous pour

Secourir les plus fragiles

-dimdamdom-

 

Ce soir en Belgique, des mesures drastiques semblables à nos pays voisins,

ont été prises. Il a fallu de nombreuses heures pour arriver à un accord collectif.

Il faut savoir que la Belgique est sans gouvernement depuis bientôt un an,

que nous avons plusieurs provinces et chacune veut mettre son grain de sel

et en attendant le virus se propage … 👿

Avoir un coeur d’artichaut

Il était une fois un petit artichaut

Qui avait le coeur si gros

Qu’un jour pour se réjouir

Décida, pas que d’un fil, de se découvrir.

Le petit végétal

Fit tomber chacun de ses pétales

Je t’aime, un peu, beaucoup …

Pas du tout

Quand il arriva à la taille

Il se retrouva sur la paille

Et c’est sans aucune pitié

Que d’amour son petit coeur fut dévoré.

D’où l’expression

Avoir un coeur d’artichaut.

-dimdamdom-

Pour ce deuxième jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

les Cabardouche nous demandent de composer

une poésie en utilisant des proverbes et des expressions connues.

Padi-Pado nous disent les Cabardouche

Pour ce défi 232 chez les Croqueurs de Môts, les Cabardouche ont dit …

Padi-Pado , alors voili-voiloù !!!

 

A l’aube, vers 5h45,  le parc de Beauval a perdu 3 quadrumanes.

Un a été vu dans une halle, se régalant de bananes.

Le 2ème a été vu dans une grande surface bavant devant des gâteaux à la crème.

Et le 3ème malheureusement…… est là à se gaver de … mes extravagances 😆

Avec des si …

Pour le défi 232 chez les Croqueurs de Môts

les Cabardouche nous demandent de composer une poésie

commençant par des « si » et se concluant par un conditionnel enchanteur

à la manière de Jean Luc Moreau.

Voici ma participation …

Si j’étais conne
Je ne serais pas aussi bonne

Si ma tante en avait
Elle s’appellerait Maurice

Si j’avais soif d’eau
Je boirais de l’au delà

Si j’étais la lune
Je décrocherais la terre

Si j’étais millionnaire
Je ne serais pas célibataire

Si j’étais président
J’arracherais des dents

Si j’étais Atchoum
En Chine je serais en quarantaine

Si j’avais un marteau
Je porterais des faux cils

Si j’étais un chat
Je ne donnerais pas ma langue

Si j’étais un chien
Je serais infidèle

Si j’étais un taureau
Je porterais des cornes

Si j’étais un loup
Je cacherais ma queue

Si j’étais un cochon
Je mangerais de la confiture

Mais je ne peux pas être tout cela

-dimdamdom-

Dans l’air du temps

Ce matin en me levant

J’avais une folle envie

De m’envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois hôtesse de l’air

 

Comme le dit dans la chanson

Le si léger Jacques Dutronc

Qui n’a rien d’une diva

Mais tout d’un Casanova

 

Ce matin il faisait beau temps

J’avais très envie

De rester dans mon rocking chair

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois voluptuaire

 

Comme l’était Emmanuelle

Aussi belle qu’une demoiselle

Qui les dimanche sur sa balançoire

Montrait ses jambes sous son jupon noir

 

Ce matin pas un souffle de vent

Pourtant j’avais bien envie

D’aller prendre un bol d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois pompeuse d’air

 

Comme l’était Liz Taylor

Dont les disputes valaient de l’or

Avec son célèbre Richard Burton

Qu’elle rendait furibond

 

Ce matin derrière mon paravent

Je n’avais aucune envie

D’avoir les fesses à l’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je sois nonne au couvent

 

Comme l’était Soeur Sourire

Qui n’est pas morte de rire

Mais d’avoir tout quitté

Pour une femme qu’elle a aimée

 

Ce matin les cheveux au vent

Je n’avais qu’une envie

D’aller à la montagne prendre l’air

Ne croyez pas cependant

Que je n’aime pas les vacances balnéaires

 

Comme le disait Jean Ferrat

Qui n’habitait pas le Cap Ferrat

Que la montagne est belle

Tout en regardant le vol des hirondelles

 

Ce matin tempête et vent

J’avais très envie

De sortir de ma bulle d’air

Ne croyez pas cependant

Que dans la vie

Je manque d’air

 

Comme Mam’selle Bulle

Qui comme un funambule

Avait rêvé de s’envoler

De s’envoler pour tout quitter.

