Longtemps que je ne m’abandonne plus dans mon coin de poésie
par manque de temps et d’inspiration.
L’un ne va pas sans l’autre.
Quand j’ai du temps, je n’ai pas d’inspiration
et quand je suis inspirée, je n’ai pas le temps.
Alors je glane des mots, par ci, par là et certains sont vraiment très beaux.
Ceux que j’ai choisis, sont le reflet de mon ressenti dans ma vie en ce moment.
J’ai tellement envie d’aller vers les gens, d’écrire, de publier
et je réalise que je rentre dans l’enfermement, sans comprendre pourquoi.
S’abandonner
Elle peut toujours sniffer du curcuma
L’élixir fatal d’un apothicaire
Même après quinze jours d’abstinence
Et s’être attachée dans son silence
L’actualité est un putain de virus
Qui transforme l’orgasme
En maladie rare
Comment se dessaisir
De l’insaisissable
Débrancher les ondes nuisibles
Écouter celles des insectes
Et fermer les yeux à la mort
L’amour présent est une évaporation
D’effluves et de sentiments
Qui illumine le scoop de l’instant
S’érige en parenthèses voluptueuses
Loin du brouhaha des échappements
Va et vient comme il vit
Tomber sous son charme
Se laisser bercer
Par la douce chaleur du soleil
Blotti dans un havre vert
Où l’esprit erre dans son ombre
Profiter de la brise solaire
Qui honore la paroi nord
D’une tendre et chair
Balaie la brume
Pour laisser place
À un bleu hypnotique
Qu’une montée au ciel
Ne négligerait pas
Face à une sombre poussée
D’un enfermement ostentatoire
De quelques fous qui auraient oublié
D’ouvrir la cage à la beauté
Et à la préciosité de la vie
Éternellement
Reprendre son souffle
Le bonheur
Personne ne connaît mes rêves
Ni même Dieu
Je suis allé dans le phare
Épier la libellule
Sur le limon des anges
Elle s’est assoupie
Sur les ailes désirables
De son front tiède
J’écoute le charivari de son cœur
Où j’écris à son ombre
Une ultime fréquence
-James Px.-
Ce poème ne m’appartient pas
Je l’ai trouvé sur le net dans un site de poésie …
Je n’ai pas vu d’interdiction de partager,
Si toi l’auteur de ce poème venait ici à te reconnaître
Sache que je n’’ai pas volé tes mots
J’ai juste eu envie de les partager
Afin de les faire traverser toutes les frontières .
La première étape est de réaliser que l’on s’enferme; c’est comme ça que l’on s’en sort
Et tu as bien fait Dômi car c’est un très beau poème.
De gros bisous ma belle
On dit que le bonheur est un état d’esprit, ce qui aide à garder la santé aussi, voir la vie en rose plutôt qu’en noir, mais chaque individu réagit à ses façons face à tel ou tel événement… voire au quotidien, alors je ne peux que rajouter, haut les coeurs mes gens…. merci Dim, bises
J’aime ce poème. Difficile parfois de se libérer de soi même : l »amour le permet mais aussi l’expression artistique, le sport… Bisous
Un très bon choix, Domi !
Bon et doux vendredi !
Bisous♥
Bonjour Domi
L’enfermement est parfois souvent des barrières imaginaires dont on s’entoure
L’enfermement n’est pas toujours jamais pour moi une incarcération
Merci d’avoir partager ces mots
Belle journée
Un excellent choix de poème Domi j’aime beaucoup
Bon week – end
Bisous
On s’enferme souvent soi-même. Pas toujours besoin de barreaux. Faire son chemin pas à pas et, un jour, retrouver le vrai sourire.
Bisous Dômi.
Un très beau partage Dômi. L’enfermement subi est sans doute terrible, celui que l’on se construit soi-même est tout aussi douloureux et difficile à surmonter. Du temps, une lumière, et ne me parlez pas de volonté ou de se secouer …
Et puis il y a aussi l’enfermement derrière nos merveilleuses petites machines modernes où l’on se coupe sans s’en rendre compte du monde qui nous entoure et que l’on croit une ouverture sur le monde. Cela peut l’être certes, si ce monde là ne remplace pas l’autre mais cohabite avec l’autre.
Bises
et oui dômi, ma feuille de route pour lundi est prête à être programmée.
Par contre je ne serai peut-être pas très assidue à faire la tournée des croqueurs et je leur demande à l’avance leur indulgence et de se signaler en commentaire avec leurs liens sur le blog des CROQUEURS DE MOTS