Pour la finale de Top Chef chez les Nuls
Je ne pouvais pas terminer sans passer
Par la truculente recette de Pierre Perret 🙂
Que voici …
Afin de nous ôter nos complexes
Ô gué, ô gué
On nous donne des cours sur le sexe
Ô gué, ô gué
On apprend la vie secrète
Des angoissés d’ la bébête
Ou de ceux qui trouvent dégourdi
De montrer leur bigoudi
Une institutrice très sympathique
Nous en explique toutes la mécanique
Elle dit nous allons planter le décor
Ô gué, ô gué
De l’appareil masculin d’abord
Ô gué, ô gué
Elle s’approche du tableau noir
On va p’ têt’ enfin savoir
Quel est ce monstre sacré qui a donc tant de pouvoir
Et sans hésiter elle nous dessine
Le p’tit chose et les deux orphelines
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi
Des zizis y’en a d’toutes les couleurs
Ô gué, ô gué
Des boulangers jusqu’aux ramoneurs
Ô gué, ô gué
J’en ai vu des impusifs
Qui grimpaient dans les calcifs
J’en ai vu de moins voraces
Tomber dans les godasses
Çui d’un mécanicien en détresse
Qui a jamais pu réunir ses pièces
Y a le zizi tout propre du blanchisseur
Ô gué, ô gué
Celui qui amidonne la main de ma sœur
Ô gué, ô gué
J’ai vu le zizi d’un curé
Avec son p’tit chapeau violet
Qui juste en pleine ascension
Fait la génuflexion
Un lever de zizi au crépuscule
Et celui du pape qui fait des bulles
(Refrain)
Le zizi musclé chez le routier
Ô gué, ô gué
Se reconnaît à son gros col roulé
Ô gué, ô gué
J’ai vu le zizi affolant
D’un trapéziste ambulant
Qui apprenait la barre fixe à ses petits-enfants
L’alpiniste et son beau pic à glace
Magnifique au-dessus des Grandes Jorasses
J’ai vu le grand zizi d’un p’tit bedeau
Ô gué, ô gué
Qui sonne l’angélus les mains dans le dos
Ô gué, ô gué
Celui d’un marin breton
Qui avait perdu ses pompons
Et celui d’un juif cossu
Qui mesurait le tissu
Celui d’un infirmier d’ambulance
Qui clignotait dans les cas d’urgence
(Refrain)
J’ai vu le p’tit zizi des aristos
Ô gué, ô gué
Qui est toujours au bord de l’embargo
Ô gué, ô gué
J’ai roulé de la pâtisserie
Avec celui de mon mari
Avec celui d’un Chinois
J’ai même cassé des noix
Avec un zizi aux mœurs incertaines
J’ai même fait des ris de veau à l’ancienne.
-Pierre Perret-
Et bien voilà, nous sommes arrivés à la fin de ce défi
Non sans peine ce que je peux comprendre
Moi même j’ai du mal à m’en remettre
Maintenant je vous laisse un peu de répit
Jusqu’aux fêtes, puis je vous préparerai
Un nouveau défi pour janvier.
En attendant j’organise comme chaque année
La lettre au Père Noël
Sur l’annuaire pour les Nuls
Qui renait de ses cendres grâce à vous
Et à notre amie Ghislaine
Qui a mis les bouchées doubles
Pour rameuter les troupes
Merci à elle, merci à vous.
Surtout n’hésitez pas à franchir la porte
L’accueil y est chaleureux!!!
J’aime beaucoup Pierre PERRET et cette chanson m’amuse. Bisous.
Oh oui alors, ça et c’est l’printemps… de la chanson qu’il fallait oser, avec humour… !! Pierre comme Brassens, un répértoire à part… merci, bizzzzzzzzz
C’ets pas sa meilleure quand même… mdrrr
Une anthologie de notre ami Pierrot.
Bises et bon début de semaine Dômi
Haha filôkoin, j’adore Pierre Perret! Bonne soirée , bisous
Là, il y a de quoi faire en recettes ! Et c’est du Top !
Pierre Perret est un chef, tu as raison. Il a su marier tous le genrers dans la chanson.
Merci Domi
Bisous
Ne compte pas trop sur moi pour le prochain défi, ssauf au coup par coup.
Bien dommage qu’on ne l’entende plus beaucoup parce que ces textes ont toujours été savoureux même ceux qui était fort engagé. Bisousss
C’est un vrai top chef avec ce final en éclat.
Bonne soirée
Bises
Ainsi, se termine ce défi, Domi ! Au prochain et bonne soirée ! Bisous♥
Ah notre Pierrot, aussi savoureux dans l’humour que dans ces textes plein de poésie et de tendresse! Je l’écoute toujours avec autant de plaisir! c’est top!