 

Ce matin tapis blanc

J’avais très envie

D’enfiler un mohair

En sortant j’ai eu peur cependant

De glisser sur mon derrière

 

Comme Jacques Higelin

Retombé en enfance au pied du grand sapin

Tombé comme un météore

Dans les poches de Balthazar, Gaspard, Melchior

 

Ce matin voilà le printemps

J’avais très envie

De respirer le bon air

Il faut savoir cependant

Qu’en ville c’est la galère

 

Comme le disait Michel Fugain

Dans un de ses refrains

Regarde les rues de la grande ville,

Regarde les murs de la grande ville

 

Ce matin malgré le vent

J’avais très envie

D’aller prendre l’air

J’ai entendu cependant

Que pour notre survie

Il fallait éviter la pollution de l’air

 

Comme le dit Philippe Geluck dans son dicton

Je pense sincèrement que la pollution

Ce n’est pas aussi grave qu’on le dit…

C’est beaucoup plus grave qu’on le dit.

 

Ce matin sale temps

J’ai eu une furieuse envie

De tout envoyer en l’air

Ne croyez pas cependant

Que je fais une crise de nerfs

 

Comme le disait Serge Lama

Parlant de sa Falbala

Depuis qu’elle a sa crise de nerfs

Elle ira à Cannes cet hiver

 

Depuis tout un temps je vis en dehors du temps

Voilà pourquoi ce matin je n’avais pas envie

D’aller prendre un bol d’air

J’ai peur cependant

De manquer d’air

 

Comme le dis Manom D’Inverness

Dans ses chansons pleines d’ivresse

Dans c’qui forme mon univers et tout ce qui diffère

J’ai peur à mes repères, j’ai peur de manquer d’air

 

-dimdamdom-

 

Pour ce second jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

j’ai fouillé dans mon grenier et j’ai retrouvé ce poème

que j’avais commencé à écrire pour un concours

auquel je m’étais inscrite et auquel finalement je n’ai jamais participé

par manque de temps.

Pour l’occasion j’y avais ajouté trois paragraphes…

Je devais faire un texte de minimum 6000 caractères,

il m’en manque encore environ 3500 😆

Je ne suis pas certaine d’y arriver, mais je suis très heureuse

de chaque fois y ajouter  un nouveau paragraphe en hommage

à des artistes trop tôt disparus ou un peu oubliés.

 

 

Gare au Yéti !!!

Pour ce défi 231 chez les Croqueurs de Môts

ABC (Jardin des mots) nous embarque en montagne …

« Durant notre randonnée nous sommes attirés par un message

envoyé du sommet du plateau.

Vous devez, tout simplement, décrypter ce message

et nous dire qui peut bien nous l’envoyer »  ?

Cela se passe dans un zoo, au Yémen, un touriste  se promène

tout en regardant les yacks et autres animaux typiques de la région

quand tout à coup il voit un panneau : « Yéti »

Curieux, il suit la direction du panneau

et tombe sur une énorme cage avec à l’intérieur,

un très gros animal tout blanc et plein de poils jouant avec un yoyo.

Ses yeux sont doux et il sourit de toutes ses dents

Sur la cage, il y a une pancarte sur laquelle il est écrit

« ne pas toucher le yéti »

Mais l’homme devant le regard attendrissant de la bête

ne peut s’empêcher de le caresser.

Il tend alors sa main à travers la cage, encouragé

par le petit regard amusant de l’animal,  et le touche.

L’animal commence alors à pousser des hurlements

et tente d’agripper le touriste qui n’a que  le temps de retirer son bras.

Le yéti se jette alors contre sa cage et tente d’attraper l’homme

en hurlant comme une bête enragée.

L’homme effrayé s’enfuit en courant et,

avant de sortir du zoo, a juste le temps

d’apercevoir le yéti arrachant les barreaux de sa cage

de la bave coulant le long de ses longues canines.

L’homme hèle un taxi, se jette dans la Skoda Yéti

et demande au conducteur de le conduire à l’aéroport le plus proche

afin de pouvoir rentrer au plus vite chez lui .

A travers la circulation, il entend des sirènes de tous les côtés

et peut voir dans le rétroviseur le yéti

écrasant les capots des voitures et arrachant les yuccas qui bordent la route.

Apeuré, il double le prix de son trajet pour que le chauffeur de taxi

Qui a un petit air de Yoda, accélère jusqu’à l’aéroport.

Celui ci ne se fait pas prier et roule comme un fou,

toujours poursuivi par le monstre hurlant.

L’homme se fait déposer à l’aéroport

et demande à prendre un premier vol pour Paris.

Et il aviserait par la suite pour rejoindre  la ville où il réside.

  On lui propose un petit avion privé qui accepte de l’emmener

pour une grosse somme et qui décolle aussitôt pour rejoindre dans l’urgence

une autre région du Yémen accessible uniquement par avion,

entourée par les neiges tout en haut d’une montagne

En regardant à travers le hublot de l’avion l’homme remarque, au milieu

des longues étendues neigeuses un gros point

se déplaçant dans la même direction que l’avion

et poussant toujours des hurlements audibles depuis l’intérieur de

l’appareil ne laissant aucune équivoque

quant à la détermination du monstre qui les suit.

Après quelques heures de vol, arrivé en haut de la montagne,

l’homme est ruiné, il n’a plus un sou pour payer quoi que se soit,

n’a même pas pu prendre le temps de se couvrir pour affronter les intempéries,

mais au moins il n’entend plus la bête qui n’a pas pu les suivre.

Il est à deux doigts de périr dans le froid lorsqu’un indigène

lui propose de l’héberger dans son camp.

Le lendemain, l’homme est réveillé par des cris monstrueux

et lorsqu’il se lève, il peut voir le camp abandonné, les indigènes ayant fuit,

apeurés par la bête qui est en train de détruire les murs de l’enceinte.

L’homme ne sait plus où aller, aucun endroit pour fuir,

la seule sortie se trouvant derrière le yéti.

Le monstre s’approche de l’homme, les yeux rouges, la bave aux lèvres,

toutes dents dehors et là …….

Le yéti tend sa main griffue vers l’homme, le touche et dit ‘CHAT’ avant de

repartir en courant.

 

Elévation (Charles Baudelaire)

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,

Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,

Par delà le soleil, par delà les éthers,

Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,

Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde,

Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde

Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;

Va te purifier dans l’air supérieur,

Et bois, comme une pure et divine liqueur,

Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins

Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,

Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse

S’élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,

Vers les cieux le matin prennent un libre essor,

Qui plane sur la vie, et comprend sans effort

Le langage des fleurs et des choses muettes !

-Charles BAUDELAIRE-

Pour ce premier jeudi poésie du défi 231

chez les Croqueurs de Môts mené par ABC (Jardin des Môts)

nous partons à la montagne !

J’aime l’araignée et j’aime l’ortie

J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,

Parce qu’on les hait ;

Et que rien n’exauce et que tout châtie

Leur morne souhait ;

 

Parce qu’elles sont maudites, chétives,

Noirs êtres rampants ;

Parce qu’elles sont les tristes captives

De leur guet-apens ;

 

Parce qu’elles sont prises dans leur œuvre ;

Ô sort ! fatals nœuds !

Parce que l’ortie est une couleuvre,

L’araignée un gueux ;

 

Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes,

Parce qu’on les fuit,

Parce qu’elles sont toutes deux victimes

De la sombre nuit…

 

Passants, faites grâce à la plante obscure,

Au pauvre animal.

Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,

Oh ! plaignez le mal !

 

Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ;

Tout veut un baiser.

Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie

De les écraser,

 

Pour peu qu’on leur jette un œil moins superbe,

Tout bas, loin du jour,

La vilaine bête et la mauvaise herbe

Murmurent : Amour !

 

Victor Hugo Les Contemplationsjuillet 1842

 

Pour ce deuxième jeudi poésie chez les Croqueurs de Môts

Fanfan nous demande un poème de Victor Hugo

 

 

Ô désespoir !!!

Pour le défi 230 chez les Croqueurs de Môts, Fanfan ne nous a pas ménagés 😆

Il m’en a fallu des heures de cogitation pour compléter cette tirade de Don Diègue

dans le Cid de Corneille, que vous aurez certainement reconnue.

Il m’a d’abord fallu comprendre le sens du texte 🙄

Voilà le résultat …

 

Ô péché ! Ô désespoir ! Ô sournoise ennemie !

N’ai-je donc tant donné que pour cette vie  ?

Et ne suis-je engagée dans les travaux quotidiens

Que pour vivre en un jour seulement tant de chagrin  ?

Mon bras, qu’avec fierté toute descendance admire,

Mon coeur, qui tant de fois a avalé cet élixir,

Tant de fois affermi le nerf de son émoi,

Trahit donc ma candeur, et ne fait rien pour moi ?

Ô Toi souvenir de ma volupté passée !

Sérénité.de tant de jours en un jour envolée !

Nouvelle femme, fatale à mon bonheur !

Précipice élevé d’où tombe mon humeur !

Faut-il de votre acte voir triompher le machiavélisme ,

Et agir sans vengeance, ou vivre dans l’euphémisme ?

Epoux, sois de mon hyménée à présent délivré

Ce haut grade n’admet point un homme sans loyauté ;

Et ton jaloux tempérament , par cet odieux insigne,

Malgré le choix du caprice, m’en a su rendre digne

Et toi, de mes exploits ton instrument,

Mais d’un médiocre tout de vilénie inutile ornement,

Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette vie,

M’as servi de mari, et non pas de compagnie ,

Va, quitte désormais le monde des vilains,

Passe, pour me voir, en de fidèles mains.

 

Waouh ce n’était vraiment pas facile

mais j’ai aimé l’exercice !

Tout ça pour vous dire en mes mots que je prends un …. 😛